Les critiques ne l’ont, pourtant, pas épargné. Plusieurs analystes avaient avant le match affiché leurs appréhensions concernant la titularisation de Mbolhi et avaient recommandé de donner la chance aux Doukha et autres Zemmamouche compte tenu que le portier n°1 de l’EN manquait de compétition, chose qui est vraie. Cependant, Mbolhi a montré qu’il était le vrai parton dans les bois de la sélection algérienne et cela en dépit de son manque de compétition. Dans le match, il a donné de l’assurance à l’équipe après des arrêts décisifs en première période. Malgré la domination des Sud-Africains, la main ferme de Mbolhi n’a pas tremblé et permis aux Algériens de prendre confiance au fil des minutes. La première intervention du gardien algérien a été enregistrée à la 24’ sur un tir puissant des 20 m qu’il a dévié du bout des doigts pour voir la balle heurter la transversale. Il faut dire que s’il n’avait pas touché la balle, elle aurait terminé sa course au fond des filets. Cette action l’a mis lui aussi en confiance pour s’interposer en l’espace de deux minutes sur des actions plus que dangereuses. En effet, à la 42’, il réussira un sauvetage incroyable dans la surface après une erreur de Halliche en chipant la balle des pieds de l’attaquant dans les six mètres qui n’y a rien compris en se voyant subtiliser la balle. Une minute plus tard, Mbolhi s’imposera une nouvelle fois sur un tir à bout portant alors que la défense et particulièrement Bentaleb étaient complètement à l’ouest. Permettant à l’Algérie de finir la première période sur le score de 0 à 0. Le gardien de but a prouvé toute sa valeur et donnera l’occasion au coach d’apporter les correctifs nécessaires pour la seconde période. Le but encaissé à la 51’ est de la responsabilité de la défense et Mbolhi n’a rien à se reprocher sur cette action où il ne pouvait absolument rien puisque c’est les défenseurs qui ont été ridiculisés avec des passes dans un mouchoir de poche. Avec une telle prestation, il est clair qu’il y a de quoi être rassuré et l’entraîneur sait désormais qu’il n’a aucune crainte à avoir pour son gardien de but.
R. H.