Si du côté algérien, l’on se refuse, pour le moment, de commenter cette escapade du Franco-Algérien, mis à part les propos forts du sélectionneur Christian Gourcuff dans les colonnes de l’Equipe, en revanche, de l’autre coté de la Méditerranée, la satisfaction se lit tous les jours à travers les propos des différents acteurs du mouvement footballistique français. Le dernier en date n’est autre que le président de la FFF, Noël Le Graët. Il s’est félicité du choix du Lyonnais en marge de la présentation du comité de pilotage de l’Euro 2016. «Ce n’est jamais facile de prendre une décision pour les binationaux. Fekir montre ces derniers mois qu’il a la qualité pour renforcer l’équipe nationale et avoir un destin national avec les Bleus. Je pense qu’il a fait le bon choix, en tout cas je l’espère pour lui et pour nous», a déclaré l’homme qui rêve toujours d’une rencontre amicale entre l’Algérie et la France à Alger, qui ne pourra en aucun cas intervenir avant septembre 2016.
Il réclame 400.000 €/mois à son club
Fekir veut maintenant s’enrichir
«J’aimerais bien entrer dans le Grand Stade. Je me sens bien dans cette équipe, on est bien ensemble. Et si on se qualifie en Ligue des champions, c’est une bonne raison de plus pour rester. Je n’ai pas envie de partir trop tôt et de rester sur le banc», expliquait Nabil Fekir à L’Équipe il y a peu. Depuis, l’intéressé, qui a récemment mis un terme à sa collaboration avec son agent, aurait fait savoir à sa direction quelles étaient ses exigences ; les négociations avaient même commencé, mais se sont interrompues, histoire de trouver un nouvel agent, sachant mener les négociations, mais en même temps qui lui a garanti l’équipe de France, soit une pierre deux coups, réussis par le jeune Lyonnais qui a choisi de faire confiance à Jean-Pierre Bernès.
Hier, le journal le Progrès a rouvert le dossier des négociations pour affirmer que l’ennemi numéro 1 des supporters algériens ces derniers jours a exigé 10 fois son salaire actuel pour continuer l’aventure à Lyon. Il touche actuellement 40.000 euros, ce qui fait qu’il envisage d’aller à 400.000 euros/mois, un chiffre qui risque, d’après les confrères français, de diviser le vestiaires, vu que des joueurs beaucoup plus valeureux n’ont pas atteint ce seuil, à l’image de Lacazette, attaquant de l’équipe de France, qui ne touche que la moitié.
Il paraît donc évident que le mot ‘’vouloir rester’’ prononcé par Fekir a un prix, et le joueur ne restera pas pour des miettes.
S. M. A.