La question de la venue de Nabil Fekir en sélection nationale commence vraiment à interpeller tout le monde puisqu’on assiste chaque jour à un nouveau rebondissement. Comme on le rapportait dans notre édition d’hier, le joueur serait dans les plans de Didier Deschamps pour la rencontre de mars face au Brésil. Cependant, le joueur ne s’est toujours pas décidé et voit la pression monter de toutes parts car d’un côté, l’Algérie le veut absolument et de l’autre les Français exercent une grosse pression pour qu’il porte le maillot bleu. Interrogé par beIN Sports, le père du joueur, Mohamed Fekir, a confié que pour le moment, il n’a toujours pas parlé avec le président de la FAF, Mohamed Raouraoua : «Lors de ma rencontre avec Raouraoua il y a quelques semaines, il m'avait promis de discuter avec Nabil une fois la CAN terminée, mais rien de cela n'est encore arrivé.» Une sortie qui a le mérite de mettre la balle et la pression du côté de l’instance de Dély Ibrahim appelée à vite se bouger pour ne pas perdre ce joueur de talent.
«Ce n’est pas à moi de le convaincre, c’est à la FAF de le faire»
Lorsqu’il a été interrogé sur le rôle qu’il joue auprès de son fils et sur ses intentions de le pousser à choisir, le concerné a répondu directement : «Si ça ne tenait qu'à moi, Nabil serait déjà sous les couleurs de l'Algérie, mais je ne peux rien lui imposer. Il a appartient à la FAF de le convaincre de porter le maillot de son pays d'origine.» Par cette sortie, le père du joueur laisse donc le champ libre à son fils pour choisir quelle nation représenter dans sa carrière internationale. Désormais, il appartient à la FAF et au joueur de s’asseoir autour d’une table et de sceller définitivement l’accord pour que le numéro 18 lyonnais vienne renforcer les rangs de la sélection.
I. Z.