L’ancien milieu international de 35 ans, vainqueur du Nelson Mandela Challenge Cup en 2005 face à l’Afrique du Sud, à Port Elizabeth, voit les Lions aller au bout, en Guinée équatoriale. Mais à condition de mettre en avant «le mental et l’amour du maillot». Le Lion n’a pas peur de la savane équato-guinéenne. Malgré la présence de l’Afrique du Sud, du Ghana et surtout de l’Algérie dans le groupe C où se trouve le Sénégal, Moussa N’diaye est formel. «Si nous voulons gagner quelque chose, nous devons être confrontés à une rude épreuve. C’est cela le vrai challenge pour un footballeur», estime l’ancien milieu de l’équipe nationale sénégalaise, car, dit-il, «une grande équipe est celle capable de relever le défi quand tout le monde estime qu’elle en est incapable. Elle doit montrer ses qualités et prouver qu’elle est à la hauteur.» Le champion de France en 2000 avec Monaco et passé par l’AJ Auxerre (2006-2007), Sedan (2000-2004) et Istres (2004-2005) estime que «le Sénégal a un bon groupe qui peut s’en sortir si les joueurs y croient». «Nous possédons toutes les forces dont une équipe a besoin, assure-t-il. Le reste, c’est le mental et l’amour du maillot qui feront le reste. Si les joueurs allient ces deux qualités, je suis sûr qu’ils s’en sortiront.»
«Nous avons nos chances»
Le joueur de 35 ans aux 44 sélections et 4 buts avec les Lions est certain que les coéquipiers de Bouna Coundoul «iront loin dans cette CAN s’ils arrivent à sortir de cette poule». Car, ajoute-t-il, «les autres équipes sont aussi dans la même situation. Le Ghana fait partie des favoris depuis quelques années et l’Algérie reste sur une bonne Coupe du monde (Brésil 2014) avec de bons résultats lors des éliminatoires (une seule défaite (2 à 0 face au Mali,).» Il déclare : «C’est vrai, quand on voit tout ce qu’ils ont fait ces derniers temps, cela peut installer le doute chez les supporters. Mais un footballeur ne doit pas avoir peur. Si c’était entre le Sénégal et le Brésil, c’est sûr que les Brésiliens seraient favoris. Mais dans ce genre de matches, c’est l’envie de gagner et l’amour du maillot qui font la différence pour l’équipe jugée moins forte. Tel que je vois l’équipe et si elle est engagée, je crois qu’elle peut s’en sortir. Nous avons nos chances. C’est maintenant aux joueurs de continuer à travailler tout en étant conscients de l’attente du peuple. Nous avons des jeunes de talent et je crois qu’ils sauront faire la différence.»
I. Z.