C’est lors d’une réunion qui l’a regroupé avec son président Moh Cherif Hannachi, ainsi que d’autres dirigeants kabyles mardi dernier, que l’entraîneur corse a annoncé son départ, et les raisons sont plus au moins connues.
Il faut dire que si Ciccolini a décidé de provoquer cette réunion et d’informer son président bien à l’avance de son départ, c’est tout simplement pour lui permettre de prendre ses devants et chercher un successeur afin que la JSK ne se retrouve pas du jour au lendemain sans entraîneur. Jusque-là, Ciccolini n’a fait aucune déclaration concernant son départ, il n’a ni confirmé ni, infirmé cette information, ni même donné les raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision.
Néanmoins, même si l’entraîneur kabyle n’a rien dit jusque-là, on croit savoir que ce dernier campe sur ses positions et ne changera pas d’avis. Il sera certes sur le banc demain face à l’USMH, mais ce sera bel et bien sa dernière rencontre à la tête des Canaris. Ciccolini pourrait même repartir en France plus tôt que prévu, c’est-à-dire dans les tout prochains jours tant la situation est devenue insoutenable. Il était question, dans un premier temps, qu’il fasse aussi le match de coupe d’Algérie, mais apparemment, ce ne sera plus le cas.
Le président de la JSK Moh Cherif Hannachi ne cesse de déclarer à la presse, au cours de ces deux derniers jours, qu’il restera, mais cela ne changera rien à la décision prise par l’entraîneur corse qui a par ailleurs bien signifié à son boss sa ferme décision.
Quant aux raisons qui l’ont poussé justement à démissionner, on croit savoir, en premier lieu, que c’est le comportement de certains joueurs qui font preuve, depuis plusieurs jours, d’un manque flagrant de professionnalisme, notamment lors des entraînements. Une situation qui, à la longue, a fait pourrir la vie du coach, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Une situation que pensait pourtant pouvoir gérer le coach corse qui était venu animé d’une grande volonté pour redresser la barre, mais au final, il s’est rendu compte que les choses étaient beaucoup plus compliquées qu’il ne le pensait. Une situation donc pesante, difficile à gérer, mais surtout inexplicable à laquelle François Ciccolini ne veut plus faire face.
Pour ce qui est de sa relation avec le président, à ce niveau-là rien à signaler puisque d’après nos informations, les deux hommes entretiennent de bons rapports ; pour preuve, les propos du boss kabyle dans différents organes concernant à la fois ses compétences et son maintien à la tête de la barre technique kabyle. Mais cela ne changera rien puisque François Ciccolini quittera bel et bien son poste d’entraîneur de la JSK après près de deux mois seulement d’exercice.
Asma H. A.