CRB : Michel sera maintenu

Juste après la défaite contre l’ESS (1-0), des voix se sont élevées pour réclamer la tête d’Alain Michel. Cependant, la direction du club, à sa tête le président Malek, refuse de céder à la pression et ne songe guère changer de coach.

Ils sont nombreux à avoir attendu un faux pas du Chabab à Sétif pour réclamer le limogeage du coach Alain Michel. Aussitôt que l’arbitre a sifflé la fin de la rencontre qui a mis aux prises les Rouge et Blanc avec l’Aigle noir au stade du 8-Mai-1945, on a commencé à balancer des noms d’entraîneurs susceptibles de remplacer le technicien français. On a même essayé de manipuler des supporters afin d’insulter le coach et réclamer son départ. Néanmoins, les responsables du club algérois ne cèdent guère à la pression et refusent de tomber dans le piège. Le président Réda Malek renouvelle sa confiance à l’ex-driver de la JSS et ne réfléchit nullement à la question de le limoger. D’ailleurs, cette question n’est pas du tout à l’ordre du jour au niveau de l’équipe dirigeante de la formation de la capitale. Le premier responsable de la formation de Laâqiba maintient son coach et exclut toute tentative de l’éjecter de son poste. Malek, qui a été récemment clair à ce sujet, refuse même d’évoquer la question du départ de son entraîneur  car pour lui, ce dernier, qui a réussi des bons résultats avec l’équipe lors de l’entame de la saison, continuera à exercer sa mission normalement, mais en exigeant néanmoins une réaction de l’équipe lors des prochaines rencontres du championnat national, notamment à l’occasion du prochain match contre l’équipe de Relizane au stade de cette dernière.

 

Plusieurs noms d’entraîneurs ont été cités du côté des Rouge et Blanc après le revers à Sétif. On a annoncé, entre autres, Menad, Bouali et même Velud. Des anciens dirigeants du club insistent pour engager l’un des coachs cités comme successeur de Michel. Mais comme annoncé par nos soins, le président actuel du Chabab Réda Malek rejette catégoriquement cette idée en renouvelant sa confiance au technicien français. Le président du Chabab estime que son équipe a manqué de réussite lors des trois précédentes rencontres du championnat, contre respectivement le MOB, l’USMA et enfin l’ESS. Il juge aussi que ses joueurs, bien qu’ayant produit tout de même de belles prestations lors des trois matchs cités,  ont manqué cruellement de réalisme. Des choses sur lesquelles le staff technique doit justement travailler afin d’éviter à l’équipe d’autres défaites qui pourraient sérieusement provoquer une crise dans le club de la capitale.

H. A. B.

 

Yahia-Cherif : «Il faut chasser le doute rapidement» 

 

Yahia-Cherif estime que son équipe s’est déplacée à Sétif pour réussir un bon résultat face à l’ESS locale. Néanmoins, pour cet attaquant du Chabab, le destin en a voulu autrement. Il ajoutera qu’il y avait faute sur le gardien Malik Asselah sur l’action du but de l’Entente, mais l’arbitre de la partie n’a pas branché. Yahia-Cherif ajoutera que lui et ses camarades doivent réagir rapidement à commencer par le prochain match contre l’équipe de Relizane afin de chasser le doute qui ronge actuellement l’équipe.

 

Tout d’abord, que pouvez-vous nous dire sur la défaite contre l’ESS ?

C’est vraiment une défaite amère. Après nos deux récentes défaites en championnat, on s’est déplacés à Sétif pour revenir avec un résultat positif. On a fait le maximum pour atteindre notre objectif, mais sans l’atteindre. Je pense qu’on a bien géré la première mi-temps, mais en seconde période l’ESS nous a surpris avec un but. On a essayé par la suite de revenir dans le score sans parvenir cependant à marquer le but de l’égalisation.

 

Vous avez contesté auprès de l’arbitre après le but de l’ESS, qu’en est-il au juste ?

Tout le monde a vu qu’il y a eu faute sur notre gardien que l’arbitre de la rencontre n’a pas sifflée. A mon avis, il y avait une charge sur notre portier et il devait lui accorder une faute. Mais il ne l’a pas fait préférant valider le but de l’ESS.

 

Avec cette troisième défaite consécutive en championnat, cela commence à devenir inquiétant, n’est-ce pas ?

Oui, nous venons de perdre notre troisième match en championnat. Je pense qu’on est rentrés dans une période de doute qu’il faut très vite chasser. Je préfère dire une période de doute et non pas une crise pour ne pas nous compliquer davantage les choses. Là-dessus, je veux ajouter une chose…

 

Oui, allez-y…

Il faut absolument qu’on se remette en question, corriger nos lacunes et renouer avec la victoire afin de mettre un terme à cette série de mauvais résultats. C’est ainsi qu’on peut chasser définitivement ce doute.

 

Il faut donc absolument réussir un bon résultat lors de la prochaine journée, n’est-ce pas ?

La semaine prochaine, on va affronter l’équipe de Relizane, toujours en déplacement. Mais on est effectivement condamnés à réussir un bon résultat sur place. On fera de notre mieux le jour du match pour revenir avec un résultat positif qui nous permettra de chasser le doute, comme je viens de vous le dire.

H. A. B.

 

Les Belouizdadis en colère contre Necib

Les Belouizdadis sont très en colère contre l’arbitre Redouane Necib, qui a dirigé la rencontre d’avant-hier de leur équipe contre l’ESS. Ils estiment qu’il a accordé un but non valable à l’équipe adverse. Ils ajoutent que sur l’action de but de la formation sétifienne, il y avait une charge sur le gardien Malik Asselah et l’homme en noir aurait dû intervenir pour sanctionner justement en faveur de leur équipe. Pour manifester leur colère, les joueurs, le staff technique et les dirigeants ont tous accusé le referee de la partie d’être derrière la défaite de leur équipe. Pour le président Réda Malek, ce n’est pas la défaite qui fait mal, mais plutôt la manière avec laquelle son club a perdu le débat : « On est très sportif et on accepte la défaite, mais quand on estime que notre équipe n’a pas bien joué et que l’adversaire a été supérieur. Mais dans ce match contre l’ESS, on a perdu la rencontre suite à une erreur de l’arbitre», a déclaré le premier responsable du Chabab d’emblée avant de poursuivre : «Sur l’action du but, le juge de touche n’a pas levé le drapeau pour valider le but, c’était plutôt l’arbitre principal qui a pris la décision. Il devait plutôt consulter son adjoint avant de l’avaliser. En tout cas, depuis trois années maintenant, on est victimes des décisions injustes des arbitres.»

H. A. B.

 

Nemdil à gauche

Le coach a surpris tout le monde

Alain Michel a procédé avant-hier à un changement dans son onze de départ avec lequel il a surpris tout le monde, notamment ceux qui suivent l’actualité du Chabab. En effet, le coach des Rouge et Blanc a compté sur Karim Nemdil comme arrière-gauche, alors que ce dernier évolue dans le poste d’arrière-droit. Personne n’a compris la décision du technicien français, mais à la fin de la partie, on estimait que l’ex-pensionnaire du RCA s’est acquitté de sa tâche de la meilleure des manières et il pourrait même évoluer au niveau de ce poste.

 

Alors que les Chababistes chargent Necib

Zekrini : «Le but de l’ESS est valable»

Alors que tous les Chababistes ont accusé l’arbitre Necib de fausser  le résultat final de la rencontre de leur équipe contre l’ESS en acceptant un but non valable à l’équipe adversaire, l’ex-arbitre international Zekrini contredit tout le monde en avançant que le but marqué par le joueur de l’Entente Baouz est bel et bien valide : «Il n’y avait pas de faute sur le gardien Asselah de la part du joueur de l’ESS ; c’est plutôt un défenseur du CRB qui l’a gêné. Donc, il n’y avait pas de faute sur l’action et le but de l’ESS est correct», a-t-il déclaré sur le plateau de la télévision nationale.

 

Rien de grave pour Aoudou

Mohamed Aoudou était contraint de quitter le terrain avant-hier lors du match contre l’ESS, suite à une blessure. L’attaquant du Chabab a joué seulement 21 minutes de la partie avant de céder sa place à son camarade Nekkache. Finalement, le joueur en question ne souffrait de rien de grave, ce que le médecin de l’équipe Khaldi Khaled confirme : «Il souffre du bassin, c’est sans gravité. Il a été soumis à trois jours de repos avant de reprendre du service avec ses camarades.»

H. A. B.

 

 

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