Quel regard portez-vous sur la prestation de l’Algérie à Tunis ?
On a vu deux visages. L’un en première mi-temps où on a bien maîtrisé le jeu, on a même joué facile et on a conservé le ballon, même si on a raté beaucoup de passes au milieu et en défense. L’autre visage en seconde période a été, en revanche, moins reluisant. Mais cela s’expliquait un peu par le fait d’avoir joué à dix et que beaucoup de changements de joueurs aient été opérés, ce n’est plus la même équipe dans ce cas.
Est-ce que les Verts vous ont rassuré avant de rallier la Guinée équatoriale ?
Ce n’était qu’un match amical, ce n’est pas une référence pour la CAN, mais il faut en jouer quand même pour préparer un tel tournoi. J’aurais préféré qu’on livre plus d’une joute amicale, mais on va s’en contenter. Le vrai visage de la sélection, on le verra durant la CAN.
Accrocher la Tunisie à Radès, là où des équipes comme l’Egypte et le Sénégal ont souffert, reste valorisant, non ?
Entièrement d’accord. Attention, les Tunisiens ne sont pas faciles à manœuvrer, ils sont costauds ! Surtout en défense. Quand on voit les matches qu’ils ont joués, on se rend compte qu’ils n’ont pas encaissé beaucoup de buts. La Tunisie a une très belle sélection composée de joueurs évoluant à l’étranger et de locaux.
Comment voyez-vous les Verts durant la CAN ?
A en juger les médias, locaux et internationaux, on voit l’Algérie en finale de la CAN. Moi, je suis persuadé qu’on va réussir une très belle Coupe d’Afrique ?
Et la gagner…
La CAN est une compétition particulière où beaucoup de paramètres entrent en jeu. Il faudra gérer match par match. Il sera essentiel de gagner le premier match car il est très important pour la confiance du groupe. Après, arrivés en quart de finale, on se retrouve à deux matches de la finale. Puis, en finale, tout reste possible.
Quelle nouveauté attendre de cette CAN ?
De mon point de vue, il ne faut pas écarter les surprises, ce ne sera d’ailleurs pas une nouveauté. En 2012, personne n’attendait la Zambie, qui est quand même allée en finale et a remporté le tournoi. Il y a aussi l’exemple du Burkina Faso, que personne n’attendait, mais qui s’est hissé jusqu’en finale.
Quels seront nos plus sérieux rivaux en Guinée équatoriale ?
Comme de tradition, il faudra compter avec les ténors habituels de cette compétition, à savoir la Côte d’Ivoire, qui court derrière ce titre depuis des années, ainsi que le Cameroun et le Ghana.
H. D.