Il a fallu un éclair de Brahimi pour offrir la victoire aux Verts dans une rencontre tout juste moyenne qui n’a pas été convaincante sur le plan du rendement collectif du côté des Algériens. Les coéquipiers de Mesloub n’ont à aucun moment haussé leur niveau de jeu ni n’ont réussi à imposer leur jeu contre un adversaire costaud physiquement qui a bien fermé les espaces durant le premier half, mais il n’a rien pu faire devant la maîtrise technique du joueur du FC Porto. Il faut dire que la sélection algérienne a mieux réagi par rapport au premier match disputé face à la Guinée, mais l’équipe semble en perte de vitesse sur le plan collectif et sur le plan de la possession du ballon. Collectivement, les Verts ont perdu de leur verve depuis la dernière CAN et le sélectionneur national n’arrive pas à trouver la bonne formule. La sélection algérienne n’est plus conquérante comme avant et certains joueurs donnent l’impression qu’ils ne sont plus motivés. Hier et durant la première période, l’équipe était hors champ et le manque de coordination entre le milieu et l’attaque était visible.
Une seconde mi-temps plus animée
En seconde période, la sélection algérienne a montré un peu plus de volonté et de combativité, mais collectivement elle n’arrivait pas à trouver le bon timing. Devant l’impatience du public qui commençait à conspuer son équipe, Mahrez et Brahimi deux valeurs sûres sur le plan individuel ont pris les choses en main. L’attaquant de Leicester a su apporter du dynamisme et de la vélocité au secteur offensif de la sélection algérienne par ses dribbles courts et ses feintes. Le latéral droit sénégalais a eu du mal à le stopper. De son côté, le maître à jouer du FC Porto, et même s’il a un peu exagéré en gardant trop le ballon, se laissant des fois oublier par un jeu trop individuel mais sur une bonne accélération et un crochet court dont lui seul a le secret il a su mettre le ballon hors de portée du portier des Lions de la Teranga dans un moment crucial de la partie offrant une victoire inespérée pour les Verts, sauvant Gourcuff d’une situation embarrassante.
K. H.