Le meneur de jeu de l’EN et du FC Porto n’a pas pu trouver le chemin de la sortie du terrain, il est resté longtemps à tourner dans le vide sur le gazon après le coup du sifflet final, tout en gardant la tête baissée, tantôt donnant un pointu au gazon, et parfois poussant un cri de rage qui en dit long sur la déception laissée par cette défaite «bête» de l’EN contre une très modeste mais très expérimentée équipe ivoirienne, le joueur a vu une dizaine de personnes venir le consoler, y compris, Bony le bourreau ivoirien de l’EN, mais rien à faire, le coup violent a été déjà reçu, pas facile d’oublier.
Même durant la soirée, et selon les proches de l’EN, le joueur arrivait à peine à s’exprimer et a préféré rester isolé, une situation qu’on peut expliquer par son rendement mi-figue, mi-raisin dans cette compétition depuis son coup d’envoi où il n’aura été que l’ombre de lui-même lui duquel on attendait beaucoup de belles choses, dans la continuité de son Mondial et de son début de saison à Porto.
Hier au moment du départ des Verts, Brahimi affichait encore une grise mine, et ce qui est sûr, c’est qu’il aura du mal à se débarrasser de ce cauchemar qu’aura été cette CAN 2015.
S. M. A.