Les responsables de la JSK et à leur tête le président Hannachi sont revenus sur leur décision de libérer le défenseur axial Djamel Benlamri. Ce dernier qui aura passé une saison mitigée sera Canari la saison prochaine en espérant qu’il réussira à revenir à son véritable niveau. Il faut dire que l’enfant d’El-Harrach en a vu de toutes les couleurs lors de l’exercice précédent. Il y a eu d’abord la tragique disparition d’Albert Ebossé avec qui Benlamri était très proche. Après sa mort, le joueur a complètement changé, il avait perdu toute envie de jouer et s’était éclipsé durant toute une semaine avant de réapparaître. Puis en revenant il était dégoûté et n’y mettait pas du cœur car il était toujours affecté par la disparition de son camarade. Avant le match contre le MCA, il avait de nouveau disparu avant de revenir une nouvelle fois. Souvent absent aux entraînements, il avait complètement la tête ailleurs. Petit à petit, il a repris le dessus mais ce n’était plus le Benlamri qui jouait avec la rage de vaincre, avec envie et détermination, c’était quelqu’un d’autre. Le staff technique était de son côté obligé de le faire jouer même s’il n’était pas à son meilleure niveau. Il faut dire que l’équipe n’était pas bien étoffée et les différents staffs qui se sont succédé à la tête de la JSK étaient obligés de le faire jouer. Ils auront exploité ses compétences au maximum même s’il n’était pas dans beaucoup de matches au top physiquement ou mentalement. Avec Khiat à qui les staffs ne pouvaient pas faire confiance, Ziti qui était utilisé sur le côté, il n’y avait pas trop le choix pour composer le onze et on aura fait jouer Benlamri parfois même malgré lui.
L’épisode Hamar, la goutte qui fait déborder le vase
Puis vint l’épisode Hamar qui avait négocié avec le joueur avant même la rencontre devant l’USMH où l’équipe n’avait pas encore assuré son maintien. Cela avait agacé la direction et Hannachi en particulier qui avait alors décidé de le libérer. Cela avait créé une polémique dans la maison kabyle. Par la suite, Hamar l’avait grillé en déclarant que c’était le joueur qui voulait rejoindre l’ESS. A ce moment, les responsables qui se sont dits que vu que le joueur ne veut plus rester à la JSK il valait mieux le laisser partir et l’ont mis à vendre.
Sans offre et après réunion il a été décidé finalement de le garder
Après 10 jours sans avoir une offre concrète pour Benlamri et avec la barre placé haut par Hannachi, certains responsables de club ont été dissuadés de le recruter. Valant plus de 2 milliards, le joueur n’a reçu aucune offre concrète. Par la suite, le président s’est réuni avec le coach Karouf et le manager général du club Doudane, réunion durant laquelle ils ont abordé le cas de Benlamri pour décider au final de le maintenir dans l’effectif, cependant ils comptent lui poser certaines conditions qui sont qu’il redevienne ce guerrier qu’on avait connu à son arrivée à la JSK. Il faudra qu’il retrouve cette hargne, cette fougue et toutes ses capacités pour revenir à son meilleur niveau surtout que la direction a versé 1 milliard pour obtenir sa libération. Pour les dirigeants de la JSK et le staff technique il faut également qu’il soit toujours concentré et à fond dans son travail pour redevenir ce Benlamri que toute l’Algérie admire et adule. Il peut le faire, il suffit d’un petit effort.
R. H.