Le président Hannachi était dans tous ses états après le refus du commissaire au match de l’autoriser à accéder au stade pour suivre le match de son équipe face à la JS Saoura.

 En effet, à son arrivée devant le portail du stade, il a été interdit d’accéder par le commissaire au match. Devant l’obstination de ce dernier à l’autoriser à accéder à l’intérieur du stade, il a été contraint de retourner à l’hôtel pour attendre son équipe. Suspendu par la Ligue de football professionnel du football pour une année dont 6 mois avec sursis, le président de la JSK avait toujours compté sur la passivité des commissaires au match pour assister aux rencontres de son équipe malgré sa suspension. Mais hier, celui de la rencontre JSS-JSK l’avait attendu devant le portail, selon les responsables kabyles, pour lui interdire l’accès au stade. Ce commissaire au match lui avait déjà interdit de suivre le match de son équipe face à l’USMBA disputé sur le terrain du 20-Août, ce qui avait poussé le président Hannachi à annoncer sa démission avant de revenir sur sa décision 24 heures plus tard.
Des centaines de kilomètres pour rester à l’hôtel
S’étant déplacé à Béchar pour motiver ses joueurs face à la JS Saoura, le président Hannachi ne s’attendait nullement à ce qu’il fasse des centaines de kilomètres pour être privé du match de son équipe. En sa qualité de doyen des présidents, il pensait qu’il serait accueilli avec des fleurs par les responsables de la JS Saoura. Malheureusement pour lui, il a été refoulé à l’entrée du stade, ce qui l’a fait sortir de ses gonds. Il n’a jamais été confronté à une telle situation auparavant, ce qui va lui donner sûrement à réfléchir à quelques jours de la tenue de l’assemblée générale de la FAF.
A.H.

Hannachi : «C’est un coup d’Etat»
Rencontré à l’aéroport de Béchar après le match face à l’équipe locale, le président Hannachi était très remonté contre le commissaire au match et les responsables de la JS Saoura. «C’était un coup d’Etat. Le commissaire au match m’avait attendu à l’entrée du stade avec les membres des services de sécurité pour m’en interdire l’accès», s’est-il plaint.
«On aurait pu m’autoriser à rester dans le vestiaire de mon équipe»
Contrarié par la décision du commissaire au match qui lui a interdit l’accès au stade, le président Hannachi affirme qu’il méritait mieux. «On aurait pu m’autoriser à rester à l’intérieur du vestiaire de mon équipe. J’étais obligé de retourner à l’hôtel pour attendre la fin du match. C’est anormal tout ça.»
«Je ne comprends pas toute cette pression sur moi»
Le président de la JSK accuse les responsables de la JS Saoura d’avoir exercé une pression terrible sur le commissaire au match pour qu’il ne l’autorise pas à accéder au stade. «Je ne comprends pas toute cette pression des responsables de la JSS sur ma personne. J’ai fait un long déplacement avec l’équipe et on aurait pu m’autoriser à rester dans le vestiaire de mon équipe», a conclu Hannachi.
A.H.