Gourcuff : «Je veux gagner la CAN»

A l’occasion de son premier numéro, l’émission ‘’Yas We Can’’ de Dzair Tv a reçu l’entraîneur national Christian Gourcuff. Durant environ 2h, il a répondu aux interrogations des présents, histoire d’éclairer la lanterne des Algériens à quelques jours du début de la préparation de la CAN.

«Je connais le Sénégal et le Ghana, mais pas l’Afsud»

Gourcuff, qui avait évoqué le titrage au sort lors de la dernière conférence de presse, a eu l’occasion cette fois de s’approfondir encore plus dans l’analyse ; il se dit connaître 2 adversaires assez bien, mais pas le 3e : «Le tirage, je l’ai vécu au centre, c’était long, j’aurais aimé que ça soit un autre groupe que le groupe C, et juste après j’ai cherché à savoir les forces de chacun ; l’Afsud, je les connaissais moins, l’ordre des rencontres peut avoir de l’importance, mais l’Afsud il ne faut pas les rater.»

«L’Afsud, le match à ne pas rater»

Gourcuff enchaîne dans le même sens : «Au niveau des joueurs, le Sénégal je les connais bien, quant au collectif, c’est plutôt le Ghana, l’Afsud je ne les connais pas et, pourtant, c’est le match qui me préoccupe le plus ; on a commencé la préparation, après on aura le visionnage, surtout l’Afsud, car ce match-là, il ne faut pas le rater.»

Gourcuff a ensuite fait part de son envie de remporter la CAN, il ne voulait pas faire de promesses, mais il sait que la FAF attend beaucoup de lui, tout comme le peuple algérien : «Je ne vais pas plonger en promettant quoi que ce soit, mais évidemment que je veux gagner la CAN, sinon le président me limogerait dès maintenant (rire).»

«On veut dominer tous nos adversaires, même le Sénégal»

Leekens a affirmé que le Sénégal était une équipe qu’on peut contrôler, mais pas dominer, Gourcuff, lui, veut autre chose: «On veut dominer tous nos adversaires, c’est aussi comme ça qu’on gagnera nos matches. Je suis un très mauvais perdant, je suis malade quand on perd, je veux gagner et ça passe par la qualité du jeu.»

«Le talent ne suffit pas pour gagner la CAN»

Le coach est conscient que la victoire le soir du 8 février prochain si l’EN atteint ce stade de la compétition ne va pas se faire sans «une conjonction de plusieurs choses, rigueur et cohésion mentale ; le talent n’est pas suffisant, si les joueurs ne sont pas bons ensemble, ça ne les aidera pas».

«Etre favori, ce n’est pas important»

Les favoris qui ne gagnent pas la CAN, c’est devenu une habitude, alors qu’en pense le coach ?  «Pour moi, être favori ce n’est pas important, le groupe est très dense, les valeurs sont très incertaines ; en Europe, c’est beaucoup plus clair, l’état des terrains aussi est décisif, le climat ajoute des incertitudes.»

«La pelouse va être refaite, mais il faudra qu’elle tienne»

Le coach a émis des doutes sur les conditions en Guinée équatoriale, et n’oublie pas de louer les mérites de la FAF qui a devancé tout le monde pour préparer le séjour sur place : «La pelouse va être refaite, heureusement, car j’ai vu des photos et une vidéo du terrain, c’est catastrophique, il faudrait encore qu’elle tienne,

Par contre, les conditions climatiques, à Mongomo, sont favorables. La FAF était en avance sur les autres fédérations, grâce à ça, même si ça ne sera pas extraordinaire, on ne sera pas défavorisés.»

«Si Raouraoua me dit d’arrêter il n’y aura aucun problème»

Gourcuff affirme qu’il a la liberté qu’il faut pour mener à bon port son équipe, mais sait qu’il est lié aux objectifs tracés par la FAF ; il se dit ouvert à toutes les éventualités même pour partir : «Si Raouraoua me dit demain on arrête là, il n’y aura aucun problème, c’est dans cet esprit-là que j’ai signé, je veux réussir, mais je n’ai pas la peur de l’échec.»

S. M. A.

 

 

 «C’est le moment que les locaux prennent le relais»

«Si je suis là c’est pour développer le foot algérien, plus que l’EN.

L’EN a ses résultats grâce aux binationaux, maintenant il faut le faire avec des locaux ; je me réjouis du travail effectué avec les locaux, il y a un très bon écho sans oublier les autres catégories. D’ailleurs, je suis au service de la DTN.»

«Après la CAN, on s’occupera d’eux»

«Après la CAN, il y aura les A’, les A, il y en aura moins. Avec la DTN, il y aura plus de temps aussi pour préparer l’avenir.»

S. M. A.

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