En effet, sur la place publique jouxtant l’Hôtel de Ville de l’Arba, ils étaient peu nombreux à se rassembler au départ, mais ils ont été rejoints par des récalcitrants et le nombre a grossi considérablement. Ils ont battu le pavé et crié à tue-tête en direction du siège du club toutes sortes d’invectives avant de lever une marche en direction du stade Ismaïl Makhlouf. Une fois arrivés sur les lieux, ces supporters ont d’emblée rassuré les joueurs qu’ils n’ont aucun reproche à leur faire, mais c’est aux dirigeants du club qu’ils demandaient de quitter leurs fonctions et à leur tête le président Djamel Amani. Face à cette situation délicate mais prévisible depuis quelque temps, les services de sécurité ont vite fait d’intervenir avec doigté pour éviter d’éventuels débordements, ce qui a permis aux dirigeants du club présents sur place d’interrompre l’entraînement et d’ordonner au staff technique, ainsi qu’aux joueurs de rejoindre les vestiaires. Il faut rendre hommage aux deux dirigeants du club, en l’occurrence Mustapha Zerrouk et Mohamed Djettou, qui ont réussi avec tact à apaiser la tension et à rassurer les supporters en leur promettant que les choses vont changer radicalement dans le club. A l’issue de cette intervention, les supporters ont quitté le stade sans aucun incident.
M. A.
Les prémices d’une descente aux enfers
Il n’y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir la réalité en face.
Cette citation doit être méditée par la direction du club du RCA et tous les amoureux d’Ezzerga, car le club va mal et se dirige tout droit vers une grosse crise qui ne dit pas son nom.
Si dans les plus brefs délais, le président du RCA, Djamel Amani, ne trouve pas de solutions à ses problèmes financiers récurrents, c’est la rue, c'est-à-dire les inconditionnels du club, qui vont s’immiscer dans les affaires du club et demander le départ de tout le monde. Mais, le président du RCA, qui n’est pas né de la dernière pluie, sait très bien que le manque d’argent fait naître une situation pourrie, il sait très bien que le ver est dans le fruit. Et là aussi, comme dit l’adage : un homme averti en vaut deux. Aujourd’hui, il n’est un secret pour personne à l’Arbaâ, une ville qui respire totalement le foot en bleu et blanc que leur équipe favorite est gravement malade, comme tout le monde le dit ouvertement. Tous les Arbéens savent très bien que le RCA traverse une grave crise financière sans précédent et que les caisses du club sont vides. Que certains joueurs, différents staffs techniques et autres employés du club n’ont pas touché leur dû depuis de longs mois. Une situation jalousement gardée par la direction du club, sauf que pour les Arbéens, c’est un secret de Polichinelle. Ajouté à cela que tous les échos qui leur parviennent du stade Ismaïl Makhlouf sont loin d’être rassurants.
Beaucoup de reproches
Si vous abordez la situation du club avec le commun des supporters, il vous dira qu’il y voit les prémices d’une descente aux enfers. Il vous dira aussi que cette situation dans laquelle s’est embourbé le club n’est autre que le prolongement des difficultés en tous genres rencontrées tout au long de la saison passée et que fort heureusement l’équipe s’est extirpée des griffes de la relégation que par miracle au cours de la dernière journée. Il vous dira aussi que la gestion du club laisse à désirer, qu’à défaut de stabiliser l’équipe, l’actuelle direction a laissé filer 17 joueurs pour en ramener autant. Beaucoup de reproches à l’encontre de la direction du club, à n’en pas en finir.
Réunion d’urgence du CA
Au final, tous vous diront que le club a besoin d’une forte thérapie pour s’en sortir. Une thérapie qui passe par une réunion d’urgence du conseil d’administration du club en priorité, de l’implication des autorités locales, et enfin par le rassemblement de toutes les bonnes volontés que compte la ville de l’Arba, seule alternative pour sauver un club qui représente une fierté commune de tous les Arbéens.
Un bras de fer
A défaut, les prémices de la descente aux enfers sont aux portes du club. La riposte des supporters, qui ont fait du bruit hier à travers les artères de la ville et à l’intérieur du stade, Ismaïl Makhlouf, n’est qu’un début de bras de fer qui risque de causer un préjudice au club et à son histoire. A bon entendeur…
M. A.
Le programme des Bleus pour la trêve perturbé
Pour meubler la trêve, le staff technique des Bleu et Blanc, assuré par le coach Abdenour Bousbia, a, dans sa première semaine, programmé des séances de travail spécifiques en biquotidien, qui s’étaleront jusqu’à lundi prochain, jour de repos. La préparation devait être ponctuée par un match amical dimanche prochain dont l’adversaire n’est pas encore désigné. Maintenant, après tout ce qui s’est passé hier matin, tout le programme est parti en l’air.
Bousbia : «J’ai dit aux joueurs de rentrer chez eux»
Le coach Abdenour Bousbia que nous avons joint, devant cette nouvelle donne, ne sait plus quoi faire et doit se réunir avec les dirigeants du club pour continuer son travail. «Franchement, je ne sais quoi faire pour le moment. Devant cette situation, j’ai dit aux joueurs de rentrer chez eux en attendant que les choses se tassent. Je leur ai dit aussi qu’on les joindra par téléphone après avoir discuté avec la direction du club. La séance de l’après midi est aussi annulée.»
Interrogé sur la possibilité de regrouper les joueurs dans stage bloqué, Bousbia nous a déclaré : «Au départ, bien avant la situation que nous vivons, aucun stage bloqué n’était programmé pendant cette trêve. Je crois que les moyens ne le permettent pas. Nous avons alors décidé de programmer toutes nos séances de travail ici au stade Ismaïl Makhlouf. Maintenant, avec ce qui se passe, on est dans le flou. On va attendre un peu pour nous remettre au travail.» C’est ainsi que le programme de travail pour la trêve conçu par le coach des Bleus, Daniel Janackovic, en compagnie de son adjoint Abdenour Bousbia, pour requinquer un groupe de joueurs, en déça physiquement, est, semble-t-il perturbé.
M. A.
Résiliation de contrat pour les deux cousins Boussaïd
La direction du RCA aurait décidé de résilier les contrats des Franco-Algériens, en l’occurrence Mehdi et Mohamed Abdessamed Boussaïd, à cause des absences répétés pour le premier et insuffisances techniques pour le second. Si pour le premier, en présence de son père, les deux parties ont vite fait de trouver un accord, pour le second cité, un litige financier bloque encore la signature de la rupture du contrat. Pour rappel, les deux joueurs qui ont du mal à s’adapter à l’environnement du club sont cousins par alliance.
Gaya Merbah souffre d’une élongation à la cuisse droite
Gaya Merbah, le gardien de but des Bleu et Blanc, qui souffre d’une blessure à la cuisse droite s’est rendu chez un spécialiste, jeudi matin pour passer une échographie afin de déterminer l’origine de son mal. Après consultation, il s’agit d’une élongation.