Pour l’enfant d’El-Goléa, cette saison est le fruit d’un long et magnifique travail qui lui a permis de mûrir et de progresser. «Peut-être j’ai progressé, j’ai beaucoup travaillé aussi, parce que je suis passé par des moments difficiles, qui m’ont permis de grandir, de mûrir, de me forger un caractère, mon passage à Grenade m’a permis de jouer et de montrer mes qualités, ce que je retiens de ces deux années là- bas c’est ma détermination à ne pas lâcher, à multiplier les efforts chaque jour à l’entraînement.»
«Mon club c’est Porto, j’ai des choses à y faire»
Récemment, la presse français a évoqué la possibilité de voir Yacine rejoindre Paris prochainement, mais le joueur de l’EN ne pense pas pouvoir quitter Porto alors que la belle aventure vient juste de commencer. «Paris, c'est encore loin, et on va dire que je n’y pense pas dans le sens où je viens d’arriver à Porto, et que j’ai encore beaucoup de choses à y faire, je suis toujours focalisé sur le terrain, pour tout le reste il y a des personnes dans mon entourage qui s’occupent de ça, ça fait toujours plaisir d’entendre qu’un grand club comme Paris vous suit, mais mon club c’est Porto.»
«Paris grandira encore»
Pour le natif de Paris, le club de la capitale française n’attire pas exclusivement les joueurs de la région, pour lui, c’est devenu un club prestigieux et il va l’être encore plus à l’avenir. «C’est quelque chose d’important pour n’importe quel joueur, c’est un très grand club qui va encore grandir dans les années à venir, personne ne peut rester indifférent», dira-t-il.
«Je ne suis pas plus professionnel qu’à 20 ans»
Le meneur de jeu des Fennecs n’oublie pas d’où il vient, son passage à Rennes n’était pas une réussite, mais quand on lui évoque cette étape, il préfère passer l’éponge, et évite de tirer sur son ancien entraîneur, à savoir Antonetti qui l’avait marginalisé. «J’ai toujours été professionnel, j’ai toujours été sérieux, je n’ai jamais été du genre à sortir, je ne suis pas plus professionnel qu’à 19, 20 ans, mais je suis plus mûr » et d’évoquer ses péripéties avec Rennes : «A mon retour du prêt à Clermont, ça s’est bien passé, avant de me blesser durant 8 mois, après, d’une part et d’autre, il n y avait plus cette confiance mutuelle, alors j’ai préféré partir. »
«Marquer, c’est ça la différence entre un bon et un très bon joueur»
Brahimi évoque sa réussite actuelle et pense que beaucoup de choses restent à faire pour atteindre ses objectifs, il n’oublie pas son obsession, celle qui le tracasse, c'est-à-dire marquer des buts. «J’ai encore beaucoup de choses à apprendre et à prouver, c’est bien de faire 3 ou 4 mois à fond mais il faut les rééditer, sur l’ensemble d’une saison, pendant 2 saisons et ainsi de suite, c’est ça qui fait un grand joueur» et de continuer concernant les buts : «C’est ça la différence entre un bon et un très bon joueur, mon style de jeu n’a pas trop évolué, même si j’ai toujours eu dans un coin de ma tête, cette idée d’être efficace, aujourd’hui, je marque, même si je pense que je dois en faire plus, en terme de passes décisives ou de buts.»
«On fait moins d’efforts défensifs, car on a la chance d’avoir beaucoup de ballons»
Yacine qui n’oublie pas que c’est grâce à la formation française qu’il a atteint ce niveau même si son choix s’est finalement porté sur l’Algérie, explique certains détails de la vie de tous les jours à Porto, qui peuvent paraître futiles pour certains mais qui sont d’une grande importance pour lui. «Le club est si bien organisé qu’on peut se concentrer uniquement sur l’objectif, qui est d’être bon sur le terrain, ici, il y a toujours une personne qui va s’occuper de nous, chercher un appartement pendant que l’autre sera là pour emmener la voiture au garage en cas de panne, plein de petits détails qui sont importants», reconnaît-il.
S. M. A.