CAN2015/Francisco Pascual Obama (ministre des Sports de la Guinée équatoriale) : «Il y aura 2 terrains d’entraînement pour les équipes logées à Mongomo»

Les échos en provenance de la Guinée équatoriale nous indiquent qu’il y a un retard flagrant dans les préparatifs «express» de la CAN 2015.

Le pays, à travers son comité d’organisation qui travaille en étroite collaboration avec la CAF, avait affirmé que tout allait être prêt le 7 de ce mois, les rapports en provenance de ce pays affirmaient qu’il y aurait un retard, qui ne serait pas important, selon les dires du ministre des Sports équato-guinéen, à savoir Francisco Pascual Obama Eyegue Asue, qui intervenait hier après-midi sur les ondes de RFI.

 

«Le pays est prêt à accueillir la CAN»

De Mongomo, où il réside visiblement ces jours-ci pour mettre la pression sur les différentes entreprises ayant pris des chantiers pour préparer la ville à accueillir ses hôtes, Pascual a rassuré les participants que tout a été mis en place pour accueillir les délégations. Il affirme même que tout est réglé, et il ne reste que quelques petits détails pour terminer les préparatifs : «Je peux vous confirmer qu’on est prêt à accueillir la CAN, il n’y a plus de préoccupations majeures, il reste juste des détails à Ebebiyin et Mongomo, ou on doit encore compléter les travaux dans les stades, je peux vous affirmer qu’à la date du 7 initialement arrêtée comme délai, tout sera prêt, les pelouses ont été déjà posées, les tribunes c’est en cours, il manque des détails, et vu le rythme, tout sera prêt, il n’y a pas lieu de s’inquiéter», a-t-il rassuré.

«Les pelouses ? On a fait confiance à un spécialiste»

A la question de savoir si les pelouses sont assez fortes pour supporter la succession des matches, d’autant qu’elles sont encore nouvelles, le ministre avoue qu’il fait confiance aux spécialistes qui ont choisi de leur conseiller le TIFWAY 419 : «Je ne suis pas un technicien, le spécialiste nous a demandé de choisir ce genre de pelouses. Il nous a assuré que ça va faire l’affaire», s’est-il contenté de dire.

 

«Pour l’entraînement, on laissera la CAF décider»

Les terrains d’entraînement constituent le problème majeure des entraîneurs, Gourcuff a encore une fois insisté sur ce point lors de son dernier point de presse, il redoute non seulement la qualité des pelouses, mais aussi leur disponibilité, d’autant qu’on parle de plus en plus de tirage au sort qui partagera le seul stade dont disposait la ville de Mongomo sur 4 teams, l’intervention du ministre hier a apporté du nouveau dans cette affaire, il affirme que les équipes de Mongomo, dont l’EN, disposeront de 2 terrains, le plus loin est situé à 15 kilomètres du centre-ville : «On n’a pas prévu de tirage au sort, en réalité, on n’a rien prévu, on laisse la CAF se charger de telles choses et des différents programmes, mais ce qu’il faut savoir, c’est que les équipes logées à Mongomo vont bénéficier de deux terrains plutôt qu’un, il y a en effet un terrain d’entraînement à une quinzaine de kilomètres de la ville, on verra tout ça avec la CAF.»

 

«Ça ne sera ni Paris, ni l’Espagne, mais tout le monde sera bien logé»

Le ministre des Sports s’est porté garant quant aux conditions d’hébergement des équipes dans les deux villes, notamment Mongomo dans laquelle il se trouvait au moment du coup de fil de RFI, il a même affirmé en direct qu’il était en train de prendre un sandwich dans un des hôtels réquisitionnés pour la CAN : «Pour la commission d’hébergement, tout va bien, au moment où je vous parle, je suis en train de prendre un sandwich à l’hôtel Mongomo, les conditions, ce n’est bien sûr pas Paris ni l’Espagne, mais ce sont des hôtels qui accueillent habituellement des personnalités de marque, et les équipes y seront bien logées, on a des hôtels bien classés pour que les équipes puissent être dans les meilleures conditions possibles, on n’a pas garanti à la CAF de réussir notre défi pour rien.»

 

«Une société de catering s’occupera de la restauration»

En plus de l’hébergement, la Guinée équatoriale sera appelée à nourrir tous ses invités, du moins mettre à leur disposition des endroits pour manger, le pays a pensé à ça selon le ministre : «Ce point on l’a pris en considération aussi, une société de catering s’occupera de la restauration.»

 

«En un mois et demi, on ne peut pas parler de cahier des charges»

Le bruit court concernant une éventuelle aide de la CAF pour ce pays qui s’est retrouvé face à un réel défi, en quoi consiste cette aide ? : «La CAF nous a demandé dans des conditions difficiles d’accueillir cette CAN, en 1 mois et demi on ne peut pas tout réussir, mais on a accepté, on a dit à la CAF on organisera mais on doit partager les responsabilités, on ne peut pas parler de cahier des charges, ce n’est pas une CAN normale, la CAF nous a dit je mets la pelouse à votre disposition, avec une société espagnole, de notre côté on a tout mis en œuvre, mais la CAF sait qu’elle ne peut pas exiger des choses à notre pays comme elle le fait avec des pays qui ont 4 ans en main pour se préparer.»

 

«Nos frontières sont ouvertes pour les supporters» 

Francisco Pascual Obama appelle les supporters de tous les pays à venir encourager leurs équipes, il dit que les frontières de son pays sont ouvertes, mais ne donne aucune garantie concernant la présence de ses compatriotes dans les stades : «Si les fans veulent venir, les frontières leur seront ouvertes, ce n’est pas le problème du gouvernement, nous espérons que les gens d’ici viennent voir les matches, mais on ne peut pas les obliger.»

Pour terminer le ministre local a affirmé que la sélection de son pays aura un entraîneur prochainement et que le plus important c’était de relever le défi de l’organisation, ne donnant aucune importance à la sélection qui reste sans entraîneur à quelques jours du début de la CAN.

S. M. A.

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