Le Nasr d’Hussein Dey est entré de plain-pied dans la préparation de son importante rencontre de vendredi prochain qui l’opposera au CS Constantine. Un match que l’on qualifie déjà de celui de la survie du côté de la rue de Tripoli.

L’espoir de se maintenir dans cette division est très grand et le Tout-Hussein-Dey y croit. Mais le maintien, c’est sur le terrain qu’il faut l’acquérir, et non pas ailleurs.

Les Sang et Or sont en plein dans leur préparation, ils veulent réussir «un truc» à Constantine ou tout au moins ne pas perdre ce match. L’état d’esprit général du groupe est dans un sens assez positif, les joueurs sont conscients de la difficulté de la tâche qui les attend, ils savent pertinemment que l’avenir immédiat de leur équipe passe par un bon résultat à Constantine. Parmi les plus optimistes, il y a un bon coup à jouer face à une équipe du CSC en proie à de sérieux doutes, pour d’autres, ramener un point de Hamlaoui serait déjà un bon résultat. Sur ce dernier point, il est intéressant de savoir que le NAHD, qui comptabilise 26 points, est dernier au classement, mais aura l’avantage de recevoir trois des six concurrents directs au maintien : le MC El Eulma, l’USM Bel-Abbes et la JS Saoura. Un avantage oui, mais un avantage qu’il faudra exploiter en gagnant. Si tel est le cas, avec le point ramené de Constantine, le Nasria comptera trente-six points ; il lui restera d’aller chercher une autre victoire à l’extérieur pour espérer être encore là la saison prochaine. Bien sûr, il ne s’agit là que de calculs, mais des calculs réalistes. Le terrain nous en dira beaucoup plus dans quelques jours.

 

Bonne ambiance

Au sein du groupe, l’ambiance est bonne, les joueurs sont sereins. Tous affirment se serrer les coudes en cette période difficile que traverse le club afin d’éviter de «tomber» une fois de plus dans les abîmes de la Ligue 2. Cette bonne ambiance est palpable, hier à l’entraînement. Le matin au stade Bensiam, le groupe paraissait très à l’aise, les joueurs vient très bien ensemble. Cette sérénité retrouvée est l’œuvre du nouvel entraîneur Méziane Ighil, qui a su mettre chacun de ses éléments à l’aise, mais aussi et surtout devant ses responsabilités. Ces derniers reprennent confiance en leur potentiel et s’attaquent à cette dernière ligne droite avec le maximum d’atouts. Sur le plan médical, la formation husseindéenne n’a pas à se plaindre, l’infirmerie se vide et tous les joueurs sont bons pour le service. Ce qui arrange le staff technique qui dispose de l’ensemble de ses joueurs et peut donc se préparer pour le prochain match dans les meilleures conditions. Le onze qui devra débuter la partie vendredi à Constantine commence à prendre forme. Après un entraînement spécifique hier après-midi sous la houlette de Méziane Ighil, les joueurs auront une séance appliquée aujourd’hui sur la pelouse du terrain annexe du stade 5-Juillet, toujours sous la conduite de l’entraîneur en chef. C’est dire que la préparation bat son plein et que du côté du Nasria, un bon résultat à Constantine leur tient à cœur.

M. O.  

 

Entraînement à Bensiam

C’est dans leur antre, celui qui leur sert en même temps de QG, le stade Bensiam, que les Husseindéens se sont entraînés hier matin. Une séance assez soutenue, pour ne pas dire intense. Tout le groupe était présent.

 

Match amical face au CREA

Le groupe sang et or a été scindé en deux hier après-midi. Le premier, sous la conduite de Youcef Bouzidi, donnait la réplique au CR El Annassers à 16h30 au stade du 20-Août. Le second groupe, avec l’entraîneur en chef Meziane Ighil, s’entraînait, lui, à Bensiam à 17h30. Il est utile de préciser que le match amical concernait surtout les joueurs en manque de compétition, comme les Brahimi, Aliouane, Guebli, Benayad, Boukhanchouche ou encore Bessaha, Touahri et Madi.

 

Entraînements au 5-Juillet

Pour aujourd’hui et demain, le Nasria s’entraînera au stade 5-Juillet. Ces deux séances sont prévues sur une pelouse en gazon naturelle. C’est pour se mettre en conditions avant le départ de l’équipe à Constantine où elle devra affronter le CSC sur une pelouse naturelle. Au stade 5-Juillet, il sera mis le terrain annexe à la disposition du Nasria. 

M. O.

Départ  jeudi à Constantine

C’est après-demain jeudi, en milieu de matinée, que la délégation husseidéenne prendra l’avion pour rallier l’antique Cirta. Une fois arrivée à Constantine, la délégation du NAHD prendra ses quartiers à Aïn M’lila, une localité distante d’une quarantaine de kilomètres la ville de Constantine, où il est prévu une séance de décrassage.

 

Encore des travaux à Bensiam

Le stade Bensiam, qui sert de QG à l’administration du NAHD, est encore en travaux. Des travaux qui sont dans leur stade final puisqu’il s’agit de la pose, dans certains bureaux et autres magasins, de plafond en PVC et de lampes de type led. Par le passé, le stade Bensiam servait de terrain d’appoint aux entraînements de l’équipe fanion et de centre d’entraînement aux jeunes catégories. Mais depuis l’avènement des frères Ould Zmirli à la tête du club, ce stade a connu des transformations extraordinaires et des travaux de rénovation qui font de lui un joyau en la matière. Depuis, l’administration du club, jadis au complexe sis à la rue Bensemra, était le quartier général du NAHD. Ce dernier est aujourd’hui occupé par l’administration du CSA.

M. O.

Y a-t-il un cas Boussaïd ?

Absent des entraînements depuis un certain temps pour cause de blessure, le milieu de terrain des Sang et Or Rafik Boussaid n’est pas dans les bonnes grâces de la direction du club et du staff technique. Ce qui a envenimé quelque peu la situation, c’est le fait que ce joueur blessé - ce qui arrive pour tout joueur de football - ne se présentait jamais à l’infirmerie du club afin de se soigner. Cela a intrigué plus d’un parmi les dirigeants qui ne comprennent pas comment un joueur se disant blessé ne vient pas se soigner. Le staff technique aussi n’est pas en reste, il se demande pourquoi Boussaïd, blessé, ne vient pas aux soins et comment se fait-il qu’il est comme par enchantement guéri et compte réintégrer le groupe comme si de rien n’était. Cela fait forcément désordre dans le groupe. Chose incompatible avec les règles de la vie en groupe, ce même groupe appelé à relever un défi, celui de gagner le maximum de points en cette fin de saison afin de sauver le club de la relégation. En tout cas, une chose est sûre, par son comportement jugé irresponsable par ses dirigeants, Boussaïd se met de lui-même dans l’œil du cyclone. La fin de saison risque d’arriver plus vite que prévue pour lui.

M. O.