Dans la semaine, le coach harrachi, Boualem Charef a tout fait pour remonter les bretelles à ses joueurs après le carton plein ramené de Tizi Ouzou.

Finalement, tout le travail n’a pas servi à grand-chose, car les camarades d’Younès n’ont fait que partager les points avec leurs adversaires du jour. Après un round d’observation qui a duré une dizaine de minutes, ce sont les visiteurs par le biais d’Ogbi (10’) qui ont signé la première frayeur du match. Heureusement que le portier Chaâl était vigilant. Après cette chaude alerte, Younès, dans son nouveau rôle de meneur de jeu, sert Meziane dans la profondeur (13’), ce dernier dans sa lancée fusille le gardien oranais, Natèche, qui repousse dans les pieds de Bouguèche, à l’affût, ce dernier ne se fait pas prier pour clore le très beau mouvement collectif. A la 26’, Bouguèche, à l’entrée de la surface de réparation, sert un caviar à Meziane, très mal concentré sur l’action, ce dernier fait passer à ses coéquipiers la balle du break. Les supporters harrachis se lèvent pour saluer le but. Après la douche froide. Un une-deux magistral orchestré par le duo d’attaque oranais Mouissi-Zaâbia, ce dernier légèrement décalé à droite ne trouve aucune peine à remettre les pendules à l’heure. Bien en place et évoluant en contres, les gars de Boualem Charef ont trouvé toutes les peines du monde à élever leur niveau de jeu et forcer par là le destin du match. Un destin qui se résume par cette tête plongeante de Brahimi, à l’ultime minute du match (90’) sauvé de justesse, sur la ligne de but par le portier oranais, Natèche. Au final, dans un jour sans, les Jaunes et Noir n’ont fait que prolonger leurs déboires après la raclée de Tizi Ouzou.

R. H.

 

K. Hassani : «Nous condamnons un geste indigne de Cavalli»

L’histoire des conflits entre l’entraîneur Jean-Michel Cavalli et des membres de la direction se poursuit sans le moindre scrupule. Cette fois, le coach de l’équipe se trouve impliqué dans un écart de conduite, selon les dires de Hassani Abdelkrim, secrétaire général du club. «Je tiens à signaler le mauvais comportement de ce monsieur qui n’a pas trouvé mieux que de brandir deux de ses doigts à la face des membres du conseil d’administration et de moi-même. C’est arrivé au moment où j’étais interviewé par des journalistes de la télévision. M. Cavalli a fait ce geste devant des dizaines de personnes présentes dans la tribune officielle à la fin de ce match contre l’USMH. Il l’a fait contre des membres du conseil dont M. Chorfi et quelques dirigeants et des supporters. Et pourtant personne ne l’a approché ni lui a adressé la parole surtout que nous sommes tous satisfaits de ce résultat nul. On ne comprend pas ce genre d’attitudes d’un citoyen français supposé être civilisé. Evidemment, nous n’avons pas répliqué parce que nous sommes des gens accueillants et respectueux surtout envers les étrangers qui sont les hôtes de notre pays (…) Maintenant la balle est dans le camp du président car nous condamnons ce geste», a-t-il abondé au téléphone quelques instants après la fin du match UMSH-MCO.  

L. M. A.    

 

Altercation Lemouchia-Tedj

D’après une source fiable, la fin du match a été marquée par une altercation dans les rangs du MCO. Une altercation opposant le milieu Lemouchia  à Belhadj Tedj, frère du président Baba. Les deux hommes ont failli en venir aux mains dans les vestiaires du stade d’El-Harrach.   

 

Ouasti pressenti manager

Zoubir Ouasti pourrait être le manager de l’équipe fanion du MCO. Ce dernier qui a accompagné l’équipe à El- Harrach devra être nommé dans les jours qui viennent. On y reviendra.

 

 

Le MCO sans sa principale défense

 

En plus des absences prolongées de Nessakh et Bourzama, le MC Oran s’est présenté sans sa charnière défensive Aïch, Belabbes et Benyahia pour blessures. A voir de près, l’infirmerie du Mouloudia d’Oran n’accepte que les défenseurs, apparemment.

 

Retour de Zaâbia et Ogbi

 

Après avoir purgé leurs sanctions, lors de la journée précédente, les joueurs oranais, Zaâbia et Ogbi ont été de nouveaux alignés par le coach, Jean-Michel Cavalli, l’un (Ogbi) au milieu de terrain et l’autre(Zaâbia) à la pointe de l’attaque.

 

Mana et ses collaborateurs présents

 

Comme de coutume, le président Mana et ses proches collaborateurs ont tenu à assister cette rencontre. Le boss de l’USMH a pris place dans la tribune officielle.

 

 

Le SG du MCO, Belahcène, présent

 

Malgré son refus de travailler avec le coach du MCO, Jean-Michel Cavalli, l’ex-secrétaire général ? Belahcène a tenu à faire le déplacement pour soutenir son équipe. Sa présence dans la tribune officielle n’est pas passé inaperçu.

 

300 supporters du MCO ont fait le déplacement

 

Ils étaient environ 300 supporters des Rouge et Blanc à avoir pris place dans la tribune du virage qui leur a été réservée par la direction de l’USMH. Ces derniers n’ont pas cessé de porter de la voix leur équipe pendant toute la rencontre.

 

U21 : USMH 2 - MCO 2

 

En ouverture du match principal des séniors, les U21 (espoirs) de l’USM Harrach et du MC Oran se sont partagé les points au terme d’un match plein. Les deux formations se sont quittées sur le score de parité 2 à 2.

 

4^e but consécutif de Bouguèche

 

Quatre matches et quatre buts pour l’enfant d’Arzew. En scorant à la 13’ du match, hadj Bouguèche a porté son capital buts à quatre unités. Il est à son quatrième but consécutif et aussi le meilleur buteur de l’équipe actuellement.

 

Les Oranais applaudis par les supporters harrachis

 

Au coup de sifflet final les joueurs du Mouloudia d’Oran ont été longuement applaudis par les fans d’El Harrachi à leur sortie du terrain. Un geste bien apprécié par les nombreux supporters des Rouge et Blanc qui leur ont rendu la pareille, en les applaudissant à leur tour.

 

Le frère de Baba se distingue maladroitement

 

Au coup de sifflet final, les joueurs ont offert leur maillot à leurs supporters en guise de remerciements de leur déplacement mais aussi de leur soutien. Un geste que le frère du président du MCO n’a pas aimé en allant sermonner les joueurs. Une attitude qui n’a pas plu à beaucoup de joueurs oranais.

 

L’œil du coach

Benomar : «On était sous pression»

«On a raté le match en première période. On avait la balle du break à la 36’, malheureusement notre joueur n’était pas concentré sur l’action. Les joueurs étaient sous pression après le mauvais résultat de Tizi Ouzou. Notre adversaire a bien défendu dans l’ensemble et s’est contenté de contres. Sur l’un d’eux, ils nous ont marqué le but égalisateur. On a essayé en seconde période mais nos adversaires étaient bien regroupés derrière. Dommage, on perd deux points chez nous.»

 

Cavalli : «Le meilleur est à venir»

«Nous sommes venus chercher un bon résultat et je pense qu’on l’a ramené face à une belle équipe d’El Harrach. Voilà, quand on décide de jouer, il est difficile de venir nous chercher. Six matches sans perdre et aujourd’hui un nul qui nous arrange. Cela prouve aussi que nous sommes imperméables, qu’on est aussi solides. Le meilleur est à venir.»

 

Film du match

 

10’ L’attaquant oranais Ogbi, excentré à gauche, tente de l’extérieur du pied gauche, un lob sur Chaâl. Ce dernier au prix d’une belle claquette, dévie le cuir qui ricoche sur la transversale avant de sortir. Première frayeur du match pour les Harrachis.

13’ A l’issue d’une longue chevauchée de Younès à droite, Meziane bien servi dans le dos de la défense oranaise, tente une frappe instantanée, le gardien de but Natèche, en difficulté, repousse le cuir dans les pieds de Bouguèche qui ne s’est pas fait prier pour clore la belle offensive des Harrachis.

26’ Belle action collective des Harrachis, Bouguèche dans la surface de réparation, sert un caviar à son équipier Meziane, ce dernier la tête ailleurs laisse passer la belle opportunité de faire le break.

36’ A la sortie d’un excellent une-deux entre Mouissi et Zaâbia, l’international libyen, légèrement décalé à droite, sans rémission crucifie le portier harrachi, Chaâl, et remet les pendules à l’heure. Un but de haute facture, largement applaudi par les supporters de l’USMH.

52’ Véritable poison pour la défense harrachi, Zaâbia a failli surprendre cette dernière d’un tir en coin si ce n’était la vigilance du gardien de but Chaâl qui a fait une bonne lecture de l’attaquant libyen.

58’ Dans son nouveau rôle de meneur de jeu, Younès à l’entrée de la surface de réparation décale sur Khalfallah, ce dernier voit son tir dangereux ricocher sur la base du montant gauche du but de Natèche.

90’ Sur un corner de Younès, toujours lui, Brahimi tente une tête plongeante, le gardien du Mouloudia, Natèche, au prix d’un beau plongeant écarte le danger sur sa ligne de but.

 

 

USMH 1 - MCO   1   

  

Stade du 1^er-Novembre

 

Buts :

USMH : Bouguèche (13’)

MCO - Zaâbia (35’)

 

USMH

Chaâl 2

Benaldjia 3

Lebbihi 2

Boucherit 2

Harrag 2

Boughidah 1

Aït Ouameur 3

Khalfallah 3

(Brahimi 83’)

Younès 4

Bouguèche 4

Meziane 1

(Hattabi 74’)

Ent. : Charef

  

MCO

Natèche 3

Bouhaniche 3

Chelaoua 3

Berradja 3

(Amara 80’)

Merbah 3

Zaâbia 4

Mouissi 4

Ogbi 3

Lemouchia 3

Hamdadou 3

(Hassouna 30’)

Larbi 3

Ent. : Cavalli

 

Affluence moyenne, arbitrage de MM. Aouina, Chenaoua et Benaïssa.

 

Averts :

USMH : Meziane (43’)

MCO : Berradja (45’), Zaâbia (82’), Natèche (85’)

 

 

 

H. Bellabès réagit à son tour

«J’ai quitté la gestion de l’équipe à cause de Cavalli»

 

A l’instar de T. Bellahcène, Hafid Belabbès a réagi à l’article évoquant les exigences échangées entre le président Belhadj et l’entraîneur Cavalli. Avant-hier dans la soirée, l’ancien défenseur central de l’équipe des années 80 a pris le soin d’apporter la précision suivante : «J’ai réagi parce que mon nom a été associé à cette histoire. Et là je viens pour la énième fois apporter une précision concernant ma présence au club. Comme je l’ai déjà répété, j’ai pris la décision de me retirer de la gestion de l’équipe le 17 janvier de l’année en cours plus exactement. Donc, ce n’est pas Cavalli qui m’a poussé à partir. Plutôt, c’est à cause de lui que j’ai quitté la gestion », a-t-il insisté avant de poursuivre : « Etant un cadre de l’Etat algérien, j'ai préféré ne pas cautionner certaines exigences de cet entraîneur. Je ne vois pas pourquoi et comment un diplomate algérien puisse se conformer aux règles françaises, en l’occurrence M. Grine, à l’aéroport d'Orly avec tous les désagréments causés, alors qu'un petit entraîneur refuse les règles de notre pays ! Son intérêt personnel dépasse la raison, en fait. Malheureusement, au fil du temps, je crois que nous sommes en train de nous rendre compte que le MCO n'a pas recruté un entraîneur, mais un sheriff qui tire sur tout ce qui bouge et dont la prochaine cible sera certainement Ahmed Belhadj, le président que je tiens à avertir.»

 

L. M. Azzi