Ce matin, les membres de l’AG, s’ils sont invités à ce conclave qui, à la base, est une assemblée générale tout ce qu’il y a d’ordinaire, devront tout d’abord apporter leur soutien au président Mahfoud Kerbadj. Les présidents de clubs pros, dans leur écrasante majorité, ont apporté leur soutien à Mahfoud Kerbadj. Certains, comme Mohamed Laïb (USMH), Abdelkrim Medouar (ASO) ou encore Abdelmadjid Yahi (USC), se sont même déplacés dans son bureau pour lui demander de surseoir à sa décision de quitter la LFP. D’autres ont signé une motion de soutien qu’ils devraient lire aujourd’hui avant les travaux de l’AG pour lui demander de rester en poste. Mahfoud Kerbadj, qui est un passionné de la chose footballistique et dont ce poste de responsabilité occupe la majeur partie de son temps, tant il prend à cœur sa fonction, ne devrait pas rester insensible à cet appel de ses pairs qui lui demandent «au moins de rester» jusqu’à la fin de l’actuelle saison. Pour l’écrasante majorité de ces présidents, il serait quand même hasardeux de laisser le poste de président vacant ou occupé par un intérimaire alors qu’il reste dix journées de championnat. Et, ils comptent bien faire entendre raison à Kerbadj.
Ce dernier, fragilisé par certaines interférences dans la gestion des affaires du championnat, émanant de la FAF, a préféré annoncer son départ. Par des propos à peine voilés, le président de la Ligue pro annonçait la semaine dernière en substance pour rendre publique sa démission : «Je suis fatigué, je quitte la Ligue, je n’en peux plus.» Mais pour ceux qui connaissent l’homme, ce passionné de football ne peut pas quitter ce poste juste parce qu’il est fatigué. Des indiscrétions font état de désaccord entre lui et le président de la FAF au sujet de la levée du huis clos sanctionnant la JSK. Kerbadj étant pour sa levée, la FAF voudrait l’allonger encore. Après cette divergence, le président de la Ligue a préféré s’en aller sans faire de vague. Ce que l’AG de demain lui refusera en le priant de rester encore.
M. M.