«Si la JSK se retrouve dans cette situation, c’est à cause de la mauvaise gestion du président Hannachi. Tout le monde sait que c’est lui le problème», a déclaré Aït Djoudi. Il le tient pour l’unique responsable de la mauvaise passe que traverse l’équipe ces dernières années.
«Il est en train de dire n’importe quoi»
Tout en évitant de répondre aux accusations de Hannachi, l’ex-entraîneur de la JSK affirme que celui-ci multiplie les déclarations afin de justifier ses échecs. «Le président Hannachi est en train de dire n’importe quoi. Il s’attaque à tous ceux qui osent remettre en cause sa gestion», ajoutera Aït Djoudi. La réponse de ce dernier n’a pas été vraiment convaincante, car les supporters s’attendaient à ce qu’il réagisse aux dernières déclarations du président Hannachi, mais il ne l’a pas fait, ce qui les a laissés sur leur faim.
«Tout le monde est mauvais, sauf lui»
L’entraîneur Aït Djoudi a réaffirmé au cours de son intervention que le président Hannachi traite tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui de perturbateurs. «Pour le président Hannachi, tout le monde est mauvais, sauf lui. Il suffit que quelqu’un remette en cause sa gestion pour qu’il lui tombe dessus. Il dit n’importe quoi.»
«Il doit partir»
Moins d’une année après son départ de la JSK, l’entraîneur Aït Djoudi pense pour que la JSK retrouve son lustre d’antan, le président Hannachi doit partir. «Pour que le football algérien réussisse, des présidents de club comme Hannachi doivent partir. A chaque fois, c’était les entraîneurs et les joueurs qui partaient, mais le problème n’est toujours pas résolu. Il faut donc faire partir les présidents comme Hannachi pour que notre football aille de l’avant», estime Aït Djoudi.
Malgré les graves accusations portées contre lui par le président Hannachi, l’entraîneur Aït Djoudi n’a pas jugé utile de lui répondre. Il n’a, certes, pas été interrogé sur les dernières déclarations dans lesquelles il l’a accusé d’avoir payé les supporters pour perturber l’équipe, mais il aurait pu saisir l’opportunité de son intervention sur une chaîne de télévision satellitaire pour dire ses vérités.
N. Boumali