Suspendu pour deux ans à la suite de son contrôle positif pour la prise d’une substance prohibée, le meneur de jeu de l’USMA, Youcef Belaïli, devra s’expliquer devant la commission de discipline de la CAF.

La FAF qui a procédé à sa suspension immédiate dès la lecture des résultats qui se sont avérés positifs à la prise d’une substance dopante prohibée. Ce n’est pas tout puisqu’après sa suspension, le joueur devra s’expliquer devant les plus hautes instances du continent puisqu’il sera convoqué incessamment pour comparaître devant la commission médicale de la CAF pour se défendre et donner des explications sur son contrôle positif. La date n’a pas encore été définie, mais cela ne devrait tarder car le joueur doit être entendu et devra se présenter à la CAF pour aborder ce sujet. Si pour tout le monde l’affaire est entendue, Belaïli devra avant tout se montrer très convaincant en présentant ses arguments pour se défendre d’avoir pris des produits dopants pour améliorer ses performances sur les pelouses.

Des explications qui vaudront cher

Lorsque le joueur connaîtra la date de sa comparution, il devra donc présenter des arguments solides et valables qui prouveront qu’il n’a pas pris de produits pour améliorer ses performances. S’il reconnaît son erreur et parvient à convaincre les membres de la commission médicale de la CAF, ses explications pourraient valoir très cher puisque ça le sauverait d’une suspension plus longue car on ne badine pas avec les affaires de dopage. Dans le cas où il ne convaincrait pas, le risque de voir sa suspension être doublée pour passer à 4 ans est bel et bien réel. Ainsi, l’enfant d’Oran devra présenter des excuses valides et devra aussi se montrer particulièrement convaincant pour faire sortir des têtes qu’il s’est dopé pour être meilleur sur le plan physique ou quelque chose dans le genre.

Il sera accompagné par un représentant de l’USMA

Par ailleurs, on apprend que le numéro 10 algérois ne devrait pas se rendre tout seul au siège de la CAF pour s’expliquer. En effet, on croit savoir qu’un représentant de l’USMA l’accompagnera pour plaider sa cause au cours de sa comparution pour ne pas qu’il soit lourdement suspendu. Une prise de position claire des Rouge  et Noir qui ont déjà affirmé qu’ils n’allaient pas laisser tomber le joueur et qu’ils allaient l’aider dans cette période difficile qu’il traverse.  

L’AMA ne plaisante pas avec les cas avérés de dopage L’Agence mondiale de la lutte anti- dopage (AMA) est l’agence qui gère les contrôles de dopage et cette structure est connue pour ne jamais badiner avec les cas de contrôle positif. En effet, lorsqu’elle fait face à des cas avérés, elle n’hésite pas à frapper lourd en sanctionnant les coupables d’une suspension de 4 ans. Cependant, pour le football, c’est la sanction minimum de 2 ans qui est prononcée. Cela varie avec la gravité de la situation et du cas. Pour rappel, pour parer à ce fléau du dopage, le Bureau Fédéral de la FAF va axer sa prochaine réunion sur ce sujet extrêmement sensible.

I. Z.