Le club oranais avait pour ambition de se maintenir en L1 Mobilis pour cette saison transitoire. Aujourd’hui, il est sur le point de se qualifier à une compétition africaine.

Le MCO avait tout pour jouer les premiers rôles cette saison. Une nouvelle équipe dirigeante venue avec l’ambition d’apporter le changement réclamé par les supporters, une stabilité à la barre technique ; pour rappel, le club phare de l’Ouest traîne depuis quelques années la mauvaise réputation de changer parfois jusqu’à cinq entraîneurs pendant une seule saison. Après le départ précipité de Chérif El-Ouazzani, la direction a fait venir Jean-Michel Cavalli au mois de septembre. Prônant la stabilité, la direction du club a décidé de mettre tous les moyens à la disposition du coach, avec pour mission de maintenir l’équipe en L1 Mobilis. Cependant, cet objectif étant atteint bien avant l’heure, ce qui poussera les responsables et supporters du club à viser encore plus haut, à savoir décrocher une place qualificative à une compétition africaine, alors que le MCO n’a pas participé à une compétition continentale depuis 17 ans, puisque le dernier match joué en compétition africaine remonte au printemps 1998. Depuis, les Oranais se sont contentés de quelques participations en coupe arabe, une compétition moins relevée qui permit, toutefois, au MCO d’enrichir son palmarès. Ce vendredi, si à l’issue de l’ultime journée d’un championnat de L1 Mobilis, le MCO arrache le ticket du bonheur, avec une qualification à la prochaine édition de la Ligue des champions ou de la CAF, peu importe pour les supporters qui ont une folle envie de revivre l’ambiance des matches internationaux, croyant plus que jamais en leurs chances d’atteindre cet objectif. Les Oranais feront tout pour ne pas rater cette occasion.

 

La suite des pourparlers avec Cavalli

L’autre évènement qui captivera l’attention des Mouloudéens est la poursuite des négociations entre le président Ahmed Belhadj et l’entraîneur Jean-Michel Cavalli qui achoppent sur des détails financiers. Alors que Cavalli et ses représentants souhaitent une issue des discussions dans les plus brefs délais, le président, quant à lui, n’est pas pressé. En préférant temporiser, Baba est en train de semer le doute sur ses réelles intentions de prolonger ou non le contrat de son entraîneur. D’ailleurs, à ce jour, nul ne peut dire si Cavalli sera encore l’entraîneur du MCO la saison prochaine. Le suspense reste entier.

M. S.

 

Bellabès Farid : «On serait champion si… »

 

 

Auteur de belles prestations en cette fin de saison, le rugueux défenseur central du MCO va malheureusement rater le dernier match de son équipe en raison d’une suspension.

 

On imagine votre frustration de rater le dernier match de la saison…

La menace d’une suspension pesait depuis longtemps, car depuis que j’ai écopé de mon troisième carton jaune, j’ai participé à six matches. A chaque fois, j’appréhendais ce quatrième carton, finalement je l’ai pris samedi, ce qui me prive du dernier match contre l’ESS.

 

Un match où le MCO peut s’assurer une qualification à une compétition africaine…

Je fais confiance à mes coéquipiers pour arracher la victoire vendredi, je serai en tout cas de tout cœur avec eux pour ce match final. On espère fêter à la fin de la partie la qualification à une compétition africaine.

 

Revenons au parcours de l’équipe, ne pensez-vous pas que le titre était jouable ?

Ah oui ! On a raté le titre à cause des nombreux points perdus à Oran, si on avait fait le plein en points à domicile, on aurait certainement remporté le titre haut la main. Enfin, savourons comme il se doit ce parcours positif réalisé par notre équipe cette saison.

 

Est-ce le retour au premier plan pour une équipe qui a trop bavé dans un passé récent ?

On le souhaite bien. Maintenant, l’objectif des responsables est de maintenir l’équipe à ce niveau, voire essayer de faire mieux la saison prochaine. Le MCO a fait pendant de longues décennies partie du gotha du football algérien. C’est vrai que la traversée du désert fut plus longue qu’on l’imaginait, maintenant que la sérénité est de retour, il faut bien en profiter pour hisser le club encore vers le haut.

 

Pour vous, quelles sont les raisons qui ont contribué à ce retour au premier plan ?

La stabilité, que ce soit à la tête du club avec un président qui est toujours derrière son équipe et qui met de surcroît des moyens financiers énormes afin d’assurer les salaires et autres primes. Aussi, dans un passé récent, la direction changeait jusqu’à cinq entraîneurs pendant une seule saison, ce qui n’est pas le cas cette fois. En ajoutant l’apport positif du public, ce sont autant de facteurs qui ont contribué à ce retour au premier plan de l’équipe.

 

Que diriez-vous du championnat de cette saison ?

Tout le monde est unanime pour dire que c’est un championnat… bizarre. Je pense qu’il y a un rapprochement de niveau entre toutes les équipes, d’ailleurs pratiquement toutes les rencontres étaient engagées. Il était difficile de produire du spectacle.

 

Votre contrat au MCO expire cet été, avez-vous des projets ?

Des projets ? Non. Franchement, je suis bien au MCO où je ne manque de rien, j’aimerai bien prolonger mon contrat, il n’y a pas mieux que la stabilité.

M. S.

 

La direction assure l’hébergement à l’ESS

Réciprocité oblige, après que la direction de l’ESS eut payé les frais d’hébergement lors du dernier séjour du MCO à Sétif, son homologue oranais va payer les frais d’hébergement de l’ESS durant son séjour à Oran ce week-end.

 

Belaïli, approché de nouveau

Tirant à profit sa présence à Oran en fin de semaine, un émissaire du président Ahmed Belhadj a de nouveau sondé Youssef Belaïli sur la possibilité d’un come-back au MCO cet été. Selon nos informations, Baba serait prêt à assurer un gros salaire à Belaïli à la seule condition qu’il rachèterait sa lettre de libération auprès de l’USMA, ce qui paraît peu probable. Enfin, en football…

 

Feham, le MCA, un concurrent de taille

Alors qu’il est promis au MCO, Bouazza Feham aurait reçu récemment une offre intéressante de la part du MCA. Sachant que le Doyen dispose d’un gros budget pour le recrutement, on se demande si le MCO pourrait rivaliser avec un tel concurrent, à moins que Feham, qui souhaite rentrer chez lui à Oran, ne privilégie l’aspect financier au moment de trancher sur son avenir.

 

Merzougui intransférable

Le meilleur buteur de la L2 Mobilis que le club oranais courtise aurait peu de chances de rejoindre le Mouloudia. En effet, étant sous contrat avec le RCR, vu son poids au sein de cette équipe, on imagine mal que son actuel employeur lui accorde un bon de sortie même dans le cas où le MCO ferait une offre intéressante, assure un proche du nouveau promu en L1  Mobilis.