Le héros de la 51e édition de la coupe d’Algérie, Zahir Zerdab, était aux anges au même titre que le reste du groupe au coup de sifflet final de l’arbitre qui a déclaré le MO Béjaïa vainqueur de la coupe d’Algérie. L’ancien métronome du FC Rouen n’a pas manqué de rendre hommage aux Crabes qui leur ont permis de jouer un match d’homme face à une bonne équipe du RCA.

Le MO Béjaïa a joué la première finale de sa carrière, comment avez-vous préparé ce rendez-vous ?

C’est vrai que le rendez-vous était inédit pour le club qui a joué sa première finale depuis la création du MOB. Mais comme le groupe possède quelques éléments d’expérience dont Dehouche et moi, en toute modestie, entre autres, en plus de celle de l’entraîneur Amrani, qui comptait deux sacres dans son escarcelle, on s’est préparés le plus normalement du monde durant toute la semaine, avec un séjour agréable à Blida. Oui, nous étions mis dans de très bonnes conditions.

Face à une bonne équipe du RCA, votre mission n’a pas été facile au bout, n’est-ce pas ?

C’est clair que nous savions que face à une équipe très technique du RCA, on devait être à la hauteur en jouant à notre véritable valeur pour gagner cette coupe. Je pense qu’on a fait preuve de plus de maîtrise dans le jeu et de métier surtout, on a réussi à marquer au bon moment, juste avant la fin de la première mi-temps. On a, par la suite, géré le match intelligemment, grâce à l’apport indéfectible de notre valeureux public, qui a été récompensé au bout pour sa fidélité et son engagement pour les couleurs du club.

Vous êtes l’auteur de la victoire qui a offert la coupe au MO Béjaïa, 61 ans après sa création, vos impressions ?

Que du bonheur, c’est la consécration que nous savourons tous après tant de sacrifices consentis, je suis bien évidemment aux anges d’avoir participé à rendre le sourire à la famille mobiste, qui représente dignement la région de la Kabylie en entier. En tant qu’enfant de Béjaïa, ma fierté est double, au risque de me répéter, le mérite revient aux Crabes aussi, ils sont le véritable catalyseur de l’équipe.

On vous laisse le soin de conclure et de vous reposer aussi…

C’est avec plaisir que je m’entretiens avec Compétition, je ne peux oublier le rôle joué par la presse dans les résultats probants de l’équipe cette année. Pour conclure, je dédie cette coupe aux Crabes, à mes parents, à mes deux fils, Lyès et Adam, et surtout à ma femme, mon soutien indéfectible, et tous les Kabyles là où ils se trouvent dans le monde.

Chekal Lyès