«Ça va, tranquille...» «Les mots reviennent régulièrement au fil de la discussion, trahissant une retenue, voire une timidité compréhensible», affirme le magazine auquel le joueur raconte sa dernière virée au centre de formation qui l’a vu gagner des galons : «J'ai fait un tour à l'académie il y a quelques semaines, et je sens qu'on compte sur moi, parce que je suis le premier à en sortir pour jouer dans des clubs aussi importants», raconte Bensebaïni, conscient de la pression qui pèse sur ses épaules.
«Je suis à Montpellier pour succéder à Al-Kaoutari »
Avec sa saison pleine en Belgique avec Lierse (29 matches toutes compétitions confondues) au sein d'une jeune équipe finalement reléguée en deuxième division. «C'est un championnat plus physique, plus costaud qu'en Algérie », estime le joueur qui enchaîne : «Au début j'ai eu un peu de mal à m'adapter, mais finalement j'ai quasiment tout le temps joué.» Ramy Bensebaïni compte bien, malgré sa réserve naturelle, forcer le passage à Montpellier, où il doit succéder à Abdelhamid El-Kaoutari... qui n'est pas encore parti. «Le staff m'a dit qu'il comptait sur moi dans cette optique. Et même s'il ne part pas, je sais que je pourrai m'exprimer. Et puis la concurrence, c'est bien ! Je n'ai que 20 ans, donc ça va me faire progresser.»
Ramy espère jouer, pour ça il n’a pas trop de doute il connaît Courbis à travers son passage à l’USMA : «Je sais qu'il fait confiance aux jeunes et j'avais discuté au téléphone avec lui avant de signer», Bensebaïni est persuadé d'avoir fait le bon choix pour franchir un nouveau palier. Celui qui avait eu l'occasion de s'entraîner avec Arsenal ou le FC Porto l'an passé sait qu'il est simplement prêté au MHSC, il espère «convaincre le club de lever l'option d'achat en fin de saison». Pour renflouer les caisses de son club formateur en guise de reconnaissance, et confirmer les attentes placées en lui des deux côtés de la Méditerranée.