Cela a évidemment irrité et les dirigeants et le coach Dominique Bijotat, surtout qu’il leur avait assuré avant son départ à Ouagadougou qu’il sera à Tizi Ouzou le lendemain de la reprise des entraînements, c’est-à-dire, dans la journée d’avant-hier. S’il avait appelé au moins ses dirigeants pour les informer du prolongement de son repos pour des raisons familiales, ils auraient pu lui accorder des circonstances atténuantes. Mais il ne l’a pas fait. Cela n’a pas été du goût de ses dirigeants et de son entraîneur. Ils lui avaient accordé une faveur pour qu’il rende visite à sa famille à l’issue de la rencontre face à l’USMB, mais il s’est permis de retarder son retour sans informer personne au préalable.
L’exemple de Diawara Avant de lui accorder l’autorisation de rentrer chez lui, les dirigeants ont exigé de lui de réintégrer le groupe le deuxième jour de la reprise des entraînements. Ils l’avaient mis en garde contre tout retard en lui expliquant que l’entraîneur Dominique Bijotat veut avoir tous les joueurs à l’entraînement à l’exception des internationaux. Dès le départ, ils craignaient qu’il prolonge son séjour au Burkina Faso comme l’avait fait quelques semaines auparavant son compatriote Banou Diawara. Si les dirigeants avaient sanctionné ce dernier, Malo aurait réfléchi mille fois avant de reporter son retour au pays. Il a imité son compatriote sachant qu’en l’absence de concurrence dans l’effectif, il jouera à coup sûr d’entrée face à l’Arba.
Manque de concurrence Les dirigeants n’auraient pas dû autoriser le défenseur burkinabé à rentrer chez lui au lendemain de la rencontre face à l’USMB. Ils auraient dû tirer des leçons de la mésaventure de Diawara qui fut contraint de retarder son voyage de près d’une semaine à cause de places non disponibles sur le vol Ouagadougou-Alger. Malo n’est pas convoqué en équipe nationale de son pays, mais les dirigeants l’ont autorisé quand même à rentrer chez lui. Ce n’est pas la première fois qu’il prolonge son séjour puisque déjà avant le clasico face au Mouloudia d’Alger, il n’avait regagné la ville de Tizi Ouzou que 24 heures avant le match. L’entraîneur l’avait laissé sur le banc, mais cette fois, il lui accordera sûrement sa confiance face au RCA à cause de l’absence de la concurrence au poste d’arrière gauche. S’il y avait une rude concurrence, Malo aurait rejoint le groupe à temps pour ne pas perdre sa place. Il n’est pas au top de sa forme, mais il est l’un des meilleurs défenseurs de la JSK en cette phase aller. Les dirigeants ont trop fermé les yeux sur les absences et les retards, ce qui a ouvert la voie à tous les dépassements.
N. B.
Bijotat : «Bien sûr que je lui demanderai des explications» L’entraîneur Dominique Bijotat est très remonté contre le défenseur burkinabé Patrick Malo. Il le dit d’ailleurs ouvertement. Joint hier au téléphone pour avoir sa réaction par rapport à l’absence prolongée de Malo aux entraînements, le coach français affirme : «Je ne peux vous dire que je suis mécontent de son absence. Je lui demanderai des explications à son retour. On ne sait même pas pourquoi il a prolongé son séjour au Burkina Faso. On ignore s’il a des problèmes ou pas, mais il devra s’expliquer sur son retard.»
«Il n’a informé personne de son retard» Ce qui a irrité l’entraîneur Bijotat, c’est le fait que Malo n’ait pas appelé ses dirigeants, que pour une raison ou une autre il lui est impossible de réintégrer le groupe à temps. «Malo n’a informé ni la direction ni son staff technique», regrette l’entraîneur de la JSK. Au sujet de l’engagement du défenseur burkinabé à regagner la ville de Tizi Ouzou au plus tard le deuxième jour de la reprise des entraînements, Bijotat réplique : «C’est une question de confiance.»
«Il faut un minimum d’outils pour assurer la préparation» L’entraîneur Bijotat n’est pas du tout satisfait des conditions dans laquelle se déroule la préparation pour la rencontre face à l’Arba. Non seulement certains de ses cadres n’ont pas encore repris pour des raisons différentes, il a été contraint hier matin de programmer l’entraînement sur la piste du stade du 1er-Novembre à cause de la programmation du match de l’équipe féminine. Cela l’a contrarié surtout qu’il misait sur cette trêve afin de combler les lacunes décelées lors des derniers matches. «Il faut un minimum d’outils pour assurer la préparation. Cela fait deux semaines que j’ai remis le programme de préparation aux dirigeants, mais ce matin on a été obligés de s’entraîner sur la piste à cause de l’indisponibilité du terrain. Je dois aussi souligner que les autres jours il y a beaucoup de monde sur la piste, ce qui ne permet pas au groupe de se concentrer. Vu qu’on dispose déjà d’un effectif réduit et avec l’absence de certains joueurs, on ne peut pas travailler convenablement», se plaint Bijotat.
«J’espère que les internationaux seront épargnés par les blessures» L’entraîneur Bijotat prie pour que ses internationaux, à savoir Doukha, Ziti et Diawara ne contractent pas de blessure avant la rencontre face à l’Arba. Les deux premiers sont convoqués pour la double rencontre face à la Tanzanie et Diawara est retenu pour le match du Burkina Faso face au Bénin. «J’espère que nos internationaux seront épargnés par les blessures. Je souhaite disposer de tout mon effectif pour espérer enregistrer un bon résultat face au RCA.»
N. B.
Aucun match amical Bien qu’il ait émis le vœu de jouer un match amical durant cette mini-trêve, l’entraîneur Dominique Bijotat s’est rendu compte qu’il lui est impossible de programmer une joute amicale à cause de l’absence de plusieurs éléments. Il se contentera seulement du travail physique et technico-tactique durant ce repos forcé pour préparer le match face au RCA comptant pour la 12e journée du championnat.
A cause du match de l’équipe féminine Entraînement sur la piste Les Canaris étaient contraints de s’entraîner hier sur la piste du 1er-Novembre à cause de la programmation du match de l’équipe féminine. Cela a contrarié l’entraîneur Dominique Bijotat qui après une heure de travail a invité ses joueurs à rentrer chez eux. C’est la première fois dans l’histoire que la JSK se retrouve dans cette situation. Les dirigeants n’ont été informés du déroulement du mattch de l’équipe féminine que la veille, sinon ils auraient pu prendre leurs dispositions. Evidemment, la faute n’incombe pas à l’entraîneur qui leur avait remis son programme de préparation plusieurs jours avant la rencontre face à l’USMB.
Rial toujours aux soins Le capitaine Ali Rial n’a toujours pas réintégré le groupe. Blessé à la cheville depuis la rencontre face à l’USMB, il poursuit ses soins. Sa blessure ne prête à l’inquiétude, mais les dirigeants estiment que s’il avait soigné sa blessure durant les 4 jours de repos, il serait opérationnel aujourd’hui. Il faut dire néanmoins que contrairement à certains cadres, Rial se présente quotidiennement à Tizi Ouzou pour soigner sa blessure.
Toujours pas de Kara aux entraînements Il était prévu que la nouvelle recrue des Jaune et Vert, Kara, réintègre le groupe mercredi dernier, mais les dirigeants ne l’ont toujours pas appelée pour entamer les entraînements avec ses équipiers. Il a récupéré sa lettre de libération et il n’attend qu’un signe de la part des dirigeants pour rejoindre le groupe.
Ferahi exige un appartement Selon une source digne de foi, le milieu Rachid Ferahi a saisi ses dirigeants pour qu’ils lui accordent un appartement comme ils l’ont fait avec tous les joueurs habitant en dehors de Tizi Ouzou. Les dirigeants s’étaient engagés à mettre à sa disposition un appartement, mais comme il n’a rien vu venir, il les a relancés dernièrement. Il est hébergé chez l’un de ses équipiers, mais il veut avoir son propre appartement. Titulaire à part entière depuis qu’il a rejoint la JSK, l’enfant d’Oran est loin de son niveau habituel. Il y a quelques semaines de cela il avait séché trois séances d’entraînement en signe de mécontentement contre la non-régularisation de sa situation financière. Les dirigeants avaient réussi à le convaincre à reprendre. Il souhaite maintenant que la direction tienne sa promesse concernant l’octroi d’un appartement. Les dirigeants vont sans nul doute le lui offrir d’ici la fin de la phase aller. Ils font de leur mieux pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions. N. Boumali