«Valence a retrouvé ses ambitions, on va embêter les grands au maximum»
Racheté durant l’été dernier par le milliardaire Peter Lim, Valence a retrouvé ses ambitions pour cette saison et veut désormais aller titiller les mastodontes du championnat. D’ailleurs, Feghouli confirme la donne : «Ces dernières années, on était dans l'obligation de vendre nos meilleurs éléments. Avec l’arrivée du nouveau propriétaire, les ambitions ont été revues à la hausse, des joueurs sont arrivés et on a su garder les meilleurs. Pour le moment, ça tourne bien. On arrive à tenir la cadence, mais on sait que cela va être difficile avec des équipes comme l'Atlético Madrid, le Barca ou le Real, aguerries au très haut niveau. Ce sont des machines. Comme on ne joue pas de Coupes d’Europe, on a plus de temps pour se préparer, et on va essayer de les embêter au maximum.»
«Objectif primordial, la Ligue des champions»
Auteur d’un début de saison prometteur (4e) de Liga, le FC Valence commence à retrouver la force qui était la sienne lors des précédentes saisons et titille carrément les grands clubs d’Espagne que sont le Real Madrid, Barcelone et l’Atlético. Une concurrence qui redonne un peu de piment au championnat espagnol puisque la lutte ne se résume pas aux trois clubs cités un peu plus haut. Interrogé, il répond : «Oui, cela pourrait faire un «big four» si Valence arrive à être là jusqu’au bout. Mais pour nous, l’ambition première est de retrouver la Ligue des champions, c’est la compétition majeure. Pour le reste, si on est toujours là, on se mêlera évidemment à la lutte avec eux. Pour le moment, c'est difficile. Il ne faut pas trop se projeter.»
«Frustré de ne pas avoir le temps de jeu que je veux, car je suis un compétiteur»
Par ailleurs, le début de saison de Sofiane Feghouli est encourageant, et ce, malgré un temps de jeu qui n’est pas à la hauteur de ses espérances. Devant faire face à cette situation, le joueur est quelque peu frustré par cette donne, mais n’entend pas baisser les bras pour autant : «Oui, je suis un compétiteur, j'ai envie de jouer tous les matches. Mais, on ne peut pas… Il y a d'autres joueurs qui veulent jouer aussi. Il y a un entraîneur en place qui fait ses choix. Quand je ne suis pas au départ, j'essaye d'être décisif dès que je rentre... Après, il est vrai que j’ai eu une préparation tronquée avec un retour tardif du Mondial, j’ai abrégé mes vacances. J’ai eu 15 jours seulement au lieu d’un mois. J’ai dû repartir en Amérique du Sud pour rejoindre mon club. Un nouveau coach (Nuno Espirito) est arrivé, il me voulait tout de suite.»
«Si mes dirigeants veulent parler prolongation, pas de problème» Présent au sein du club valencian depuis 2010, l’international algérien voit son contrat s’achever en juin 2016, mais n’a toujours pas vu ses dirigeants se rapprocher de lui pour aborder une quelconque prolongation de contrat. Cependant, le joueur formé à Grenoble ne se montre pas du tout soucieux de cette donne : «J'ai les pieds et la tête à Valence pour le moment. Je me plais dans cette Liga tous les week-ends. Ici, j'ai mes habitudes, j'apprécie l'environnement footballistique qui règne dans cette ville. Maintenant, je n'ai eu aucune discussion avec mes dirigeants au sujet d'une prolongation. On ne s’est pas mis autour de la table. On verra à l'avenir... Je suis là, s’ils veulent discuter, il n'y a pas de soucis. Maintenant, on verra ce qui se passe... En football, cela peut aller très vite. Chaque mercato, je suis habitué à des rumeurs à mon sujet. Il y a des retours, mais ce sont des choses auxquelles je ne prête pas attention. Je laisse le soin à mon conseiller de gérer tout cela. J'ai déjà assez à faire sur le terrain. Je ne commente pas les rumeurs…
Synthèse I. Z.