L’ancien international n’a pas souhaité polémiquer avec son président, lequel a annoncé hier dans la presse qu’il ne compte pas le garder dans l’effectif en se basant sur ses performances jugées en deçà des attentes du club.

 

Le président vient de déclarer que vous serez libéré cet hiver, une réaction ?

J’ai beaucoup de respect pour le président ; franchement, je ne souhaite pas lui répondre, j’attends de le rencontrer pour dire les choses en face. Tant qu’on ne s’est pas rencontrés, je ne ferai pas de déclaration à propos de cette histoire de libération.

 

Vu votre vécu d’ancien international, n’êtes-vous pas un peu vexé ?

Non, pas de problème, je suis un joueur comme tous les autres. Seulement, je ne peux pas commenter cette décision du moment qu’officiellement, il n’y a rien de tel. Je préfère attendre de rencontrer le président afin de connaître si réellement il a décidé de se passer de mes services. Certes, par rapport à mon vécu et expérience, ça peut être une déception pour moi.

 

Honnêtement, comment jugez-vous vos performances ?

Au départ, je savais que ça allait être difficile ; toutefois mon expérience est utile à l’équipe. Pour être sincère, je ne me focalise pas sur cette histoire de libération, j’essaie de garder ma concentration sur les affaires du terrain où je peux être d’un précieux apport à mon équipe.

 

Et Cavalli, que pense-t-il de votre rendement ?

Même lui, il sait très bien que je ne suis pas au top de ma forme ; cependant, il compte beaucoup sur moi. Lors du dernier match disputé à Oran contre Tadjenanet, je devais déclarer forfait car j’ai eu une gastro-entérite. Mais le coach a insisté pour je participe à cette rencontre. Pour lui, ma présence sur le terrain est importante, je suis son relais en quelque sorte sur le terrain. D’ailleurs après cette rencontre, j’ai vomi, mais le plus important était que l’équipe a gagné son match.

 

L’autre reproche que le président vous fait concerne vos absences parfois aux entraînements…

Je ne vais pas dévoiler publiquement les raisons de mon déplacement en France. Toutefois, avant de me déplacer, j’ai maintes fois essayé de joindre au téléphone le président, mais en vain. J’ai appris par la suite qu’il était parti en Espagne. De toute façon, comme je l’ai dit, quand je rencontrerai le président, on tentera de mettre toutes les choses à plat.

 

Dans quel état d’esprit l’équipe prépare-t-elle son déplacement à Alger ?

Après une période mouvementée au lendemain de notre dernier déplacement à El Harrach, les choses se sont arrangées depuis ; joueurs et entraîneurs ne pensent désormais qu’à réaliser une bonne performance à Alger et on est prêts pour ce match face au MCA.

 

C’est déjà une rencontre à forts enjeux pour les deux équipes…

Plus le championnat avance, plus les enjeux vont se dessiner. Le MCA, qui demeure sur une contreperformance à domicile (nul concédé au RCA), aura à cœur de réagir. Cependant, notre équipe, qui est sur une bonne dynamique (nul ramené d’El Harrach et victoire sur Tadjenanet à Oran) est déterminée à rééditer ses belles performances. Ce ne sera pas facile certes, le MCA est très motivé pour gagner cette joute. Néanmoins pour espérer un bon résultat, il faudrait les faire douter. Plus le temps passe, plus la pression des supporters va monter. Franchement, on croit fermement à un bon résultat.

M. S.

 

A travers l’attitude de Baba

Cavalli a compris…

 

Plus le temps passe, plus l’on se dirige vers une séparation entre le coach français et le club.

 

Refusant toujours de rencontrer son entraîneur, Ahmed Belhadj n’a pas été tendre hier à travers la presse en reprochant à Cavalli d’outrepasser ses prérogatives. Lundi en marge de la reprise qui s’est déroulée en fin d’après-midi, Cavalli s’est exprimé sur sa situation au club. «Il y a quelques jours, Ouasti se présente au stade et m’informe qu’il vient d’être nommé manager du club. Je ne conteste pas sa nomination, mais j’aurais souhaité que Baba vienne au stade pour le présenter», déplore-t-il, et d’enchaîner : «J’ai compris une chose, Baba m’évite, alors qu’une rencontre entre nous pourrait lever toutes les équivoques et pourquoi pas dissiper nos divergences.»

 

«Il faut voir avec Zarabi»

S’étant rendu à l’évidence que son président l’évite et refuse carrément de le rencontrer, Cavalli dira : «Je ne m’accroche pas au poste, sauf, précise-t-il, que mon attachement pour le club et ses supporters me pousse à rester indifférent à toutes les manœuvres visant ma tête. Je ne reste même pas pour l’argent, comme le laissent entendre certains.» Toutefois sachant que la position d’un entraîneur dépend de ses résultats, si le MCO n’améliore pas ses performances en championnat, Cavalli sera congédié. «Dans ce cas-là, puisque le président m’évite, il n’a qu’à négocier une séparation à l’amiable avec mon agent Zarabi. Sincèrement, je ne veux pas quitter le MCO en laissant une mauvaise image aux supporters», dira Cavalli, avant de parler du prochain match qui s’annonce difficile, notamment avec les absences en attaque de Zaabia et Benchaâ. Le coach est revenu sur le cas des deux espoirs Bencheikh et Benchâa. «Benchaâ était réellement blessé, j’étais en contact permanent avec Schurman, il ne simulait pas une blessure. Certes, je les ai autorisés à s’entraîner, mais après je leur ai demandé d’aller voir avec le président», précisera-t-il.

M. S.

 

Le président a appelé Zarabi

D’après une source proche de la direction, Ahmed Belhadj a appelé lundi le représentant de Cavalli, Raouf Zarabi, pour l’informer qu’il envisageait de mettre fin à sa collaboration avec Cavalli, si ce dernier persiste à refuser toutes les décisions prises par la direction.

 

La direction assure toujours la location de la voiture

On a prétendu que la direction a décidé de ne plus payer la location du véhicule mis à la disposition de Cavalli, alors que la direction continue bel et bien de payer l’agence de location. A noter que c’est une faveur faite par le président à l’entraîneur, car, d’après nos informations, dans le contrat signé entre les deux parties, il n’est pas convenu que le club loue un véhicule à son profit, assure un membre de la direction.

 

Tests antidopage inopiné

Avant-hier, le Dr Bekadja Djamel, qui est membre de la commission médicale à la FAF, s’est présenté au stade pour faire subir des tests anti-dopage à quatre joueurs tirés au sort ; il s’agit de Bouhaniche, Larbi, Benamara et Athmani.

 

Léger bobo pour Beradja

A la reprise, Seddik Beradja s’est entraîné en marge du groupe. Selon le staff médical, le capitaine du MCO souffre d’un petit étirement au mollet, sans gravité ; il devrait tenir son rang samedi face au MCA, indique-t-on.

 

Zaâbia rend visite à l’équipe

Indisponible pour plusieurs jours (blessure), Mohamed Zaâbia s’est rendu avant-hier au stade Ahmed-Zabana où il a assisté à la reprise. Hamdadou, qui est également blessé, était présent lui aussi.

 

Le 5-Juillet, un stade idéal

En évoquant la rencontre de ce samedi qui opposera son équipe au MCA, l’entraîneur n’a pas caché son souhait de la jouer au stade 5-Juillet qui dispose d’une belle pelouse. Quand on sait que le vœu des Algérois est également de recevoir dans l’enceinte olympique leur adversaire, on se demande pourquoi la LFP a domicilié cette rencontre à Omar-Hamadi.

 

Un ECG pour les joueurs

Hier matin, une quinzaine de joueurs devaient se rendre dans un centre spécialisé pour subir un électrocardiogramme (ECG), et ce, à la suite d’une correspondance de la LFP envoyée aux clubs professionnels. Hier en milieu d’après-midi, le secrétaire Toufik Benlahcène devait déposer les dossiers médicaux des joueurs à la LFP.