Après une première séance effectuée à Oyala la veille, cette fois l’EN s’est exercée sur le terrain municipal de la ville de Mongomo, qui est très proche du lieu d’hébergement de l’EN, puisque les Verts n’ont eu besoin que de 5 minutes pour arriver à destination après avoir quitté l’hôtel Akoakam peu avant 10h30.
Après l’effort…
Censée être une séance de récupération et de décrassage, la première séance qui a eu lieu vendredi à Oyala aura été très, très chargée puisque les joueurs ont été soumis à un travail assez soutenu, il ont travaillé pendant presque 2 heures, à la grande surprise des présents, et c’est donc tout logiquement que le driver des Fennecs baisse un peu le rythme à l’occasion de la séance d’hier matin.
Certes, les exercices ont duré près d’une heure et demie de temps, mais cette fois et contrairement à la veille, les exercices étaient très légers, les joueurs ont bien répondu la veille et avaient plus que besoin de cette baisse de rythme à quelques encablures du match face aux Bafana Bafana, le travail a commencé par un léger échauffement, avant que le groupe ne soit scindé en deux, pour donner lieu à un match d’application, à travers lequel le coach a essayé plusieurs variantes, histoire de s’assurer que la machine est huilée quelles que soient les pièces utilisées, puisque les Cadamuro, Taïder et Belfodil ont eu la chance de jouer avec les titulaires par moments dans ce match, chose qui nous renseigne sur les intentions du coach.
L’heure approche
Ayant bouclé avec succès les différentes étapes de sa préparation, Gourcuff est passée hier à la stabilisation de son effectif, finis les bobos physiques, place à la concentration, et le travail minutieux, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il avait annoncé quelques seconde après son arrivée ici, qu’il attendra pour Halliche jusqu’à hier, il savait que la séance à Oyala et celle de l’Estadio Municipal allaient être les derniers vrais tests pour son groupe et pour certains joueurs souffrant de problèmes physiques, d’ailleurs le doute a été complètement chassé hier, en voyant tous les blessés s’exercer le plus normalement un monde, malgré le risque qu’il y avait avec la pelouse pas trop reluisante du stade municipal de Mongomo.
Liberté
Après le match d’application, le coach a fait travailler ses deux compartiments offensifs et défensifs, avec des exercices pour parfaire les coups de pied arrêtés, avant que la plupart des joueurs ne disparaissent, la plupart s’est dirigée vers le banc de touche, certains pour recevoir des soins, d’autres pour faire des étirements, alors qu’une partie a juste préféré éviter les rayons brûlants du soleil, au moment ou d’autres ont préféré continuer le travail, devant les buts, et ce pendant 20 minutes, avant que le coach ne siffle la fin de la séance à 12h20, expédiant les joueurs dans leurs chambres, pour pouvoir profiter ensuite à lui seul du terrain pour faire un peu de sport.
S. M. A.
La pelouse de l’Estadio constituait un grand risque
Les Verts s’en sortent indemnes !
L’entraîneur national n’a pas trop chargé sa séance d’hier, il s’agissait de l’avant-dernière séance d’entraînement avant le premier match de la CAN, et le coach se devait de préserver la fraîcheur de ses joueurs, chose qui explique peut-être la charge minimum à laquelle il a soumis ses poulains.
Ceci dit, celle-ci n’est pas la seule raison, puisque même la pelouse du stade municipal était dans un état lamentable.
Epaisse et mal taillée, on avait du mal à voir les pieds des joueurs lorsqu’ils se mettaient debout sur ce gazon, certes vert mais mal entretenu, cela n’a pas empêché Gourcuff à y programmer une séance d’entraînement, et même un match d’application, mais cela était très risqué surtout pour des joueurs qui risquaient une rechute à l’image de Ghoulam et Halliche, ces deux joueurs ont des bobos musculaires qui peuvent se déclarer à n’importe quelle seconde, mais fort heureusement, les deux éléments ont fait très attention, et se sont exercés avec le reste de leurs coéquipiers, et la pelouse n’aura pas fait de dégâts.
Gourcuff, qui avait émis des craintes concernant les conditions de travail ici à Mongomo bien avant d’y arriver, redoutait beaucoup la qualité des stades d’entraînement et il avait raison, mais malgré ça, le stade d’Oyala aura été la belle surprise de cette CAN avec une pelouse presque irréprochable, et qui aura permis au Breton de travailler dans celle qui sera la dernière vraie séance d’entraînement chargée avant le premier match contre l’Afrique du Sud.
S. M. A.