Hocine Yahi, l’ancien international du CRB, va s’essayer au métier de consultant sur une chaîne qatarie. Sur place, il pourrait répondre favorablement à quelques clubs du Golfe qui souhaitent le recruter comme entraîneur.

On croit savoir que vous allez débuter comme consultant sur la chaîne Al-Kass Sport Channel, la chaîne de télévision qatarie, le confirmez-vous ?

Oui, c’est exact. Pour le moment, je n’ai pas signé de contrat avec cette chaîne qatarie, mais j’ai été invité pour commenter le match de championnat de Ligue 1 Mobilis entre l’ES Sétif et le MO Béjaïa, l’affiche de la prochaine journée qui se jouera samedi prochain.

Comment les contacts ont-ils été noués ?

C’est un responsable de cette chaîne qui m’a invité, moi et Salah Assad. Comme je suis sans club en ce moment, j’ai estimé que c’est une bonne chose puisque je reste dans mon domaine.

C’est une première pour vous…

J’avais déjà fait ça avec Nessma TV, mais ce sera la première fois au Qatar. C’est un métier qui est un peu à la mode. Pour moi, c’est un honneur d’être invité, c’est toujours bien aussi de poursuivre dans son domaine. A partir de là, on ne reste pas loin du terrain. On commente les matches et on se sent un peu dedans.

Sans vous demander un chiffre, n’y a-t-il pas une motivation financière aussi qui incite à exercer le métier de consultant ?

Tout travail mérite salaire, dit l’adage. Cela me semble naturel de rémunérer la chose, surtout de notre temps. Cela étant dit, sincèrement, ce n’est pas l’argent qui m’intéresse beaucoup, personnellement. Ma passion est sur le terrain, c’est là où j’ai mes repères et c’est là que je m’épanouis. Ce qui me réjouit également, c’est l’honneur de l’invitation.

Vous serez avec qui sur le plateau ?

Je serai aux côtés de Salah Assad, incha Allah. J’espère qu’on constituera un bon duo sur le plateau, en répondant à l’attente des téléspectateurs. Si vous le permettez, j’ai envie d’ajouter une chose qui me tient à cœur.

Allez-y…

J’ai l’impression qu’il y a un manque de reconnaissance dans notre pays. On est peut-être un plus respectés à l’étranger. Je précise d’emblée que je ne parle pas de la fonction de consultant, loin de là. Il a quatre mois, j’ai été sollicité par la Direction technique nationale. J’ai répondu à la convocation, on a longuement discuté sur la mission qu’on me proposait et qui consistait à prendre en charge la sélection nationale des U20. Depuis, je n’ai eu aucune suite.

Nul n’est prophète en son pays, dit l’adage…

Oui, apparemment, et c’est peut-être ce qui va me décider à répondre aux sollicitations de quelques clubs du Golfe qui veulent m’engager. J’ai pas mal de contacts là-bas, je vais peut-être donner une suite favorable à l’un d’eux.

H. D.