Les accusations de corruption font rage, qu’en dites-vous ?
Je suis parti à Barcelone samedi passé, je n’ai donc pas suivi tout ce qui a été dit à ce sujet. Je n’ai pas vu tout ce qui a été rapporté par les médias.
L’USMH, par exemple, accuse Medouar, le patron de l’ASO Chlef, d’avoir voulu arranger le match…
Je crois que je vais publier un communiqué sur le site internet de la Ligue de football professionnel pour appeler à un peu de retenue et, surtout, à la sagesse. Y en a marre des accusations sans preuve ! Il ne sert à rien de parler sans preuve matérielle. J’ai, par ailleurs, appris qu’un président de club a été touché à la tête, c’est quoi ça ? C’est devenu la jungle. En cette fin de championnat, j’appelle les gens à faire preuve de sagesse. Tout doit rester dans le cadre du sport, du football. Pourquoi toutes ces déclarations incendiaires à la fin des matches ? Je vois encore qu’un entraîneur accuse un arbitre de lui avoir fait perdre un match.
Vous parlez d’Amrani, le coach du MOB ?
Oui. Quand il est venu au 20-Août gagner 2-0, ce n’est pas l’arbitre, et quand il se fait accrocher à la maison 2-2, c’est la faute à l’arbitre. Jusqu’à quand va-t-on se comporter de cette manière ? Pourquoi n’accepte-t-on pas les échecs ?
Donc, dès votre retour au pays, vous remettrez de l’ordre ?
Ça ne peut pas continuer comme ça. D’habitude, ce sont les joueurs et les entraîneurs qui versent dans de telles déclarations, mais quand ce sont les présidents qui le font, ça ne va plus. Quand, en plus, un président se fait agresser dans un stade, je dis stop !
Et, là, vous parlez de Hamar, le boss de l’ES Sétif ?
Bien sûr, on m’a dit qu’on l’a montré à la télé avec un bandeau sur la tête. Je ne sais pas ce qui a été mentionné dans les rapports des officiels, mais s’il s’agit de jets de projectiles ayant atterri sur le terrain, la sanction est inévitable. On m’a également dit qu’il y a eu un arrêt de match, dans ce cas c’est peut-être le huis clos ! Cela étant, je n’anticipe pas sur le jugement de la commission de discipline, qui reste souveraine.
Sinon, vous êtes aux anges après la victoire (2-1) du Barça sur le Real ?
Ce fut difficile, il faut le reconnaître, notamment en première mi-temps. Quand on rate, on encaisse. Le Barça a raté la balle du 2-0 par Neymar, sur la contre-attaque qui a suivi, le Real a égalisé. Heureusement, les joueurs du Real ont disparu du terrain en seconde période de jeu. On a désormais 4 points d’avance sur Madrid, c’est une bonne chose. Je rentre super heureux à la maison ! En attendant de retourner à Barcelone, pour le match retour contre le PSG, en Ligue des champions, le 21 avril…
H. D.