Abordant avec nous le match de demain, il n’a pas hésité aussi à parler d’autres sujets. Lui, qui est connu pour son franc-parler, nous dira : «Les entraînements de l’équipe se déroulent dans de très bonnes conditions ; depuis que je suis rentré de France, c'est-à-dire dimanche dernier, j’ai assisté à toutes les séances d’entraînement. Contrairement aux dires de certaines personnes malintentionnées, il n’y a pas le feu à la JSK, tout va bien pour nous. D’ailleurs, à chaque fois, ils m’obligent à leur répondre et à rabaisser mon niveau au leur. Ceux qui veulent me nuire, ils se reconnaîtront sûrement, sont de lâches, de vrais minables. Moi, c’est Mohand Cherif Hannachi, le doyen des présidents des clubs algériens, l’homme aux quatre coupes d’Afrique, qui sont-ils ??? Ces mêmes personnes qui m’attaquent aujourd’hui me suppliaient dans un passé tout récent de leur parler, de prendre un café avec moi, de s’asseoir à mes côtés ou de se prendre en photo à mes côtés. Je ne suis à la solde de personne et je ne travaille pour le compte de personne, je défends juste les intérêts de mon équipe et, tant que respire, je continuerai à le faire.»
«Lorsque la JSK traversait des moments difficiles, personne n’a levé le petit doigt, aujourd’hui…»
«On a traversé des moments très difficiles cette année, après la perte d’Albert Ebossé. On n’a trouvé du soutien que de la part de nos amis et des fidèles du club. Même après les sanctions de la FAF et de la CAF, personne n’a levé le petit doigt pour défendre la JSK ou déclarer quoi que
ce soit, ils ont tous apprécié ces sanctions ; ils croyaient que le club allait disparaître, mais la JSK est toujours débout. Aujourd’hui qu’on commence à retrouver la sérénité, qu’on est revenus à Tizi et qu’on a retrouvé notre public, on s’acharne contre nous, on fait peur de nouveau. Pour cette raison, on s’attaque gratuitement à moi et au club. Pourquoi, dans quel intérêt, qui les actionne, ils sont à la solde de qui ?»
«Maintenant, les choses sont très claires, on veut casser le club»
«Je vous ai dit la précédente fois qu’il y a une campagne de déstabilisation qui vise la JSK. Aujourd’hui, on confirme de forte manière tout ce que j’ai déclaré ces derniers jours. Après tout ce qu’on a enduré cette saison, on croyait que nos misères sont terminées, mais en fin de compte on cherche toujours à casser la JSK. Je le dis et je le répète, tant que je suis en vie, personne ne pourra arriver à ses fins, la JSK est le club le plus titré du pays, l’un des meilleurs d’Afrique, personne ne pourra salir cette grande équipe, ni son président.»
«En Kabylie, il y a des hommes qui sauront défendre la JSK»
«Les supporters de la JSK ne sont pas nés de la derniere pluie, ils ne sont pas dupes, dans les moments difficiles, ils ont toujours soutenu l’équipe, ils ont toujours défendu leur club. Cette fois-ci, avec cette campagne de déstabilisation, les gens de la Kabylie vont réagir une nouvelle fois. En Kabylie, il y a des hommes qui sauront défendre leur symbole, qui est la JSK.»
«A la fin de la rencontre de l’ASMO, je ferai de graves révélations»
«Pour le moment, je ne vais pas dire beaucoup de choses, mais je vous promets qu’à l’issue de la rencontre de demain soir, je ferai de graves révélations. Je démasquerai toutes les personnes qui veulent me nuire et tous ceux qui sont en train de déstabiliser le club ; je vais sortir plusieurs atouts et, par la suite, l’opinion publique fera la différence entre les hommes propres et les minables.»
A. H.
Il est industriel et ami de Hannachi
Samir Amis : «J’aime la JSK et je suis prêt à aider ce grand club»
Ces derniers jours, beaucoup de choses ont été dites sur Samir Amis, industriel installé à Alger et proche du président kabyle. Il se déplace régulièrement avec l’équipe kabyle ces derniers temps, lui qui veut aider la formation du Djurdjura et sur tous les plans. «Pour ceux qui sont en train de dire n’importe quoi sur ma personne, moi je suis un chauvin supporter de la JSK ; je ne suis pas un fan de l’USMA, du MCA ou du CRB, je ne connais aucun dirigeant de ces clubs ; je connais Hannachi qui est un très bon ami ; je suis un Kabyle, natif de la région d’Ouaguenoun ; les couleurs jaune et vert coulent dans mon sang et, contrairement aux déclarations de certaines personnes, je ne suis pas venu à la JSK pour me faire un nom ou pour faire avancer mes affaires, Dieu merci, je suis très aisé et mes affaires marchent à merveille», nous dira d’emblée ce jeune industriel, avant d’ajouter : «Moi je suis prêt à aider le club et sur tous les plans. Je ne suis pas en train de parler dans le vide, j’aime la JSK et lorsqu’on aime un club, on s’engage corps et âme avec les dirigeants de l’équipe. Enfin, je laisse tous ceux qui ont voulu salir mon nom avec leur conscience, que Dieu leur pardonne.»
A. H.
Ziti a quitté hier après-midi l’hôpital
Le défenseur kabyle, Khouthir Mohammed Ziti, hospitalisé mardi matin pour un problème de reins, a quitté hier en début d’après-midi le CHU de Tizi Ouzou. Le lendemain de la rencontre perdue en coupe d’Algérie devant l’ESS, le latéral droit des Jaune et Vert a ressenti des douleurs au niveau des reins, mais il croyait que c’est à cause d’un coup reçu la veille. Comme il a souffert durant trois jours de suite, il a appelé le médecin de la JSK, qui l’a bien pris en charge. Après les premiers examens, le docteur Djadjoua a jugé utile de garder Ziti en observation. Il a passé deux nuits donc à l’hôpital. Au grand bonheur de ses amis, des membres de sa famille et des supporters de la JSK, l’ancien sociétaire de l’ESS a quitté hier l’hôpital de Tizi.
Il souffrait d’un calcul rénal qu’il a évacué
En fin de compte, Ziti souffrait d’un calcul rénal. Après avoir passé un scanner, une IRM et plusieurs échographies, les médecins ont détecté la cause des douleurs atroces dont il souffrait depuis plusieurs jours. De son côté, le docteur Djadjoua a jugé utile de lui faire d’autres bilans. Avec un bon traitement, le calcul a été évacué et le se portait beaucoup mieux.
Il a rallié son domicile à Sétif et il reprendra les entraînements lundi
Le joueur des Jaune et Vert qui a quitté l’hôpital de Tizi Ouzou hier en début d’après-midi après une hospitalisation de trois jours, a rallié directement son domicile sis à Sétif. Ziti profitera du week-end et aussi du déplacement de l’équipe à Oran pour bien se reposer ; il reprendra les entraînements lundi prochain, en même temps que ses coéquipiers.
A. H.
Hamid Mekacher tire sur la DJS
Hamid Mekacher, l’ancien chef d’unité de l’OPOW de Tizi Ouzou, qui savoure actuellement sa retraite, a pris attache hier après-midi avec notre rédaction pour tirer sur la direction de la jeunesse et des sports de Tizi Ouzou : «J’ai passé 36 ans à l’OPOW. Après tant d’années de bons et loyaux services, j’ai pris ma retraite ; j’ai laissé ma place propre au sein de l’OPOW. Comme le MJS a accordé 14 postes de travail à cette instance, mon fils a déposé un dossier pour y postuler, mais, malheureusement, ce n’est pas les responsables de l’OPOW qui ont fait le recrutement, c’est ceux de la DJS. Ces responsables sont tous en poste et ils ont recruté leurs fils et filles, alors que moi qui suis en retraite, ils n’ont pas pris le mien. Ils ne l’ont même pas appelé pour le concours. Je vais écrire à toutes les parties concernées, je vais même arriver au président de la République s’il le faut.»