Le président Hannachi n’a pas attendu la fin de la première manche du championnat pour faire la purge dans son équipe. Le cas de Delhoum qui refuse de poursuivre son aventure avec les Canaris lui a donné à réfléchir. Il lui a demandé de rester au moins jusqu’à la fin de la phase aller, mais celui-ci lui a clairement répliqué qu’il lui est impossible de reprendre avec ses équipiers. Devant son entêtement, le président Hannachi a exigé de lui pas moins d’un milliard et demi de centimes pour lui remettre sa lettre de libération. Les deux hommes n’ont pas encore trouvé d’accord, mais ils sont condamnés à s’entendre vu que cette situation n’arrange ni l’un ni l’autre. Chacun fera un effort pour parvenir à un accord. Déterminé à faire un grand nettoyage à cause des résultats catastrophiques enregistrés en cette phase aller par son équipe, le président Hannachi a convoqué hier Jugurtha Hamroun pour résilier son contrat. Il n’est pas qualifié avec les Canaris, mais celui-ci a signé un contrat de deux saisons au mois de septembre dernier. Et comme il a eu droit à une avance de 3 salaires à la signature de son contrat, le président de la JSK lui demandera sans nul doute de restituer une partie de l’argent qu’il a pris à la signature de son contrat. S’il trouve un accord avec lui, il lui remettra sa libération aujourd’hui. Hamroun n’a rien à voir avec les résultats obtenus par la JSK jusqu’à maintenant, mais son profil ne répond pas à celui que recherche Hannachi. Pour ce qui est de Kerrar, son cas est beaucoup plus compliqué que Delhoum et Hamroun. Il ne regagnera Tizi Ouzou qu’en fin de semaine et s’il n’accepte pas d’être libéré sans être indemnisé, les responsables kabyles se retrouveront dans une situation très délicate. Ils peuvent toutefois procéder à la résiliation de son contrat sans l’indemniser étant donné qu’il s’est absenté pendant près d’un mois sans l’autorisation de ses dirigeants. Son manager rassure les responsables kabyles en affirmant que si le président Hannachi décide de libérer Kerrar, il n’y aura aucun problème, mais tiendra t-il le même langage à son arrivée à Tizi Ouzou ? Ce n’est pas évident surtout que la direction doit encore quelques salaires à l’international irakien.
La purge ne concernera pas uniquement Delhoum, Hamroun et Kerrar puisqu’on a appris d’une source proche de la direction que deux autres joueurs seront priés de trouver des clubs preneurs à la fin de la phase aller. On parle de Benamara et Meguehout, mais ces deux joueurs ont eu chacun un rendement satisfaisant lors de la dernière rencontre face au RCA. Benamara est un joueur polyvalent qui peut rendre beaucoup de services à l’équipe, alors que l’ancien pensionnaire du CRB pourrait être repêché, s’il confirme dans les matches à venir. Il a de l’expérience et il pourrait être appelé à encadrer les jeunes sur le terrain. Si ces deux éléments échappent à la purge, le président Hannachi libérera sûrement deux autres joueurs. Il a pris la ferme décision de renvoyer 4 à 5 joueurs au mercato hivernal, mais il pourrait changer d’avis à tout moment surtout qu’il n’a concrétisé avec aucun joueur jusqu’à maintenant.
N. Boumali
Deux émigrés dans le viseur
Pas du tout satisfait par le rendement de certains de ses joueurs, le président Hannachi est décidé à engager 4 joueurs de valeur dans les jours à venir. Il sait parfaitement que pour son équipe remonte la pente, il lui faudra renforcer son effectif avec des joueurs de qualité. Il est déjà sur le point de conclure avec un attaquant camerounais dont on ignore le nom, mais on laisse entendre que c’est un véritable chasseur de buts. Il devrait rallier la ville de Tizi Ouzou la semaine prochaine pour signer son contrat. En plus de lui, le président Hannachi est à la recherche d’un autre attaquant africain, mais il préfère boucler d’abord le dossier du Camerounais avec lequel il est en contact avant de trancher sur le deuxième attaquant africain qu’il recrutera au mercato hivernal. Il est aussi en pourparlers avec deux émigrés, l’un évolue au poste de meneur de jeu et l’autre au milieu défensif. Ces deux joueurs sont attendus à Tizi Ouzou d’ici la fin de la semaine prochaine. Rien n’a filtré sur l’identité de ces deux joueurs, mais d’après les responsables kabyles, ils ont les qualités pour apporter un plus à l’équipe. En l’absence de joueurs libres sur le marché local, le président Hannachi n’a le choix que de se tourner vers les pistes émigrée et africaine. Même si la JSK ne participera pas aux compétitions continentales (Ligue des champions africaine et coupe de la CAF) pendant deux saisons, le président Hannachi tient à bâtir une équipe capable de faire parler d’elle à la phase retour.
N. B.
Kerrar : «Hannachi veut me libérer»
Muré dans le silence depuis son départ en Irak, Mohannad Abdul-Raheem Kerrar, a choisi son compte Facebook pour s’exprimer sur sa situation. Il a indiqué en effet que la direction de la JSK veut se séparer de lui, mais sans fournir les raisons qui poussent les responsables kabyles à résilier son contrat. «Le président Hannachi veut me libérer», a-t-il annoncé.
Rentré chez lui en Irak après le clasico face au Mouloudia d’Alger, l’international irakien n’a fait qu’aggraver son cas. Il était autorisé à passer quelques jours avec sa famille, mais comme il a prolongé son séjour sans prendre en compte les mises en garde de son président qui lui avait demandé de regagner Tizi Ouzou le plus vite possible. Cependant, il n’a fait qu’à sa tête puisqu’au lieu d’écouter ses responsables, il a préféré suivre le conseil du médecin de l’équipe nationale irakienne qui lui a recommandé de se soigner pendant 4 semaines en Irak avant de regagner Tizi Ouzou. Il faut dire néanmoins que cela n’est pas la raison principale de la décision de la direction kabyle de se séparer de lui, car d’après certaines indiscrétions, Kerrar traîne une méchante vieille blessure, ce qui explique l’empressement des dirigeants à se séparer de lui. D’ailleurs, on a rapporté, il y a quelques jours de cela, que les responsables suspectent l’international irakien de leur avoir caché une méchante blessure et qu’ils comptent le soumettre à des examens approfondis à son retour à Tizi Ouzou, d’autant plus que celui-ci leur a donné une occasion en or en prolongeant son séjour en Irak sans l’autorisation de la sa direction. Aussi, les dirigeants ont décidé de résilier son contrat à son retour à Tizi Ouzou. Il devra rejoindre son équipe en cette fin de semaine, mais on ne sait pas encore s’il acceptera de plier bagage sans bénéficier de la moindre indemnité. Son manager, Salem Mohamed Salem, nous a affirmé dernièrement qu’il ne voit pas d’inconvénient à ce que le président Hannachi libère Kerrar.
N. Boumali