Les revoilà Algériens et Ivoiriens face à face, 2 ans après leur dernière rencontre qui s’était soldée sur un nul 2-2, un match que Halliche et consorts ne sont pas prêt d’oublier et qu’ils feront tout pour faire oublier car il y a deux ans l’EN avait quitté à la fin de la partie la compétition, ce qui ne doit pas être le cas aujourd’hui du moins c’est ce qu’espère le public algérien qui croit dur comme fer en l’étoile de cette équipe.

Le match héroïque contre le Sénégal a montré que l’EN peut rebondir malgré un échec, car la défaite du Ghana avait quelque peu fait douter le groupe, mais finalement Gourcuff s’est bien rattrapé contre les Sénégalais, il s’est même chargé de les envoyer en enfer, et prendre la 2^e place qui les a mis contre la redoutable équipe de la Côte d’Ivoire.

 

Pénaliser Gervinho, c’est bien occuper les espaces

L’EN est appelée à montrer que la victoire arrachée contre le Sénégal n’était pas un hasard, et pour ce faire, le groupe est appelé à bien négocier les 4 jours séparant les deux rencontres, où un grand travail de récupération a été fait, et le résultat est sans doute satisfaisant puisque cette mini trêve, dans une telle compétition, a même permis à Slimani par exemple de revenir et de s’exercer alors qu’il n’arrivait même pas à le faire à la veille du dernier match. Même Brahimi a pu retravailler et reprendre son souffle, ce qui va lui permettre d’être au top ce soir, car sa mission et celle de tous ses coéquipiers ne va pas être facile face à une équipe sachant allier force physique, mentale et même technique, et qui a montré contre le Cameroun des choses nouvelles, qui doivent être prises en considérations, au même titre que le retour de Gervinho qui a mis toute l’équipe sur ses gardes.

 

Porteur du ballon

Contre le Cameroun, la Côte d’Ivoire a choisi d’être un peu trop défensive, mais cela ne les a pas empêchés d’inquiéter leurs vis-a-vis en attaque, en enclenchant des contres mais aussi en tirant de loin ; c’est- d’ailleurs sur une frappe lointaine que la lumière est venue, lorsque Gradel a profité des largesses laissées par la défense de zone camerounaise pour placer sa frappe et envoyer son équipe au paradis et dompter des Lions peu efficaces et totalement perdus. Cet exercice de frappes lointaines a été travaillé par Renard et il n’est pas à écarter qu’il soit l’une de ses armes aujourd’hui, d’autant qu’il connaît bien l’EN et sait s’il a une chance de surprendre l’EN et surtout Mbolhi. C’est pour ça que le rôle de Taïder, de Bentaleb et même des joueurs de couloirs sera non seulement de récupérer des ballons, mais aussi de presser son porteur, un joueur comme Gervinho à titre d’exemple  risque d’être trés dangereux en venant de loin. Les instructions seront les mêmes que celles que nos joueurs avaient reçues à la veille du match contre l’Afrique du Sud lorsque le coach avait demandé qu’on empêche les attaquants Bafana Bafana de prendre de la vitesse, en les pressant et occupant bien les espaces, cela pourrait régler beaucoup de problèmes mais aussi ça risque de fatiguer un peu nos joueurs, d’où là aussi l’importance du travail de récupération effectué avant ce match, grâce notamment à des conditions très favorables que celles qu’offre le somptueux Sofitel de Sipopo.  

La bataille va donc une nouvelle fois être physique et rude, et l’EN puisera forcément dans son jus pour presser Yaya Touré et Consorts, après pour gagner, Soudani et les autres fantastiques se chargeront du reste.

S. M. A.