Arrivé avant-hier à 20h à l’aéroport international d’Alger en provenance de Paris, l’entraîneur de la JSK n’a pas été autorisé à fouler le sol algérien faute de visa en cours de validité. Son visa a expiré, en effet, le 27 janvier dernier, mais il ne l’a pas renouvelé depuis, ce qui lui a valu d’être refoulé à son retour de France où il a passé deux jours auprès de sa famille. La mésaventure vécue par Wallemme prouve encore une fois que rien ne va dans la direction kabyle. L’entraîneur français a pourtant informé ses responsables de la date de l’expiration de son visa, mais pour des raisons qu’on ignore, ces derniers n’ont rien fait pour régler son cas.
La nuit à l’aéroport
Faute de visa en cours de validité, l’entraîneur Jean-Guy Wallemme a été contraint de passer la nuit de lundi à mardi à l’aéroport Houari Boumediene. Il a demandé à ses responsables d’intervenir pour régler son problème, mais en vain. Il a pris son mal en patience, en souhaitant que son calvaire prenne fin dans la journée, mais malgré l’intervention de la direction de la JSK, il n’a pas été autorisé à fouler le sol algérien.
Il est retourné hier après-midi en France
Ne pouvant pas fouler le territoire algérien sans un visa en cours de validité, l’entraîneur Wallemme a été obligé de retourner en France dans l’après-midi d’hier pour se faire établir un visa avant de prendre un autre vol à destination d’Alger. Il aurait reçu des garanties pour avoir son visa d’entrée en Algérie aujourd’hui. Il a passé près de 24 heures à l’aéroport Houari Boumediene avant que ses responsables ne lui disent que la seule option qui lui reste est de retourner en France. Jamais un entraîneur d’un club de Ligue 1 n’a vécu une telle mésaventure avant lui.
Le document que lui a remis la JSK
Ayant saisi la direction de la JSK quelques jours seulement après la signature de son contrat sur la nécessite de régler sa situation avant la fin du mois de janvier, l’entraîneur Jean-Guy Wallemme a été rassuré par ses responsables. Ils lui ont remis un document qui, selon eux, lui permettra de quitter ou de fouler le territoire algérien sans aucun problème. C’est ainsi qu’il a décidé de rentrer chez lui après le match disputé vendredi dernier à Chlef face à l’équipe locale pour rendre visite à sa famille. Il savait parfaitement que son visa avait expiré le 27 janvier dernier, mais il pensait qu’avec le document que lui avait remis un responsable kabyle, il ne serait confronté à aucun problème à son retour de Paris. Malheureusement pour lui, il n’a pas été autorisé à fouler le territoire algérien. On se demande si le président Hannachi prendra les décisions qui s’imposent ou tentera de minimiser la gravité de cette affaire.
Attendu aujourd’hui à Tizi
Selon une source digne de foi, l’entraîneur Wallemme pourrait regagner la ville de Tizi Ouzou cet après-midi. Il aurait reçu des assurances pour qu’il se fasse établir son visa d’entrée en Algérie dans la journée d’aujourd’hui avant qu’il ne prenne un vol à destination d’Alger. Ce n’est pas sûr qu’il vienne aujourd’hui, mais un responsable kabyle que nous avons eu hier au téléphone nous a confié que Wallemme sera en principe aujourd’hui à Tizi Ouzou.
Labane et Hamenad assurent la préparation
La mésaventure vécue par Wallemme aurait eu des répercussions négatives sur l’équipe s’il n’y avait pas le duo Labane-Hamenad.
L’entraîneur adjoint Driss Labane et l’entraîneur des gardiens Omar Hamenad ont déjà assuré l’intérim pendant plusieurs jours après la démission forcée de François Ciccolini. Ils avaient obtenu de bons résultats à la fin de la phase aller et ils font de leur mieux pour bien préparer l’équipe en prévision de sa rencontre face au NAHD. Heureusement qu’ils sont là, sinon l’équipe se serait retrouvé sans entraîneur à quelques jours seulement d’un match important face au premier relégable. Dans le meilleur des cas, Wallemme reprendra du service ce jeudi, s’il parvient bien sûr à avoir son visa d’entrée en Algérie aujourd’hui. Il est temps que la direction prenne les choses au sérieux, car avec la mésaventure vécue par Wallemme à l’aéroport d’Alger, c’est l’image du club qui prend un sérieux coup.
N. Boumali
Ce que prévoit la loi pour les travailleurs étrangers
La mésaventure vécue par Jean-Guy Wallemme à l’aéroport international d’Alger a étonné plus d’un. Les supporters kabyles ne comprennent pas comment leur entraîneur qui a débuté sa mission avec l’équipe dès la reprise du championnat se retrouve confronté à cette situation. En principe, lorsqu’un entraîneur étranger arrive dans un club, il demande un permis de travail à la wilaya (service des étrangers), en présentant bien sûr son contrat de travail, il sera orienté ensuite vers la sûreté de daïra compétente où un récépissé lui sera délivré en attendant qu’une attestation de résidence lui soit remise, mais le concerné doit présenter les pièces nécessaires dont un visa de travail. Mais avec le récépissé, il peut quitt le territoire algérien et revenir quand il veut.
N. B.