ASMO : Les nouveaux sont-ils limités ?

El-Djamîya version 2015-2016 va mal. En s’inclinant à domicile face à Tadjenanet, l’ASMO n’a fait que confirmer sa mauvaise passe.

En trois sorties à domicile, ses joueurs ont laissé filer pas moins de cinq points. Certes l’inefficacité de la ligne offensive semble être le principal handicap de l’équipe, mais le problème a l’air de se situer au niveau de l’effectif dont la composante n’a pas l’étoffe même si les joueurs formant l’équipe-type de la saison passée sont tous là, à l’exception de Benayada. Après quatre journées, l’entraîneur Kamel Mouassa a trouvé le moyen de compter sur l’équipe-type de l’exercice écoulé. Hormis Fellah, Ali Guechi et à un degré moindre El-Ghomari, les recrues chauffent continuellement le banc des remplaçants. Boukatouh ne joue plus depuis la mi-temps de la réception de l’USM Blida, Oussaâd compte 3 minutes de jeu en deux matches, alors que le jeune Sbia, qui est enfin qualifié, a fait une apparition de 5 minutes avant-hier. De quoi s’interroger sur le niveau réel des joueurs engagés l’été passé. Ne sont-ils pas prêts ? Sont-ils limités ?

 

D’aucuns pensent que l’heure du changement pourrait arriver d’autant que la compétition ne fait que commencer. Ainsi, la balle est dans le camp du responsable de la barre technique.  

L. M. A.

 

Marqués par 2 milieux

2 buts en 360 minutes

La ligne d’attaque reste donc le principal ennui qui paralyse l’envol de cette équipe des Vert et Blanc. En quatre apparitions, cette ligne s’est montrée stérile au point de placer le club à l’avant-dernière place au classement de ce compartiment. Seulement deux buts ont été marqués en 360 minutes. Soit loin de la moyenne généralement recommandée dans la sphère du sport roi. Deux buts marqués par deux joueurs évoluant dans l’entrejeu, en l’occurrence Sebbah et Herbache. De quoi condamner les attaquants qui se sont distingués par un mutisme condamnable, excellant dans l’art de rater des buts faciles. Les Benkablia, Bentiba, El-Ghomari, malgré sa blessure, ont intérêt à se rappeler leur vrai rôle une fois sur le terrain. Le tout, pour se faire pardonner sachant qu’ils sont les plus incriminés, particulièrement le premier nommé.

En somme, du pain sur la planche pour l’entraîneur Kamel Mouassa. 

L. M. A.

 

Sbia gagne des points

Incorporé à la place du latéral gauche Belaïd à cinq minutes du temps réglementaire, le milieu offensif Sbia a rempli son contrat. En 10 minutes de présence sur le terrain (ndlr + 5 minutes du temps additionnel), ce jeune encore espoir a gagné des points grâce à sa prestation. Sa volonté de se mettre dans la lutte au milieu d’une défense adverse malmenée malgré son organisation a fait exception. L’ancien sociétaire du WA Tlemcen a même failli égaliser pour son équipe si son heading n’avait pas heurté la transversale trois minutes après son entrée sur le rectangle vert. De son poids et sa morphologie à faire envier tant d’attaquants de l’actuelle décennie, ce joueur a pesé sur la défense du DRBT. En somme, une note positive dans le registre de son coach qui devra certainement regretter de ne pouvoir l’aligner plus tôt.  

  L. M. A.

 

Son dossier médical en stand-by

Chicoto toujours sans le sou

Le cas de Mohamed Chicoto ne semble pas trouver son épilogue sur le plan financier. En attendant sa qualification, dont le sort est lié au dépôt de son dossier médical, la situation de ses arriérés n’a pas été éclaircie par la direction de son club. Selon une source fiable, une rencontre avec les dirigeants de l’ASM Oran a abouti à une promesse. «L’issue de cette réunion n’a rien apporté, sauf qu’une autre promesse a été donnée par les responsables. Car ils lui ont dit d’attendre quelques jours avant d’être régularisé», a indiqué notre interlocuteur hier au téléphone.  Le joueur rencontré en marge de la rencontre de ce samedi face au DRB Tadjenanet a parlé de cette promesse sans pour autant détailler la nature de cette rencontre avec les dirigeants. Ce cas ne fait toujours pas l’affaire de l’équipe qui a montré des signes évidents de faiblesse dans la charnière défensive, un des postes du capé de la sélection des Mena.

L. M. A.

 

Les supportes boudent-ils ?

La production de l’équipe de M’dina Jdida qui s’est inclinée chez elle face au Difaa de Tadjenanet avant-hier a été suivie par une galerie ne dépassant pas 2000 personnes. Certes, la retransmission du match a fait son effet, mais il faut admettre que le public asémiste ne semble pas chaud à l’idée de suivre cette équipe version 2015-2016. Si, lors de la réception de l’USMB et du NAHD, l’affluence était moyenne, ce samedi elle était squelettique. De quoi pousser la bande à Mouassa à se réveiller avant que le désert ne fasse le décor des prochaines réceptions. 

 

Faut-il quitter Bouakeul ?

A la mi-temps du match ASMO-DRBT, beaucoup de supporters présents dans la tribune couverte n’ont pas arrêté de parler du stade Ahmed-Zabana. «S’ils continuent à jouer ici à Bouakeul, il faut craindre le pire. A Zabana, ils jouaient beaucoup mieux.» Ces propos lancés devant la cabine de presse pourraient discréditer la décision de la direction de choisir le temple de l’ex-Vincent Montréal contre la volonté des joueurs qui, faut-il le rappeler, ont tous exprimé le vœu de revenir jouer dans l’antre d’El-Hamri. La qualité du jeu pratiqué la saison passée par cette équipe sur le terrain de cet antre ne peut que donner raison aux supporters. Ceci d’autant que l’actuelle équipe est formée à plus de 90% des éléments de l’échiquier de Benchadli. Faut-il quitter Bouakeul pour que la machine asémiste déclenche son envol ?   

L. M. A.

 

 

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