Alors qu’il est l’un des hommes forts de son club, l’international algérien, Ryad Mahrez, a dû quitter Leicester City afin de répondre à la convocation pour la CAN, après avoir été retenu par le sélectionneur national Christian Gourcuff. Le club, qui évolue en Premier League, devra aussi se débrouiller sans l’international ghanéen, Jeff Schlupp, qui a déclaré forfait pour blessure et n’a pas été retenu par son sélectionneur Avram Grant. Nigel Pearson, dans une interview accordée à Leicester Mercury, a demandé à ses joueurs de se tenir prêts pour la reprise, car le club se trouve en zone rouge et risque de se retrouver en deuxième division l’an prochain : «Mon message pour eux est de revenir en forme et dans de bonnes conditions afin de reprendre avec le club.» Il a ensuite expliqué son inquiétude : «J’ai parlé la dernière fois à un agent qui travaille en France et là-bas aussi ils ont beaucoup de joueurs qui sont partis pour la CAN ; il m’avait prévenu que le problème n’était pas seulement qu’ils seraient absents pour un mois, mais qui leur fallait un mois de plus pour récupérer.» Et d’ajouter : «Ce n’est pas seulement le fait qu’ils soient loin, mais ils vont jouer dans un climat différent ; les techniques d’entraînement seront aussi différentes du football anglais. Avec mon expérience dans le passé, lorsqu’un joueur part pendant un moment, il revient très léthargique et ne donne pas toujours ce que l’on attend de lui.» Le coach du club anglais attend donc que l’international algérien, Riyad Mahrez, revienne en pleine forme afin de reprendre son poste de milieu de terrain à Leicester City et ainsi aider l’équipe à s’éloigner de la zone rouge. «Je ne peux pas les empêcher d’aller à la CAN, je suis juste déçu, car ils sont importants pour nous, mais ils sont dans l’obligation d’y répondre. Ils doivent être prêts à revenir et faire du bon travail pour nous», a déclaré Pearson, avant d’ajouter : «J’ai toujours été un grand partisan des joueurs qui défendent les couleurs de leur pays, mais ils ont besoin de reconnaître qui paie leurs salaires… Je suppose que la plupart des entraîneurs seront d’accord avec moi.»
M. K.