Hannachi explique : «Tout ce que je peux vous dire à ce sujet est qu’on n’a pas encore pris de décision finale pour la simple raison qu’on a d’autres noms ; on travaille ces derniers jours sur d’autres dossiers. On a reçu plusieurs propositions, quelques joueurs intéressent la direction du club. C’est pour cette raison qu’on préfère prendre le temps nécessaire pour étudier toutes les propositions et faire par la même occasion le bon choix. Par ailleurs, on ne peut avancer aucun nom pour le moment afin d’éviter plusieurs choses.»
«On se concentre sur la fin de la phase aller. Pour le recrutement, il faut attendre l’ouverture du mercato»
Selon Mohand Chérif Hannachi, les responsables du club se concentrent sur les quatre matchs restants de cette phase aller : «On veut vraiment terminer la phase aller en force, on doit coûte que coûte améliorer notre classement. Pour ce faire, il faut glaner le maximum de points lors des quatre matchs qu’on jouera avant la fin de cette première manche du championnat. On se concentre tous sur le match de cet après-midi, on va mettre le paquet aussi sur les autres matchs restants de la première manche du championnat. Pour le recrutement, il reste quelques jours avant l’ouverture du mercato hivernal. Même si l’on s’entend avec un joueur, on ne pourra pas signer le contrat avant le 15 décembre. Il faut bien se concentrer alors sur la compétition.»
«Il n’est pas question de libérer Seddiki»
Concernant l’affaire Seddiki, Hannachi estime que le joueur a été perturbé par quelques rumeurs qui ont circulé ces derniers temps. Pour cette raison, les responsables du club ont parlé avec lui concernant son avenir : «Il n’est pas question de libérer Seddiki. C’est vrai, on a parlé avec lui, c’est Malik Azlef qui s’en est chargé ; il l’a rassuré concernant son avenir en lui déclarant qu’aucun dirigeant ne compte le libérer cet hiver. Au contraire, Azlef a demandé à Seddiki de se concentrer sur son travail tout en le conseillant de faire le maximum pour honorer son contrat. Voici tous les détails de cette affaire.»
«Seuls les Jskistes peuvent parler au nom du club»
Pour le président de la formation du Djurdjura, seuls les amoureux des Canaris et les vrais supporters de la JSK peuvent parler au nom du club : «Ces derniers jours, on a remarqué que des gens qui n’ont rien à avoir, ni de près ni de loin avec le club, parlent et racontent n’importe quoi sur l’histoire et l’actualité du club ; qu’on arrête alors ce cirque !»
«Ce sont les Kabyles qui ont créé la JSK, et non les Mouloudéens»
Quant à l’histoire de la JSK, Hannachi raconte : «C’est dommage que des gens qui ne sont au courant de rien concernant la JSK parlent de l’histoire de ce grand et prestigieux club. Ce sont Berdjani, Abbès, Madiou, Ouakli, Ali Benslama et d’autres hommes, des grands messieurs de la Kabylie. Et qui dit Kabylie dit bien sûr Tizi-Ouzou, qui ont créé la JSK. On n’a jamais demandé quoi que ce soit aux autres clubs, même au MCA. Tout ce que les membres fondateurs de la JSK ont fait dans cette histoire est de demander conseil aux gens du Mouloudia concernant l’achat de tenues sportives, surtout que le regretté Abtouche et Hamoutene, qui sont des Kabyles, natifs de Tizi-Ouzou, jouaient au MCA. On a alors pris attache avec eux pour leur demander de bien conseiller les membres qui sont descendus sur Alger pour acheter les tenues au bon endroit. Voici la vérité, et le livre d’or de la JSK est dans mon bureau, je peux le montrer à tout moment à celui qui doute de l’histoire de notre club.»
«Je le redis, la JSK est apolitique»
Pour conclure, le premier responsable de la formation du Djurdjura déclare une nouvelle fois que son club est apolitique : «Depuis que je suis à la tête de la JSK, j’ai toujours fait la différence entre le sport et la politique, j’ai toujours protégé le club de plusieurs tentatives de la part d’hommes politiques d’utiliser la JSK pour arriver à leurs buts. Bref, je le redis une nouvelle fois, la JSK est apolitique, celui qui veut faire la politique doit aller faire son travail ailleurs et non pas autour du club.»
A. H.
Il ne fait plus l’unanimité au sein du club
Berramla, piste écartée
Comme nous l’avions rapporté lors de nos précédentes éditions, la piste du meneur de jeu du RCR divisait les Kabyles ; en plus, des supporters tout comme plusieurs dirigeants du club sont contre la venue de l’ancien joueur de l’ASMO Berramla à la JSK. Hannachi, de son côté, insistait sur le recrutement de celui qui était le meneur de jeu de l’équipe kabyle au cours de la saison du dernier titre remporté par le club le plus titré d’Algérie en juin 2008. Toutefois, les membres du conseil d’administration et les autres dirigeants du club ont réussi à faire changer d’avis le numéro un des Jaune et Vert concernant le dossier Berramla. Quelques proches du club ont pris aussi attache avec Hannachi pour lui demander de renoncer au recrutement de Berramla. Selon tout ce monde, ce joueur ne sera pas d’un grand apport à l’équipe, en plus de son âge. Selon toujours les dirigeants kabyles et les proches du club, la direction des Canaris veut engager un bon joueur qui sera utile à l’équipe dans les prochaines saisons et pas seulement durant six mois. Les responsables du club phare de la Kabylie ont pris donc la décision d’écarter Berramla et de réactiver d’autres pistes.
Quelques membres du CA sont prêts à satisfaire les exigences de Harrouche
Pour l’instant, tout le monde à la JSK mise sur la venue de Hocine Harrouche ; le joueur déposera son contrat au niveau de la CRL avant de récupérer sa lettre de libération. Il a même donné son accord à Yazid Yarichene, mais la direction du club kabyle ne pouvait pas satisfaire les exigences du joueur. Devant cette situation, quelques membres du CA sont prêts à mettre la main à la poche pour satisfaire les exigences de l’ancien joueur du PAC, du CRB et du NAHD. Les choses seront plus claires quant à la venue de Harrouche à la JSK dans les prochains jours.
A. H.
Il est depuis hier en France
Azlef : «On a écarté la piste des joueurs émigrés»
Malik Azlef, le bras droit du président Hannachi, s’est envolé hier matin vers la France. Beaucoup de gens ont saisi cette occasion pour faire le lien entre le voyage d’Azlef en France et la venue de joueurs émigrés cet hiver à la JSK. Joint par nos soins au téléphone en fin d’après-midi, Azlef nous dira dans un premier temps : «Effectivement, je suis en France, mais pour régler quelques affaires personnelles.» Pour le jeune homme d’affaires, le recrutement cet hiver de joueurs émigrés est une piste écartée par les dirigeants du club le plus titré d’Algérie : «On ne peut recruter que deux joueurs de champ. Pour le poste de gardien, on a déjà engagé le jeune Kara ; pour celui de
meneur de jeu et de latéral gauche, on préfère recruter de bons joueurs, des éléments qui ont fait leurs preuves dans notre championnat, au lieu de s’aventurer ailleurs. On ne veut pas recruter des émigrés cet hiver, c’est pour des raisons purement techniques qu’on préfère ramener des joueurs connus au bataillon. On travaille sur plusieurs dossiers, on ne peut rien avancer pour le moment concernant le recrutement.»
«On a étudié le profil de Fourlour Sennouci, mais…»
«En ce qui concerne l’arrière-gauche émigré Foulour Sennouci, qu’un agent de joueurs nous a proposé ces derniers temps, on a étudié son profil mais pour des raisons que j’ai déjà citées, on préfère miser sur des joueurs de notre championnat.»
A. H.