Après 23 ans, Ivoiriens et Ghanéens, deux grandes nations du football africain, se retrouvent pour animer la finale de la CAN 2015, les Oranges pour confirmer leur victoire de 1992 et les Black Stars pour une revanche !

Il est vrai que le GHANA attend ce sacre qui le fuit depuis 1982 en LIBYE, malgré une régularité dans la performance impressionnante depuis 2008 avec 5 présences  consécutives dans le carré d’as, ce qui prouve la compétitivité de ce football.

De son côté, la Côte d’Ivoire en est à sa 3^e finale depuis 2006, si face à l’EGYPTE à domicile les Ivoiriens n’avaient aucune chance, en 2010, ils ont été surpris par une ZAMBIE sortie de nulle part, conduite d’ailleurs par son actuel coach, tiens donc !

Pour cette édition, version équato-guinéenne, les deux équipes partent à  chances égales  tellement leur niveau se rapproche, leur parcours est pratiquement similaire, un premier tour difficile, un rendement pas convaincant, mais une 1^re place de leurs groupes respectifs, un deuxième tour maîtrisé et une montée en régime fort remarquable, deux victoires et six buts marqués.

Si le Ghana compte sur un collectif bien huilé, ses individualités peuvent faire la différence à tout moment, GYAN, ANDRE AYEW, APPIAH mais surtout ATSU sont redoutables dans les transitions offensives. La Côte d’Ivoire est plus un ensemble d’individualités au service du collectif, les YAYA TOURE, GERVINHO, BONY et GRADEL acceptent de jouer parfois à contre-nature pour l’intérêt de l’équipe, ce que le coach a merveilleusement bien réussi.

Dans un tournoi d’un niveau technique en dessous de la moyenne et qui ne restera pas dans les annales du football africain, le vainqueur aura tous les honneurs, moins le mérite, car il n’aura pas été vraiment le plus fort, mais juste le moins mauvais. Alors, pour qui sonne le glas !

L. K.