Hier face à Braga, Islam Slimani a remporté le premier titre de sa carrière en gagnant la coupe du Portugal avec son équipe du Sporting du Portugal. Le meilleur buteur de l’EN, et alors que son team était mené par 2 à 0, a relancé son équipe en réduisant la marque à la 84’. Joint par nos soins, juste après le match, Slimani nous livre ses premières impressions.

Vous venez de remporter la coupe du Portugal, votre sentiment ce soir (NDLR : entretien réalisé hier soir) ?

Dieu merci, on a réussi l’essentiel. Ceux qui ont vu le match ce soir, je pense qu’ils ont assisté à un beau spectacle. Nous étions menés sur le score de deux buts à zéro avec un joueur expulsé, mais grâce à la solidarité de toute l’équipe nous sommes revenus dans le match pour l’emporter au final.

C’est vous qui avez relancé votre équipe en inscrivant le premier but justement à la 84’, vous y avez vraiment cru…

Franchement, malgré que nous étions menés au score, c’est toute l’équipe qui y a eu cru et cela jusqu’à la dernière minute de jeu. On n’a pas baissé les bras et nos efforts ont été récompensés.

Après la réduction du score, vous avez dit quoi à vos coéquipiers ?

Tous mes coéquipiers et toute l’équipe savaient qu’on pouvait revenir à n’importe quel moment de la partie, et c’est exactement ce qui s’est produit. Donc, je n’avais pas grand-chose à leur dire. On a marqué ce premier but, nous avons continué à jouer et nos efforts ont été récompensés.

C’est le premier titre de votre carrière, vous nous le confirmez…

J’espère que ce premier titre avec le Sporting du Portugal en appellera d’autres.

Vous avez tiré le 3^e penalty lors de la série des tirs aux buts, avez-vous tremblé ?

Franchement à aucun moment je n’ai eu peur ou je n’ai tremblé car je savais que je j’allais le mettre, dedans, ce penalty.

Vous avez aussi été élu meilleur joueur du match, une récompense de plus…

C’est toute l’équipe qui a été très bonne, et non pas Slimani seulement. Concernant mon rendement, je dirais que ce n’est le fruit qu’un long travail et j’en suis fier.

Asma H. A.

 

«J’y ai cru jusqu’au bout»

«Le fruit d’un long travail»