Notre source nous a affirmé que le coach harrachi pense que ce qui a manqué à son équipe lors des précédents matchs de préparation est la confiance. C’est ce qui explique le nombre de buts importants que l’USMH ait encaissés en 13 matchs amicaux. Le chiffre a atteint avec le contre l’OMR les 16 buts. Cela inquiète beaucoup les supporters du club mais pas Boualem Charef qui a l’intime conviction que tout marchera bien lors des matchs officiels.
Pour lui, cet état d’esprit qui est primordial pour un footballeur ses joueurs vont l’acquérir au fur et à mesure de l’avancement de la saison. Charef n’a donc aucune inquiétude en ce qui concerne la solidité de son équipe et notamment de sa défense qui, selon lui, ne donnera son meilleur qu’en lui faisant confiance. C’est ce qui le poussera donc à faire confiance aux mêmes onze joueurs qu’il pensait être des titulaires lors des précédents matchs amicaux.
La même charnière centrale
Celle-ci sera composée de la paire Lebbihi-Dekhinet comme ce fut le cas tout au long de cet été, depuis le premier match de préparation contre l’USMA.
Même si elle n’a pas souvent été au top, Charef veut lui renouveler sa confiance mais pas seulement ça. Pour permettre à ses deux défenseurs axiaux de jouer à l’aise, il adaptera à son milieu de terrain un style de jeu qui tend vers la défensive. Ainsi donc, les deux milieux Aït Ouamar et Boughidah auront la double tâche de bien faire circuler le ballon vers l’avant mais également de faire office de sentinelle et d’éviter ainsi toute surprise dans le dos de la charnière centrale. En plus d’ordonner aux deux latéraux Boulakhoua et Harrag de ne pas s’aventurer devant, Charef permettra ainsi à sa paire axiale toute nouvelle de faire un début de saison en toute quiétude et surtout de gagner en confiance.
L’attaque, un atout
Même si l’équipe a connu de nombreux changements, par rapport aux joueurs recrutés et ceux ayant quitté, la formation harrachie ne devrait pas changer de vocation cette saison, elle qui a toujours joué, ses matchs à fond, sur le plan offensif.
Même si le coach devrait effectuer de nombreux changements tactiques pour bien assurer ses arrières face à la JSS, cela ne devrait aucun cas influer sur le jeu offensif de son équipe.
Avec les Louh, Khalfallah, Younès et Meziane ça devrait très bien marcher offensivement. Ces quatre joueurs ont fait leurs preuves lors de la période de préparation. Pour cette première journée de la saison 2015/2016, ils ne vont que confirmer.
S. B.
Pas de remplaçant !
Un diplôme n’est qu’une présomption de connaissance. Mais cela ne suffira pas aux responsables harrachis pour se justifier auprès de la LFP dont les règlements exigent, pour les Ligue 1 et Ligue 2 Mobilis à ce qu’un technicien qui dirige une équipe, en match officiel, depuis le banc doit impérativement posséder un diplôme CAF A. or, dans le staff technique de l’USMH, il n’y a que Boualem Charef qui peut assurer cette tâche. Au cas où il ne pourrait le faire, il n’a aucun remplaçant légal tel que l’exige la réglementation de la ligue.
Interpellé à ce propos par des responsables du club, récemment, le président Abdelkader Mana leur a fait savoir qu’il ne pouvait recruter d’adjoint possédant une licence CAF A. selon nos information, l’argument du premier responsable du club est le manque de ressources financières.
Par ailleurs, nous avons appris, tout récemment, qu’un dirigeant du club a proposé à Charef les services d’un technicien algérien ayant un diplôme UEFA A. mais il n’y a eu d’écho de la part du coach.
S. B.
Les joueurs retournent au Beau Fayet
Nous avons mentionné dans notre édition d’avant-hier, d’après d’Abdelkader Mana, que le problème d’hébergement des nouveaux joueurs de l’USMH a été réglé en louant un étage complet d’un immeuble au Hamiz.
Néanmoins, les Dekhinet et ses coéquipiers occupent toujours les chambres de l’hôtel Beau Fayet, à Ouled Fayet, comme c’est le cas depuis le début de l’été.
Cette situation déplaît énormément à l’entraîneur en chef du club qui a fait savoir sa colère aux dirigeants lors de son retour du stage de Tlemcen.
Le manque de ressources financières pèse énormément sur la direction qui va se retrouver dès le début de saison face à de nouvelles charges, encore plus importantes.
Certains parlent d’un fonds de roulement de 10 milliards de centimes pour que les premiers mois de la phase aller soient caractérisés par la stabilité.
S. B.
Obtention d’autorisation d’entraînement au 20-Août-1955
L’USMH entre le marteau et l’enclume
Avant ce premier match de la saison, contre la JSS, l’USMH n’aura effectué qu’une seule et unique séance d’entraînement au stade du 20-Août-1955 où tous les matchs à domicile du club y sont nouvellement domiciliés, du moins pour le moment.
Dans un premier temps, la direction et le staff technique harrachi ont été passifs face à une décision de la LFP qu’ils ont jugée juste en raison de l’état dans lequel se trouve le stade de Mohammedia. Néanmoins, ils s’attendaient à ce que cette institution présidée par Mahfoud Kerbadj suive avec de nouvelles décisions qui permettront à l’USMH de sentir à l’aise à Belouizdad.
Alors qu’il ne restait que 48 heures avant le coup d’envoi de la nouvelle saison, les joueurs et leurs responsables commencent à sentir une certaine injustice dans la suspension du stade de Mohammedia puisqu’ils n’arrivent même pas à obtenir le nombre de séances d’entraînement nécessaires, au 20-Août, pour bien préparer le match contre la JSS.
Hier matin, l’USMH n’a pu trouver un autre endroit que son stade de toujours pour se préparer. Ce fut le cas également, lors de la séance de la reprise, lundi passé. Ça sera également la même chose pour aujourd’hui et sans doute pour les prochains matchs de championnat.
S. B.
A propos de l’homologation du stade de Mohammadia
Bouslimani : «Ce qu’ont fait Kerbadj et la LFP est hors la loi»
Dans un entretien téléphonique qu’il nous a accordé cette semaine, Djaffar Bouslimani, actionnaire à la SSPA/USMH, a évoqué la question de d’homologation des stades, où se déroulent les matchs de football, qui est faite depuis un certain temps par la LFP à travers une commission spécialisée dans cette tâche. Pour ce dirigeant de l’USMH, tout ce qui en train de se faire, à ce sujet sort du cadre de la loi. Bouslimani déclare : «Ce qu’ont fait Kerbadj et la LFP est hors la loi. Ce n’est pas moi qui le dit. C’est le décret n° 09-184 du 17 mai 2009 fixant les procédures et normes d’homologation technique et sécuritaire de toutes les infrastructures sportives ouvertes au grand public. Ce même décret stipule, selon l’article 3, que l’homologation relève exclusivement du domaine de l’Etat. C’est un texte très clair. Il n’y a que l’Etat à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports ou les autorités de la wilaya qui peuvent procéder à ce genre d’opérations et de décider si un stade doit être fermé ou pas. Donc la LFP, ni moins cette commission d’homologation, n’a aucune compétence légale pour nous priver de notre stade. On nous sort à chaque début de saison ce genre d’histoire. C’est comme si qu’on voulait nous mettre les bâtons dans les roues». «Ce n’est pas normal», nous dit-il avant d’enchaîner : «Je profite de cette occasion pour interpeller Kerbadj afin qu’il nous explique de quel droit la LFP et sa commission d’homologation procède à ce genre d’opérations. Qu’il nous montre s’il y a un autre décret qui l’autorise à cela.»
«Cette histoire de la tribune métallique n’est pas la vraie excuse»
Pour Djaffar Bouslimani, la suspension du stade de Mohammadia est due à d’autres facteurs qu’il ignore et non pas au mauvais emplacement de la tribune métallique destinée aux supporters visiteurs. «Cette histoire de la tribune métallique n’est pas la vraie excuse qui a fait que notre stade soit suspendu. Si c’était vraiment le cas, ça aurait été plus juste de la part de la LFP et de sa commission de réquisitionner une des tribunes de notre stade, en faveur des supporters visiteurs, au lieu de le suspendre carrément et de nous en priver complètement.»
S. B.