L’entraîneur en chef, officiellement confirmé dans son poste par la direction de la JSM Béjaïa, Hacène Hamouche, après avoir remercié le président Berkati pour sa confiance, estime qu’il n’a plus rien à prouver sur le terrain après avoir réussi à relever plusieurs défis auparavant, seul à la barre technique sans pour autant avoir la chance d’être confirmé dans son poste par le passé.

 Hamouche déclare qu’il est prêt à mener à bien sa mission jusqu’au bout en assurant le retour du club en L1 Mobilis. «Je remercie infiniment la direction pour sa confiance en me confiant officiellement la barre technique jusqu'à la fin de la saison. Je n’ai aucun problème pour diriger avec succès ma mission, j’ai réussi par le passé à relever les défis seul à la barre technique, mais sans avoir la chance par la suite de continuer mon travail avec l’ancienne  direction, après ma contribution dans l’opération de sauvetage. Je suis bien armé pour atteindre l’objectif assigné par la direction en remettant la JSM Béjaïa à la place qui lui sied parmi l’élite», a dit le coach providentiel de la JSM Béjaïa.

 

Il est passé au travail foncier.

La JSM Béjaïa, qui a choisi d’effectuer un stage bloqué d’une semaine at home, à juste titre, puisque l’équipe évolue dans de très bonnes conditions à l’hôtel Alloui, dans la commune balnéaire de Tichy (17 km du chef-lieu de la wilaya), l’hébergement étant assuré et le stade communal d’Aokas convient aux entraînement et il n’est pas loin du lieu de regroupement des Béjaouis et de son antre de l’Unité maghrébine, désormais à sa disposition seule après le départ du second club de la ville, le MOB. Cette situation permet au groupe dirigé d’une main de maître par l’entraîneur en chef, H. Hamouche, de se concentrer sur le travail en prévision du match de mise à jour de la 15^e journée de la L1 Mobilis, qui se profile à l’horizon, puisqu’il est programmé pour le 16 janvier au Khroub contre l’ASK, mach arrêté à cause des intempéries, pour rappel. En outre, pour entamer bien évidemment la seconde phase du championnat de L2 Mobilis, qu’il compte terminer sur le podium à la fin du parcours pour retrouver sa place parmi l’élite de la L1, qu’il n’aurait jamais dû quitter. Le coach de l’équipe, qui connaît très bien la maison étant un enfant du club en poste depuis des années déjà, à savoir H. Hamouche, a profité de la bonne ambiance qui règne dans le groupe pour augmenter la charge de travail dès hier. En effet, les  camarades de Belkaïd sont soumis à un travail foncier depuis avec du biquotidien au programme jusqu'à demain avant de réduire le volume de travail sensiblement les deux derniers jours du stage consacré au travail physique, pour rappel.

 

L’absence de sparring-partner, le seul hic

Le premier responsable de la barre de la JSM Béjaïa, H. Hamouche, aurait aimé remettre ses capés dans la compétition en programmant un match amical hier ou pour aujourd’hui, néanmoins l’absence de sparring-partner disponible est le hic en ce début de stage pour le driver JSMBiste : «J’aurais aimé disputer une joute amicale, mais en l’absence de clubs disponibles actuellement, on continuera à exécuter le programme de préparation tracé, sans matchs amicaux. Ceci dit, on continuera tout de même à chercher un adversaire.»

 

Bourecherouche a récupéré sa libération

Selon le site officiel de la JSM Béjaïa,  le demi-récupérateur, Khierredine Bourecherouche, libéré officiellement par le club sur décision de l’entraîneur H. Hamouche, qui a jugé utile de se passer de ses services, surtout que le transfuge du WAT n’est jamais arrivé à s’imposer sur l’échiquier de Fergani et même de Hamouche en se contentant d’un petit match en officiel, a concrétisé son divorce à l’amiable avec la direction en récupérant sa lettre de libération. Bourecherouche, en professionnel, a souhaité un bon parcours à son désormais ancien club, avec l’accession au bout.

 

Il signera un retour au bercail  à Tlemcen

Discipliné et très sérieux, le demi-récupérateur Bourecherouche ne compte pas baisser les bras après avoir raté son passage à la JSMB, il semble décidé à rebondir en signant un retour au bercail à Tlemcen, auprès du WAT avec lequel il compte relancer sa carrière.

 

Mebarki reprend et met fin à la polémique

Le dynamique axial de la JSMB, Soufiane Mebarki, le titulaire indiscutable dont l’absence prolongée a fait couler beaucoup d’encre, le donnant en rupture de banc et en exigeant son départ pur et simple du club, a réintégré le groupe hier le plus normalement du monde. Sa présence au sein du groupe est une preuve que celui-ci va honorer son contrat jusqu’au bout, d’autant plus que le staff technique compte sur lui pour le reste du parcours et que la direction ne compte nullement renforcer l’axe central de l’équipe dont il est l’un des titulaires.

 

Medane : «On ne va recruter pour le plaisir»

Le directeur sportif de la JSMB, Hakim Medane, que nous avons accosté hier devant le siège du club pour l’interroger sur l’opération recrutement, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. En guise de réponse, il dira : «Pour ne pas mentir à cette valeureuse famille de la JSMB, personnellement, je ne fais pas n’importe quoi dans le domaine du recrutement, mais que trouve-t-on sur le marché en cette période pour parler d’opération de recrutement, quel club est capable de lâcher son meilleur élément ? Soyons logique, on ne va tout de même pas recruter pour le plaisir, ce serai une perte d’argent inutile alors que le club en a besoin. Personnellement, je ne peux m’engager avec un joueur qui se contentera de chauffer le banc ou de produire le même rendement que les joueurs en place. C’est dire qu’on ne tournera pas le dos à un oiseau rare qui apportera le plus escompté pour la phase retour, celui là, on ne va pas le rater, croyez-moi.»

Chekal Lyes