«Le voyage n’était pas trop fatigant»
Si les joueurs étaient un peu rapides et ont pu prendre leurs places dans le bus, le coach national, fidèle à son calme, a pris son temps pour retrouver le tarmac. Ce qui nous a permis de l’accoster avant qu’il atteigne la porte du bus. On lui a posé nos questions et il a commencé par nous parler des conditions du voyage. Contrairement par exemple au voyage au Malawi quand il s’est plaint de la fatigue, cette fois-ci, il a plutôt apprécié : «Tout s’est bien passé, on est très bien arrivés, le voyage s’est biens passé, je crois, on ne s’est pas trop fatigués.»
«L’Afsud ? On verra ça demain»
Pour ce qui est de l’Afrique du Sud, le match le plus important de ce premier tour aux yeux du coach, il paraît qu’il a mis les mains sur les points sensibles qui pourraient nous permettre de battre cette sélection. A la question de savoir son avis sur les dernières prestations des Bafana Bafana qui ont craché le feu notamment contre le Mali, le coach rassure : «Je connais l’Afrique du sud, j’ai tout regardé de cette équipe, j’ai pris le temps de les voir jouer, et je crois qu’on aura encore quelques jours pour les voir à l’œuvre et visionner leurs vidéos. On verra ça lundi.»
«Cedric a remplacé Zema, pour les autres on attendra»
Concernant les blessures qui sont venues gêner quelque peu l’équipe dans sa préparation et son évolution, Gourcuff fait son bilan : «Zemmamouche ne pouvait pas récupérer, alors on l’a remplacé par Cedric. Il reste encore des cas avec lesquels il faut être très patients. Pour Halliche, on préfère attendre, on décidera dans 48 heures.»
«Je vais enfin découvrir les conditions de travail ici»
Pour ce qui est de la plus grande de ses inquiétudes, à savoir les conditions de travail à Mongomo, Gourcuff ne lâche pas prise. Il avoue qu’il s’impatiente de voir le programme et de constater les conditions dans lesquelles il va travailler. «Maintenant que je suis arrivé ici, je vais enfin découvrir cette ville et ses conditions de travail ; j’espère que tout sera comme on l’espérait», a-t-il conclu.
S. M. A.
«Halliche, on décidera dans deux jours»