Le latéral droit de L’EN revient sur la qualification de l’équipe pour les quarts de finale et aborde le match face aux Eléphants durant lequel il s’attend à un défi physique intense. Il parle aussi de sa situation et se montre prêt si le coach veut faire appel à lui.

L’équipe nationale a brillamment arraché sa qualification pour la suite du parcours. Qu’en pensez-vous ?
Je trouve que notre qualification est amplement méritée, car ce n’est pas du tout facile de mettre deux buts à cette équipe du Sénégal et sans prendre le moindre but. Tactiquement, on a très bien respecté les consignes du coach. On était vraiment tous très contents et rassurés mentalement surtout après la défaite face au Ghana qui nous avait fait vraiment très mal et qui nous est restée un petit peu en travers de la gorge. Dieu merci, la compétition nous a donné la chance de nous rattraper trois jours plus tard et c’est ce qu’on a réussi à faire. Donc, on est très contents.
N’avez-vous pas ressenti un peu de pression après la défaite du Ghana ?
Non, pas de pression. On savait même avant de commencer la CAN que ça allait être très dur. Avec les joueurs, on a fait une réunion et on s’est dit que ça allait être difficile et qu’il ne fallait pas penser. Ce n’est pas parce que les gens autour de cette compétition nous mettaient favoris et ont pensé qu’on allait être qualifiés au bout de deux matchs. On savait très bien que ça allait être compliqué. Dieu merci, on est qualifiés maintenant, c’est le plus important.
Quel a été le discours du coach après la qualification ?
Bien sûr, il a été très content tout en relativisant, car avec l’équipe dont on dispose on aurait été vraiment dégoûtés si on était rentrés à la maison au bout du premier tour. C’est maintenant que la compétition commence pour nous. On prépare bien ce match et on fera le nécessaire.
Maintenant, se profile le quart de final face à la Côte d’Ivoire. Comment se présente ce match ?
Il sera très difficile encore une fois. Il n’y a pas de matchs faciles dans cette compétition. Pour notre part, on le prépare très sereinement. On se concentre surtout pour qu’on puisse améliorer les petits déchets qu’on a, mais tout en restant solidaires entre nous. On est assez confiants et on va tout donner pour passer ce tour. On sait que ce sera très physique. La Côte d’Ivoire est une équipe qui reste costaude à l’image du Sénégal. Maintenant, si on respecte les consignes du coach sur le plan tactique et qu’on applique les consignes tactiquement parlant en mettant en avant nos qualités techniques, offensives et nos qualités de solidarité qui sont connues par tout le monde, je pense que ça se passera bien. La balle est dans notre camp.
Quelle est l’ambition du groupe ?
L’ambition de l’équipe, elle n’a pas changé. On veut aller le plus loin possible dans cette compétition.
Pensez-vous que l’équipe peut triompher ?
Oui, je pense. On a vraiment une équipe de qualité, qui peut aller au bout. On en est conscients. Maintenant, c’est à nous de tout faire pour y arriver.
Sur un plan personnel, vous êtes la doublure d’Aïssa Mandi, comment gérez-vous ce statut ?
Pour le moment, c’est Aïssa qui joue et je suis très content pour lui. En plus, il arrive à faire de bons matchs. Pour ma part, je viens juste d’arriver, je suis jeune et tout nouveau. Donc, c’est à moi de montrer au coach ce que je vaux aux entraînements. Il faut que je lui montre que je mérite de jouer. Je m’entraîne comme si c’était moi qui allais jouer à chaque match, et ce, pour répondre présent si le coach décide de faire appel à moi.