Anthony Cherif est un gardien de but franco-algérien convoité par le MC Oran et le MO Béjaïa, cet été. Ce portier expérimenté revient sur les raisons d’un transfert qui ne s’est pas concrétisé.

Vous étiez pressenti au MC Oran, puis au MO Béjaïa, durant l’intersaison passée…

Je me suis effectivement déplacé à Oran pour rencontrer Baba, le président du MCO. J’ai été à l’écoute de ce qu’il m’a proposé sportivement. J’en ai parlé avec mon agent. Ensuite, je suis rentré en France, préférant ne pas me précipiter pour m’engager. Après, j’ai eu le président du MO Béjaïa et son coach Alain Geiger. Le courant est très vite bien passé, on m’a proposé un projet sportif intéressant. Mais les choses ne sont pas allées plus loin.

Pourquoi ?

C’est parce que j’avais déjà repris dans mon club, Luçon, j’avais donné mon accord alors qu’à la base je devais partir car j’avais d’autres sollicitations. Je suis un homme de parole, je ne pouvais pas revenir sur ce que j’avais dit à mon président en France et à mon staff technique. Je ne me voyais pas leur faire faux bond, même si j’avais eu un très bon feeling avec le président du MOB et son coach.

Dans ce cas, pourquoi avez-vous répondu à l’appel des Oranais et des Béjaouis ?

A la mi-juin, je me suis déplacé à Oran, je n’avais pas encore donné mon accord à mon club. Luçon a eu ma parole fin juin. Puis à la mi-juillet, j’ai été contacté par le MOB, j’ai accepté le principe de la discussion, mais, moi, je ne m’y sentais pas.

Parlons un peu de vous…

J’évolue à Luçon, donc, en National, c’est-à-dire en troisième division française. Je suis un gardien de but explosif, j’estime que j’ai un excellent jeu aux pieds. Souvent, on parle de moi  comme premier relanceur de l’équipe. J’aime beaucoup jouer au pied et je me débrouille assez bien. Je suis bon en technique de gardien de but. J’ai été formé au FC Nantes. J’ai 26 ans depuis le mois dernier, je mesure 1,84 pour 82 kg.

On présume que vous avez la sélection algérienne dans un coin de la tête…

Je suis Français d’origine algérienne, je suis très proche de mes origines depuis mon plus jeune âge. Evidemment, intégrer la sélection algérienne serait une fierté. Je sais que j’aurais pu me faciliter les choses si j’avais évolué dans le championnat d’Algérie, cela aurait été effectivement plus intéressant en termes de visibilité, n’empêche que les Verts constituent un de mes objectifs.

Vous êtes de quel coin d’Algérie au juste ?

Ma maman est de Jijel, mon papa est français de Nantes.

H. D.