L’ancien pilier de la défense des Verts, Antar Yahia, évoque la double confrontation devant la Tanzanie, la situation actuelle de l’EN et les perturbations en son sein. Supporter N°1 de l’équipe nationale, Antar Yahia a confiance et croit fortement que l’EN saura redresser la situation après toutes les perturbations subies. Très positif, du haut de son expérience, il voit bien l’Algérie revenir avec un bon résultat.

L’EN traverse une période délicate et jouera une double confrontation face à la Tanzanie, comment se présentent ces deux rencontres ?

Au vu des joueurs, de l’encadrement, ce sera un match difficile. Mais c’est toujours dans la difficulté qu’un groupe se construit. C’est dans ce genre de situations qu’on peut démontrer qu’on a une équipe de valeur et qui sait s’en sortir dans les moments les plus difficiles. Personnellement, j’appelle à plus de solidarité. Dans ce genre de situations, les garçons vont mettre les bouchées doubles pour remonter la pente malgré la situation assez difficile que l’EN traverse actuellement.

 

Il y aura plusieurs absences de taille dans la rencontre d’aujourd’hui, pensez-vous que l’EN est en mesure de bien négocier ce match ?

Je pense que de tout temps l’Algérie s’en est toujours sortie dans les moments difficiles. Maintenant, c’est vrai qu’i y aura des joueurs qui seront absents pour cette rencontre, mais j’ai confiance en cette équipe qui a toujours su se relever au moment où on la croit en difficulté.

 

En plus des absences, il y a d’autres perturbations comme le départ de Gourcuff dont on n’arrête pas de parler…

C’est sûr que depuis quelque temps l’ambiance médiatique autour de l’EN lui fait beaucoup plus de mal que de bien. Maintenant, l’Algérie va jouer deux matches décisifs, l’équipe nationale a besoin de stabilité et de sérénité, pas de tout ce bruit. J’espère en tout cas que nos joueurs sauront négocier ces deux matches pour qu’elle retrouve sa tranquillité.

 

Mais depuis quelques mois l’EN n’affiche pas une belle forme…

Moi je ne suis pas là pour dire que la qualité de jeu de l’EN est bonne ou pas. Actuellement, il y a un nouveau sélectionneur et ça ne vient pas du jour au lendemain. Il faut du temps pour que tout s’installe comme il le faut. Tout comme avant Gourcuff, il y avait un autre sélectionneur et c’était aussi difficile au début. Avec les changements qu’il y a eus, c’est un peu normal que ça ne réussisse pas tout de suite, mais moi, personnellement, je reste confiant. Cette équipe a de la valeur, elle l’a montré, il suffit juste de la laisser travailler et pouvoir progresser pour atteindre le bon rythme de croisière. 

 

Maintenant, comment voyez-vous ce match face à la Tanzanie ?

Je sais que les joueurs connaissent leurs responsabilités. Ils ont démontré à maintes reprises qu’ils peuvent montrer le meilleur visage de l’EN. Ils l’ont fait en Coupe du monde 2014, en coupe d’Afrique et bien dans d’autres matches. Ils savent ce que c’est l’équipe d’Algérie et de ce qu’elle représente. Ils vont se serrer les coudes, donner le maximum pour revenir avec un bon résultat de Tanzanie. Il est vrai que le match ne sera pas facile, mais moi j’ai confiance en cette équipe.

 

Quels conseils donneriez-vous aux joueurs en tant qu’ancien pilier de l’EN ?

Je ne peux pas donner de conseils aux joueurs, je sais juste qu’ils savent ce qu’ils ont à faire. En tout cas je crois en eux et j’ai confiance en l’équipe nationale.

 

Dernière question, pensez-vous que le coach devrait adopter une autre stratégie que le 4-4-2 ?

Je ne suis pas entraîneur pour parler du technique. Ce n’est pas à des milliers de kilomètres que je vais jouer à l’entraîneur et dire quelle stratégie faut-il adopter. Je suis joueur de foot et je reste derrière l’EN à qui je souhaite toute la réussite.

R. H.