Traversant un trou noir, le club phare de la Kabylie, qui avait pour habitude de jouer chaque saison les premiers rôles et de faire trembler tous ses adversaires que ce soit au niveau national ou international, est aujourd’hui devenu une équipe qui joue sa survie en Ligue 1 Mobilis. Un bien triste sort pour une équipe qui a tellement de fois fait vibrer non seulement ses fidèles supporters, mais les Algériens de manière générale. Avec un président qui ne sait plus quoi faire et qui tarde à prendre les bonnes décisions, des joueurs démotivés, des dirigeants incompétents, la JSK fait aujourd’hui du maintien un objectif. On est bien loin du bon vieux temps où l’équipe faisait plier les géants d’Afrique.
Hannachi ne sait plus où donner de la tête
Le premier responsable de la JSK ne semble plus savoir quoi faire pour sauver son club. Lui-même a déclaré à maintes reprises qu’il ne comprenait pas ce qui n’allait pas dans son équipe qui n’arrive plus à gagner. Il n’a pas d’explication en ce qui concerne les mauvais résultats et semble totalement perdu en plus du fait qu’il soit malade. Cela l’empêche d’être pleinement concentré sur son club qui traverse une situation des plus délicats, surtout en cette fin de saison. Complètement perdu, il n’arrive plus à relancer la machine et faire en sorte que ses joueurs soient au mieux de leur forme afin que la JSK retrouve son jeu et la place qu’elle mérite réellement au classement.
Des joueurs démotivés et qui n’attendent que la fin de la saison
En ne se préoccupant que de leur argent, les joueurs de la JSK sont également, en partie, responsables de la situation actuelle du club. Certes, ne pas toucher son argent est quelque peu démotivant. Mais dans le temps, porter le maillot jaune et vert était amplement suffisant pour qu’un joueur soit motivé. Bon nombre d’entre eux sont aujourd’hui impatients de voir la saison terminée, certains pour changer d’air, d’autres pour enfin souffler. Ils semblent complètement démotivés au point de ne pas s’inquiéter de la situation de leur club. C’est dire que la JSK d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier. Le maintien est devenu un objectif avec des joueurs qui ont la tête ailleurs ou en vacances pendant que l’équipe va avoir des matches extrêmement difficiles à jouer.
Des dirigeants incompétents
Cette année, on a changé trois fois d’entraîneurs, et maintenant on va confier la tâche à des enfants du club. Mais les dirigeants kabyles, et à leur tête Hannachi, ne pouvaient-ils par faire ça plus tôt ? Attendre les 5 dernières journées pour se décider à changer d’entraîneur n’est peut-être pas la meilleure idée. Ou encore, il fallait juste le faire plus tôt. Il faut dire que les supporters avaient alerté le président depuis déjà un moment déjà, mais il les a ignorés. Les responsables du club, quant à eux, regardaient les choses se dégrader sans lever le petit doigt pour améliorer la situation. Aucun ne s’est montré prévenant, aucun n’a été à la hauteur lorsqu’il s’agit de sauver le club et ne consent à faire des sacrifices. Le sens de ce mot a malheureusement disparu du vocabulaire des dirigeants qui montrent leurs limites et leurs intentions qui, apparemment, ne sont pas de sortir la JSK de cette situation de crise. Ce qui est triste et surtout grave est que ce club joue le maintien et cela fait que les supporters exigent aujourd’hui un changement radical.
R. H.