Le milieu de terrain lorientais, Walid Mesloub, évoque un stage dans de très bonnes conditions où les joueurs sont focalisés sur les deux prochains matches. Pour lui, la pression a toujours existé dans le football et à l’heure d’aborder cette double confrontation, les joueurs sont motivés pour faire bonne figure et gagner même s’il y aura beaucoup d’absences à déplorer du côté des Verts.

Tout d’abord, comment se passe votre stage ?

Pour le moment, tout se passe très bien pour nous. Le stage se déroule dans de très bonnes conditions. L’avenir de la sélection est entre nos mains. On va donc tout donner pour que ça soit dans le bon sens. On sait très bien ce qui nous attend et on va faire en sorte de ne pas décevoir ceux qui ont mis leur confiance en nous. On est là, on travaille et on aborde ces deux matches avec une grosse concentration pour faire en sorte de réaliser de belles choses lors des deux prochains matches.

 

Vous avez beaucoup de pression par rapport aux deux derniers matches amicaux. Vous la ressentez toujours vu que ce seront deux matches officiels ?

Vous savez, quand on est footballeur, la pression existe tout le temps. Maintenant, on sait que ce sera une double confrontation décisive pour nous. On sait très bien aussi que ce ne sera pas facile parce qu’on risque tout simplement d’être éliminés du parcours pour la Coupe du monde. C’est sûr que la pression sera plus importante par rapport à un match amical. Cependant, ça fait partie du football.

En tant que cadre de l’équipe, comment se présentent les deux matches face à la Tanzanie ?

Pour moi, c’est simple, il n’y a pas de titulaires, il n’y a pas de remplaçants. Je fais de mon mieux pour aider l’équipe, et ce, quel que soit le temps de jeu qu’on me donne. Pour les deux matches à venir, on sait très bien qu’on aura des joueurs importants qui seront absents pour cause de blessure. De l’autre côté, il y a des joueurs qui n’attendent qu’une seule occasion pour avoir une chance sur le terrain pour montrer ce qu’ils savent faire pour la sélection. C’est un groupe avant tout. J’espère que tout va bien se passer. Ça ne sert à rien de le dire, mais il faut donner tout ce qu’on a. Les joueurs savent que cette rencontre est importante car une Coupe du monde dans une carrière ce n’est pas rien. Tout le monde est concerné et celui qui sera sur le terrain fera tout pour représenter dignement son pays.

 

Le contexte est particulier surtout qu’on annonce un Gourcuff sur le départ. Qu’en pensez-vous ?

D’une part, ça ne nous perturbe pas du moment que ce sont des bruits de couloir, d’autre part, nous, les joueurs, avons eu une discussion avec le sélectionneur national et tout se passe bien pour le moment. Il est content d’être là. On prépare les matches bien comme il faut. Après, les «on dit», c’est beaucoup plus comme je le disais des bruits de couloir, des articles de presse. Ça ne nous touche pas parce qu’on sait pourquoi il est là.

 

Quel serait le scénario idéal pour vous ?

C’est sûr qu’on va jouer pour gagner les deux matches. Comme je l’ai dit, on s’entraîne dans de bonnes conditions et on prépare les deux matches avec l’envie de les gagner même si je ne connais pas grand-chose sur la manière de jouer de cette équipe tanzanienne.

 

Vous étiez présents lors des deux derniers matches de l’EN. Il y a eu des critiques et des inquiétudes. Pensez-vous qu’il faut craindre pareille situation ?

Ce qui est sûr, c’est que nous ne sommes pas parfaits. Sur les deux derniers matches amicaux, on en a perdu un et on en a gagné un. Après, forcément, on trouvera toujours quelque chose à dire. Là, le plus important, c’est de gagner et de se qualifier pour la suite des éliminatoires de la Coupe du monde. Pour le reste, je pense qu’il ne faut pas polémiquer là-dessus, il faut rester mobilisé et concentré pour les deux prochains matches qui seront très importants pour nous.

I. Z.