Décidément, on digère mal les défaites au stade de Tizi Ouzou.

Les leçons n’ont apparemment pas été retenues dans ce stade après le décès d’Ebossé. Hier, à la suite de la défaite des Jaune et Vert face au CRB, des supporters n’ont rien trouvé de mieux à faire que de jeter des pierres en direction du tunnel où se trouvaient les joueurs. Des images désolantes puisqu’il ne s’agit que d’un match de football et il faut qu’il y ait un vainqueur et un perdant. Un comportement dû à la frustration de la défaite, mais cela n’explique pas le fait de jeter des pierres au risque de blesser grièvement quelqu’un ou même pire. Les supporters doivent apprendre à maîtriser leur colère et surtout comprendre que l’effectif actuel de la JSK dispose majoritairement de joueurs qui n’ont tout simplement pas le niveau pour un aussi grand club, alors que les supporters se calment sinon c’est le club qui a déjà assez été pénalisé qui va en payer encore les frais.

 

Les supporters réclament le départ de Hannachi

Que ce soit avant l’entame de la rencontre d’hier, pendant la mi-temps et en fin de match, les supporters de la JSK n’ont pas arrêté de réclamer le départ du présent Mohand-Chérif Hannachi. Appelant toujours le président à quitter le club, les fans kabyles craignent le pire pour leur équipe et pointent du doigt le président qui à leurs yeux ne sert pas à grand-chose pour sauver le club. Il faut dire qu’après la défaite d’hier, les supporters ont des raisons d’avoir peur pour leur équipe et craignent de voir la JSK chuter en Ligue 2 Mobilis. Ils tiennent Hannachi comme premier responsable des mauvais résultats qu’enregistre le club. Désormais, la situation des Jaune et Vert devient critique et pour les fans kabyles le premier à pointer du doigt est le président qui pour eux ne fait pas ce qu’il faut pour que la JSK retrouve sa verve. Montant au créneau, ils redoutent le pire dorénavant et ne savent plus à quel saint se vouer. Tout est de la faute de Hannachi, diront-ils. Ils veulent un changement radical et ne comptent visiblement pas se taire jusqu’à ce que la situation change ou s’améliore.