Le Nasr d’Hussein Dey entame une nouvelle ère avec l’arrivée de Meziane Ighil à la barre technique. Avant-dernier au classement général, le Nasr d’Hussein Dey est plus que jamais menacé de relégation.

Le départ précipité d’Hugo Broos et l’arrivée de Meziane Ighil sont perçus par le Tout-Hussein Dey comme un nouveau départ en cette dernière ligne droite du championnat. Ighil connaît mieux que quiconque la maison en jaune et rouge pour y avoir vécu de très longues années, en tant que joueur d’abord, d’entraîneur et de président ensuite. Il revient aux affaires «parce que c’est une question de conscience, de devoir. Il me fallait revenir, c’est l’appel du cœur, je ne pouvais pas dire non», dit-il. Lui, l’enfant du club, devenu par la force de l’âge et des années son père, ne pouvait donc se dérober à cette mission. Et cette mission consiste à extraire le club des profondeurs du classement, le hisser vers une zone moins dangereuse. En un mot, lui éviter la relégation. Ce qui est loin, très loin d’être acquis, mais si la mission est difficile, elle n’est pas impossible quand même. Pour ce faire, le nouveau coach va instaurer une certaine discipline dans le groupe sans pour autant en chambouler sa sociométrie. Les écarts dans la vie du groupe ne seront pas tolérés, voire même bannis, le respect de la stabilité et la sérénité du groupe sont les points fondamentaux sur lesquels doit reposer maintenant le groupe sang et or. Viendront ensuite des aménagements technico-tactiques qui devraient faire avancer la machine. Il faut croire à ce sujet que certains joueurs doivent montrer tout ce qu’ils ont dans les tripes pour espérer figurer dans le onze. L’opération sauvetage commence déjà par le match de samedi prochain à l’occasion de la venue du Mouloudia d’Oran.

 

Battre le MCO, c’est vital

En recevant les Hamraoua, les Sang et Or savent que ce match est certainement un des plus importants de la saison. Quinzième au classement, pas encore lâché par le peloton, le Nasria ne doit cependant pas céder le moindre point désormais. A dix journées de la fin du championnat, soit trente points à prendre, ce qui constitue un capital non négligeable qu’il faudra accaparer, faute de quoi… Samedi donc il va falloir se mesurer au troisième du classement, un match très compliqué. Pour ce faire, le onze ne devrait pas connaître trop de changements. Ghalem reste dans les buts, la défense aussi ne devrait être chamboulée, on reste à quatre derrière ; dans l’entrejeu aussi Ighil ne devrait pas apporter des changements dans le positionnement de ses hommes. Ils seront trois, dont un en position de sentinelle. Devant, trois autres joueurs, certainement les mêmes que ceux qui ont affronté le DRBT en coupe d’Algérie. Sauver le club de la relégation ne sera pas une mince affaire, il incombe aussi aux joueurs de mettre du leur. Ceux-ci, sérieusement secoués par leurs propres supporters la semaine dernière, vont devoir mettre les bouchées doubles afin de prendre le maximum de points avant qu’il ne soit trop tard.

M. M.   

Khellaf, le cœur en plus

S’il y a un joueur qui a brillé lors de la rencontre de coupe NAHD-DRBT, c’est bien le latéral gauche Oussama Khellaf. Auteur d’une prestation de tout premier ordre, Khellaf aura fait taire ses détracteurs. Très bon défensivement, comme dans la relance, il a assuré derrière en contrant très haut les assauts adverses pour lancer par la suite des contres avec ses attaquants. Servant de point d’appui pour les hommes du milieu, comme pour ceux de l’attaque, Khellaf a été tout simplement excellent. Ce garçon, qui est souvent critiqué à tort, a une fois de plus montré qu’il reste quand même un pion essentiel dans le onze nahdiste.

M. M.