MCO/Nessakh : «Le match de mardi prochain ? Je veux bien le jouer»

Longtemps convalescent en raison d’un début de pubalgie, cet élément, à l’expérience non négligeable, a intégré pour la première fois avant-hier l’entraînement collectif.

Ce lundi, vous avez intégré l’entraînement collectif, quelles étaient vos sensations ?

El hamdoulilah, tout s’est bien déroulé, je n’ai ressenti aucune douleur. Certes, je n’ai pas touché au ballon, mais ce n’est pas un problème.

 

Pourquoi ?

J’avais un souci avec mon pied droit, puisque je souffrais des adducteurs de ce côté-là, mais comme je suis un gaucher, je peux taper sur le ballon avec ce pied, voilà pourquoi je ne me fais pas de soucis. Je dois toutefois faire des tests afin de m’assurer que je suis totalement rétabli.

 

Serez-vous prêt pour le match contre l’USMA prévu mardi prochain ?

Je veux bien ! Déjà j’ai raté trois matches de championnat, je pense que c’en est beaucoup pour quelqu’un comme moi qui aime jouer régulièrement, c’est dur à supporter. J’espère que les tests que j’effectuerai cette semaine à l’entraînement seront rassurants, car je ne vous cache pas, je sens des fourmillements aux jambes, je veux reprendre la compétition le plus tôt possible.

 

A ce point la compétition vous manque…

Ah oui ! Quand on est inactif, on tombe dans la routine et puis on sent que quelque chose vous manque. Même l’ambiance des stades, j’ai hâte de la revivre, je suis impatient de jouer devant notre public. Si je ne connais aucune complication d’ici là, je serai incha’Allah présent avec l’équipe à Alger pour la rencontre devant l’USMA.

 

D’ici la fin du mois, le MCO ne disputera que des matches difficiles, en êtes-vous conscient ?

Dans le championnat de Ligue 1 Mobilis, il n’y a pas de match facile, pour le moment, on se concentre à fond sur le match de l’USMA. Après un départ où notre équipe n’a pas atteint ses prévisions, et là, je fais allusion à la défaite à Constantine qu’on aurait pu éviter, car elle nous a mis dans une situation peu confortable, on a concédé un nul au MOB, d’où la nécessité de se rattraper et cela passe inéluctablement par des résultats assez probants lors des prochaines journées.

 

Vous avez assisté au match MCO- MOB (3-3), qu’avez-vous retenu comme enseignements ?

J’ai remarqué que l’équipe commence à retrouver un fond de jeu, avec un football léché fait de passes en déviation surtout. Je n’ai pas apprécié, en revanche, la façon avec laquelle on a encaissé des buts ; à chaque fois, c’était sur des balles arrêtées. Il faut corriger cette lacune afin d’éviter de prendre des buts comme ceux inscrits par le MOB.

M. S.

 

Armand est arrivé en retard

Devant assurer la séance de la reprise en l’absence de Cavalli qui devait rentrer hier dans la journée à Oran, son adjoint Armand Sène, qui a rejoint de l’aéroport Ahmed-Benbella le stade Ahmed-Zabana, est arrivé un peu en retard. D’ailleurs, c’est l’entraîneur des gardiens Karim Saoula qui a assuré le début de la séance avant qu’Armand ne dirige le reste de la séance.

 

Le président se trouve à Alger

Le président est à Alger non pas pour régler un problème du club, mais pour honorer l’invitation d’un ami qui a célébré son mariage ce lundi à Bordj Ménaiel. 

 

Absence de Lemouchia

Parti se ressourcer chez lui, Khaled Lemouchia a raté lundi la séance de la reprise. Suspendu le prochain match (il a reçu un avertissement pour contestation de décision lors du MCO- MOB), l’ancien international fut attendu hier après-midi à l’entraînement.

 

Des puces pour les nouveaux

La direction du club a déposé une demande à l’opérateur Oreedoo, qui est le principal sponsor du club, pour bénéficier de puces téléphoniques qui seront remises aux joueurs recrutés récemment par le club.

 

Pas de match d’entraînement

Depuis le début de la saison, le staff technique a programmé une rencontre d’entraînement avec les U21 du club à la reprise. Avant-hier, on s’est contenté de quelques exercices sans toucher au ballon.

 

A propos des créances

Peut-on les payer sans bilans ?

En cette période de trêve, le sujet qui fait l’actualité du club phare de l’Ouest est incontestablement celui des dettes. Avec l’apparition de nouveaux créanciers (Solinas, N’Doumbé, Benchadli, etc.), l’ardoise atteindrait presque les 4 milliards. Irrité par des dettes qui ne cessent de s’amplifier, le président Ahmed Belhadj aurait perdu, selon ses proches, le sourire ces derniers temps. Une colère justifiée, étant donné que le club a besoin d’argent pour payer ses employés ; il ne peut malheureusement consacrer les rentrées financières pour payer les créanciers d’autant que la liste des personnes qui réclament leur dû s’est allongée récemment.

 

Comment justifier ?

On sait que les précédents présidents n’ont pas remis leurs bilans financiers au commissaire aux comptes et l’actuelle direction s’est retrouvée coincée avec des créances à payer. En effet, pour récupérer l’argent des subventions, il faudrait d’abord régler les créances, alors que la direction n’a pas reçu les bilans financiers des précédents présidents qui peuvent prouver la bonne foi des créanciers. «Possible que parmi eux, il se trouve quelques personnes auxquels le club ne doit pas de l’argent ou encore, il peut le prouver à l’aide de documents tels qu’un PV de carence établi par un huissier de justice pour non-respect des termes du contrat entre le plaignant et son ancien employeur», expliquera un proche du club. Pour la petite histoire, dans le passé, un ancien joueur du club a empoché deux fois son argent parce le président, qui venait de prendre les destinées du MCO, n’a pas fait les passations de consignes avec son prédécesseur et s’est fait avoir par cet ancien joueur. Que dire aussi des fournisseurs du club qui gonflaient leurs factures et qui prenaient le double de ce que le club leur devait ? Conséquence de cette absence de contrôle, le MCO est éternellement endetté.

 

Un délai pour identifier tous les créanciers

La solution alors pour mettre fin à ce phénomène ? S’ils sont nombreux à penser qu’elle n’existe pas, il est clair que ces dettes plombent les comptes du MCO. Afin de les apurer, une solution, celle d’inviter à travers un communiqué de presse tous les créanciers à se manifester avec les justificatifs qui prouvent que le club leur doit de l’argent, tout en leur fixant un délai pour déposer leur dossier. Une fois passé ce délai, ils ne pourront plus, après, réclamer leur dû. Cette opération aiderait d’autre part la direction du club à arrêter définitivement le montant global des dettes. Après, l’actuelle direction pourrait solliciter l’aide des pouvoirs publics afin d’éponger ses dettes. A noter que depuis l’avènement d’Ahmed Belhadj, le club est à jour concernant les salaires avec tous ses employés et même les fournisseurs. Une gestion qui a valu à Belhadj l’hommage du président de la FAF Mohamed Raouraoua, lors d’une réunion tenue par ce dernier avec les présidents de club à la fin de la saison dernière.

 

Une belle enveloppe dort au MJS

Avec l’instauration du professionnalisme, nos clubs bénéficient depuis 2010 de mesures d’accompagnement avec des aides financières octroyées aux clubs de l’élite professionnelle ; des aides que le MCO tarde à en bénéficier. En effet, les services du ministère de la Jeunesse et des Sports, pour débloquer l’argent, exige que les demandes d’aide soient accompagnées des bilans financiers, avec plusieurs présidents qui s’y sont succédé. Depuis son passage au statut professionnel, le club phare de l’Ouest, faute de documents (bilans financiers) remis, ne peut retirer son argent. Il paraît que le montant dépasserait les 7 millions. Ce lundi, le secrétaire Hassani Krimo s’est déplacé au siège du MJS pour savoir comment faire pour retirer cette cagnotte ; il a eu la même réponse donnée aux dirigeants passés avant lui. «Ramenez-nous les bilans financiers, on vous débloque l’argent», répondra un responsable du MJS au dirigeant oranais.

M. S.

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