. «A ce stade de la compétition, peu importe le groupe, car tous les adversaires sont difficiles. Avant de parler du groupe dont l’Algérie a hérité, je pense que l’équipe algérienne doit tout d’abord dépasser le paramètre du virus Ebola car ça peut jouer sur la psychologie des joueurs. Si l’équipe est bien préparée sur le volet psychologique, elle peut aborder le tournoi avec sérénité. Autre paramètre important qu’il faudra prendra en compte, c’est l’adaptation aux conditions climatiques. La plupart des joueurs de l’EN évoluent en Europe, ils n’ont pas l’habitude de jouer dans un climat chaud et dans un environnement typiquement africain et sur des pelouses un peu difficiles. C’est pour cela que je dis que l’adaptation à tous ses facteurs est importante pour bien mener une compétition africaine», a affirmé l’ex-joueur d’Amiens.
«Brahimi, Feghouli et Slimani sont des certitudes»
Interrogé sur l’équipe algérienne actuelle, le technicien algérien pense que l’équipe est sur une bonne dynamique et le sélectionneur national Christian Gourcuff est assez expérimenté pour propulser l’équipe vers l’avant : «Le sélectionneur Christian Gourcuff est parti sur les mêmes bases que son prédécesseur. Il a été intelligent en ne chamboulant pas son groupe. Il mise sur les leaders opérationnels, en l’occurrence Brahimi, Feghouli et Slimani. Je pense que la présence de ses trois joueurs sur le terrain donne plus d’assurance à l’équipe. Un joueur manque, et c’est l’équipe qui est pénalisée, comme ce fut le cas lors du dernier match disputée contre le Mali à Bamako où l’absence de Brahimi en première mi-temps a été cruellement ressentie sur le terrain. Je pense qu’un élément comme Brahimi reste un élément important sur l’échiquier de Gourcuff», a souligné l’ex-joueur du NAHD.
Questionné sur les chances des Verts en Guinée équatoriale, il dira : «Je pense qu’avec le potentiel actuel de l’EN, il est tout à fait légitime que cette équipe ambitionne de jouer les premiers rôles et prétende au sacre final. Personnellement, ce qui me préoccupe, c’est le collectif de l’équipe. Si de ce côté, les choses vont bien marcher, je mise beaucoup sur cette équipe pour réussir un bon parcours en Guinée équatoriale. Cette génération a besoin d’un titre pour s’affirmer davantage», a précisé Adjali.
K. H.